Je commence à me reconstruire.
Tout doucement ton absence se faisait moins dur et j'arrivais à apprécier les autres émotions. Tu m'avais enfermé dans une bulle parfaite, tu étais mon seul repère et maintenant je me reconstruisait toute seule. Enfin, j'avais de l'aide bien sûr, Newt, Thomas, Lila, Vanya... mais j'apprenais lentement à vivre selon moi.
Enfin. Ça c'était avant.Je faisais tranquillement du café, en souriant et me rappelant nos chamailleries à ce propos avant de me retourner. J'eu un hoquet de surprise et ma tasse me glissa des mains, avant de d'exploser sur le sol, laissant des morceaux de verres partout. Je ne sais pas si une hallucination, une vision ou je ne sais quoi mais il était là. Il avait planté ses yeux verts dans les miens et il avait ma tasse en main.
Cette même tasse qui venait de se briser.Newt : Celia ça va ?
Le garçon se leva d'un bond et s'approcha de moi en posant sa main sur mon épaule.
Il disparu.Celia : je suis désolé ! Je vais nettoyer ! Recule tu vas te couper... je suis désolé.
Newt : hé du calme, ce n'est rien. Ce n'est qu'une tasse, et je vais nettoyer. Toi va t'asseoir et reprendre tes esprits, tu n'as pas l'air bien.Il me poussa gentiment hors de la cuisine et m'assis sur le canapé ou était Thomas qui n'avait pas encore commenté la scène. Le blond alla chercher de quoi nettoyer ma bêtise et le fit sans broncher.
Thomas : qu'est-ce qui s'est passé ?
Celia : vous allez me prendre pour une folle...
Thomas : on te prend déjà pour une folle.
Celia : J'ai.. j'ai cru qu'il était là.Je lança encore un rapide coup d'œil vers la cuisine mais ne vit que Newt qui essora un torchon avant de le repousser dans le seau d'eau.
Thomas : je sais ce que ça fait...
Je me retourna sur le brun.
Thomas : de voir des choses qui ne sont pas réelles, ça fait peur. On a envie d'y croire. On crois devenir fou, mais cela ne l'est pas.
Celia : non, ce n'est pas fou du tout...Il réapparut comme ça quelque fois, au fur et à mesure je m'y habituais. Déjà de son vivant il surgissait sans prévenir.
Une fois parut plus réelle que les autres, j'étais sortie avec Lila et en marchant dans la rue, Il était encore là. Je cligna des yeux plusieurs fois, m'attendant à ce qu'il disparaisse comme à chaque fois, mais rien ne fit. Il restait là à me regarder comme si il ne m'avais jamais vue.Lila : Celia ? Tu m'écoutes au moins ?
Celia : hein ? Heu oui. Oui.
Lila : et qu'est-ce que je disais ?Je leva les yeux sur elle en battant des paupières plusieurs fois.
Celia : Diego, et oui, te laisser en plan pour aller chercher Klaus n'était pas juste pour toi. Mais c'est Klaus, et ils seront toujours là l'un pour l'autre.
Lila : tu as de la chance de savoir lire dans les pensées toi.
Celia : de la chance oui...Je regarda de nouveau dans la direction où il était. Soit, ou il n'était plus. Pourtant j'aurais jurer en lisant dans l'esprit de ma sœur avoir entendu sa voix. Cette voix que je ne connais malheureusement que trop bien.
Lila : et donc tu ne reviens pas à la maison ?
Celia : peut être ce week-end
Lila : mais ça fait déjà 1 mois que tu vis chez Newt !
Celia : le week-end c'est dans deux jours. Allison a vu sa fille ?
Lila : oui elle est allé la voir, mais elle n'a pas su lui dire...
Celia : et les autres comment vont ils ? Luther ?
Lila : cherche un emploi.
Celia : Klaus ?
Lila : essaye de rester sobre.
Celia : Vanya ?
Lila : a repris le violon.Après notre journée entre sœur, elle me reconduisit jusqu'à l'appartement où je résidais. Elle entra avec moi et vis les deux garçons dans le canapé entrain de regarder un film. Ils relevèrent la tête vers nous.
Lila : et bien je comprends mieux pourquoi tu voulais rester ici.
Celia : Newt, Thomas voici ma sœur, Lila.
Lila : salut
Thomas : yo
Newt : bonjour.Ils se levèrent pour se mettre debout face à nous.
Lila : ravie de rencontrer les anges gardiens de ma sœur
Thomas : ravis de rencontrer la sœur de notre protégée
Celia : et si vous arrêtiez de parler de moi comme si je n'étais pas là ? Hmm ?Tout le monde explosa de rire.
Cela apportait de la légèreté et dieu que cela faisait du bien. Lila ne resta pas pour manger et cela se finit en pizza partie devant une série.Celia : je pense que je vais vous quittez ce week-end.
Thomas : bah qui nous fera à manger ? Parce que c'est pas tout ça mais avec mes talents culinaires et ceux de Newt, on va finir par mourir d'une overdose de nouille instantanée.
Celia : je ne vous laisserais pas vous engrosser va !
Newt : bah dit tout de suite que je cuisine mal !
Thomas : on va dire que tu n'as pas hériter des talents de ta maman.
Newt : et bah on aura qu'à aller vivre chez elle.La tête de Thomas changea blême et j'eu des yeux rieur. Cela allait me manquer leur chamailleries. Je finis ma pizza et me frotta les mains avant de me laisser tomber contre le canapé.
Newt : tu joues du piano ?
Je releva la tête en fronçant les sourcils et l'interrogea du regard. Il désigna ma main.
Newt : j'ai remarqué que quand tu étais pensives tu pianotais dans l'air.
Celia : j'en jouais oui. Avant.Les deux jours passèrent bien vite et samedi fin d'après midi, je me bagarrais avec ma tirette de valise quand une main s'en empara et la ferma a ma place. Je frotta les cheveux blonds de mon chevalier servant. Il me fit un sourire enfantin et m'aida à la portée jusqu'au salon.
Thomas : tu sais, je pense qu'elle sait encore porter une valise.
Newt : oui la galanterie ça te dépasse.Tommy grimaça et je pris dans mes bras mes amis en chuchotant un merci. Puis après des câlins et des promesses de repasser les voir et de leur donner des nouvelles rapidement, je rentra à la maison. Ma maison.
Je poussa la porte et constata vite qu'il faisait très silencieux.Celia : y'a quelqu'un ?
Je déposa mon bagage et attendit une réponse qui ne vint pas. Bon bah j'étais seule apparemment. Je me dirigea vers le salon ou j'évita des yeux le portrait accrocher au mur et m'approcha du piano. Après avoir inspirer longuement et avoir souffler tout l'air de mes poumons, je joua un morceau qui me trottait dans la tête. ( voir média )
Cela me vida l'esprit, tant bien même que pendant un instant ce fut comme si rien n'avait changer, et qu'il était là à me regarder jouer.
Malheureusement, comme tout, la musique avait une fin, ce qui me fit soupirer.
Bon il n'y avait personne dans cette maison et être seule n'était pas une bonne idée.
Donc qu'est-ce qu'on fait quand on est seule mais qu'on ne veut pas l'être ?
On va se bourrer la gueule exactement.
Klaus serait fier de moi, je pense.
Je me leva en vitesse et attrapa ma veste avant de sortir de la maison en marchant rapidement. Je me rendis dans ce même bar où j'avais rencontrer Newt et m'assis au comptoir.
J'accosta le serveur qui se retourna et me détailla.Serveur : vous êtes connue non ?
Celia : oui, on me le dit tous les jours. Je peux commander ?
Serveur : vous voulez quoi ?
Celia : un bon verre de rhum fera l'affaire.
Serveur : vous êtes majeure au moins ?
Celia : double.Je lui lança un regard noir puis souris, il soupira.
Serveur : un double rhum donc. Et le gosse ? Il veut quelque chose ?
Celia : le gosse ? Quel gosse ?
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C'est toi le chat
FanfictionQuand j'ouvris les yeux dans cette pièce blanche et beaucoup trop lumineuse, je n'étais pas à deux doigts de savoir ce qui allait se passer, ni ce qui s'était passé. « C'est toi le chat » et ses yeux perçant sont les seuls souvenirs qui me sont en...