Lili

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Klaus : si vous avez besoin de savoir, mon groupe sanguin est... rouge.

Et il s'effondra par terre. Peu de temps après, Diego arriva soutenu par Lila.

Lila : c'est fou ce qu'ils ne tiennent pas l'alcool.
Bon, c est pas que je n'ai pas envie de vous voir mais je pense que je vais aller le mettre au lit.
Diego : je suis pas fatigué
Lila : non tu vas juste faire un coma d'ici peu.

Elle traversa le couloir et monta en portant le garçon alors qu'elle n'était elle même plus très sobre.

Allison : et Vanya ?
Vanya : je suis là !

Elle arriva tout aussi bourré que les autres et je dus la rattrapé avant qu'elle ne trébuche sur son frère et s'effondre à côté de lui.

Luther : je vais aller les mettre au lit.

Le géant prit Klaus sur son épaule et passa son bras sous les épaules de Vanya, puis monta à son tour les escaliers. Nous nous dévisageâmes avec Allison avant d'exploser de rire encore une fois. On retourna dans le salon en nous laissant tomber sur le canapé toujours morte d'hilarité.
On était chacune allongée sur un canapé en regardant le plafond.

Allison : j'ai envie d'un verre.
Celia : tant que tu ne finis pas comme Klaus !

Elle se leva et revint avec deux verres de rhum. Je pris le miens et nous trinquèrent.

Allison : en tout cas ça fait longtemps que je n'avais plus vu mon frère comme ça
Celia : lequel ?
Allison : Cinq
Celia : complètement gaga tu veux dire ?
Allison : non, amoureux. En faites je ne l'ai jamais vu comme ça.
Celia : a part avec Dolores !

Elle rit avec moi, c'était à se demander qui était soûls.

Allison : il est vraiment différent. Heureux, de bonne humeur. Si tu bouges, il bouge, comme des aimants.
Celia : Lila avait raison, vous ne tenez pas l'alcool.
Allison : non je suis sérieuse, c'est rare qu'il y ai une alchimie comme ça entre deux personnes.
Celia : un peu comme toi et Luther ?
Allison : ce n'est pas pareille

Elle me sourit et passa son bras autour de mes épaules. Je souris à mon tour en méditants ses paroles puis me leva pour m'assoir derrière mon instrument préféré et appuyer sur des touches au hasard. La brune posa ses coudes sur ses genoux et appuya sa tête sur ses mains, m'écoutant jouer le Clair de Lune, de Debussy.

Allison : c'est le morceau préféré de Claire.
Celia : en parlant du loup.

Je retira mes mains en relevant la tête pour voir Cinq réapparaître avec une Claire endormie dans ses bras.

Cinq : je pense que tu vas pouvoir dormir sur tes deux oreilles.

La femme me lâcha et se leva pour prendre sa fille dans ses bras.

Allison : je pense qu'il est temps d'y aller. De toute façon ils sont déjà tous en plein coma idyllique.

Cinq m'interrogea du regard et je lui fis signe que ce n'était rien de bien grave. Allison nous embrassa et Cinq fit de même sa nièce sur son front et elles quittèrent la pièce.

Cinq : tu joues du piano ?
Celia : on dirait bien.
Cinq ; tu joues bien.

Il sourit et je tapota sur l'assise à côté de moi.

C'est toi le chat Où les histoires vivent. Découvrez maintenant