La glace ou l'humour

1.7K 92 9
                                    


Hawkins était une jolie ville, il y avait eu des activités suspectes entre 1983 et 85 mais évidemment l'affaire avait étouffé.
Nous trouvâmes un hôtel bon marché proche du centre ville et nous prîmes une chambre avec, miracle, deux lits doubles et du café décent. On avait sortit nos valises et on s'était installé. Maintenant il fallait attendre les ordres. Après une demi heure à tourner en rond, noter ma patience, j'en eu marre.
Je sortit prendre l'air. Je nota qu'il y avait, un cinéma, un restaurant « chez tony », un centre commercial, un bureau de presse local, un petit magasin et que la police locale préférait manger des beignets plutôt que de faire son travaille. Je décida d'aller faire un tour à « startcourt » le centre commercial. Lila m'avait toujours décris ces endroits comme géniaux, moi je n'y étais jamais aller, ou je ne m'en rappelle plus. Un glacier « scoops » me fit de l'œil. J'y entra et ce fut une serveuse nommé Holly qui me servit.
A un moment, j'eu un drôle de pressentiment, il était tard et il commençait à se faire vide. Je fus seule, Holly était dans l'arrière cuisine.

??? : мороженое хорошее (la glace est bonne)
Celia : что ? (Quoi?)
??? : жаль, что это последний (dommage que ce soit la dernière)

Deux hommes assez baraqué et avec des armes plus chargé que la batterie d'un téléphone se placèrent devant moi. Un des russes parla avec un fort accent.

R1 : on est pas obligé d'en arriver là. Vous pouvez juste nous suivre.
Celia : et pourquoi le ferais je ?
R2 : parce que c'est ça ou on te descend.
Celia : ça dépend...vous avez de la glace en Russie ?

Ce fut le son de cloche qui lança le combat, d'une pensée bien formulée, j'envoyai valser leurs armes et en profita pour prendre place au combat. Un des hommes essaya de m'envoyer un poing mais je le stoppa et lui retourna le bras et vu le craquement, sûrement le lui déboîté. Je le poussa sur son collègue qui le laissa tomber par terre et je m'arma d'une- petite cuillère. Je releva la tête et me prit une giffle. Mon arme redoutable tomba au sol et je me prit un autre coup dans le ventre. Puis un sur le torse ce qui bloqua momentanément ma respiration. Ni une ni deux, je fus projeter contre le comptoir et tomba par terre.
Un des hommes s'approcha de moi et m'avisa.

R2 : мертвый (morte)

Sérieusement ? Je veux bien que ma carrure ne laisse pas croire mais je suis plus résistante que ça. Je rouvris les yeux et les deux russes étaient de dos, prêt à partir. Je retrouva ma petite cuillère et l'attrapa avant de me relever et de sauter sur le première homme. L'autre se retourna et voulu me tuer, grâce à son fusils récupérer, mais je lança ma seule chance de survie qui lui arriva pile ou je voulais. Dans la gorge. Pendant qu'il s'étouffait, je prit l'arme de celui qui se débattait sous moi et acheva le deuxième. Il tomba sur une table, toujours avec sa cuillère en bouche. Je tua le deuxième de la même façon, pas très original mais il était au alentours de 23 heures et je ne réfléchissais pas vraiment à de solution. Je m'assura rapidement qu'Holly allait bien en regardant par ses pensées, elle n'avait rien vu, elle était partie chercher le stock du lendemain. J'esssuia mes empreintes sur les fusils et me dis que la cuillère était passé dans plusieurs mains avant moi et que de toute manière je n'étais pas fiché. Je ramassa la montre d'un des gardes puis je quitta l'établissement et rentra à l'hôtel en commençant seulement à avoir mal, l'adrénaline retombant. Que je passa la porte, Cinq qui était entrain de se mettre pyjama se retourna et me vit.

Cinq : qu'est ce qui s'est passé ?!
Celia : les russes n'aiment pas la glace. Ou l'humour.

Ce fut les derniers mots que je prononça puis Black-out. Mais j'ouvris les yeux couchée sur mon lit et en brassière. Mon avant bras droit était bandé, et je reconnaissait la sensation de la crème sur mon ventre. Cinq, qui devait faire une vendetta contre les tee shirt, était assis à côté de moi et se débattait avec la trousse à pharmacie. L'imaginer entrain de me soigner me fit sourire. Il releva la tête.

Cinq : bonjour... Ou plutôt bonne nuit.
Celia : il est quelle heure ?
Cinq : presque deux heures du matin. Tu veux bien te tourner, j'aimerais voir l'état de ton dos.

Je replaça mes cheveux devant et me leva sans broncher. Il passa du désinfectant sur les coupures et de la crème sur les bleus. Savoir que ses mains parcouraient mon dos me donna des papillons dans le ventre, ce qui me laissa perplexe. Néanmoins, quand je sentit son regard s'appuyer sur ma cicatrice, je me crispa.

Cinq : qu'est-ce qui t'est arrivé ?
Celia : je... je n'ai pas envie d'en parler.

Il retira doucement ses mains et je me retourna. Nous étions en tailleurs face à face, avec une sorte de tentions mais tout doucement une intimité qui se formait. Il détaillait mon visage qui ne devait pas être beau à voir puis prit un coton imbibé d'alcool et le passa sur mon arcade sourcilière, son visage était si proche du miens que je pouvait entendre son cœur battre au rythme de la veine qui se soulevait dans sa gorge. J'essayais de respirer calmement. Il me soignait, sans m'assaillir de questions en tout genre. Cela ne collait pas au personnage et à l'image que je m'en était faite. Ce pourrait il qu'il soit plus blessé qu'on ne le pense ? Et que mon don fasse ressortir ce trait ?
Il posa un strips sur ma blessure et passa à celle sur le torse, avec mon accord. J'étais comme paralysé, encore sous le choc. La mort de maman, le départ de Lila, la mission, les tentions, la bagarre. Et Cinq Hargreeves en tant que soignant. Il devait sûrement être bipolaire. Ou alors c était moi. Ou les deux.
D'ailleurs, il passa son index sur mon autre cicatrice ce qui me tendit encore plus. Je n'étais pas très tactile mais je ne savais pas pourquoi l'avoir près de moi, autant m'énervait que me rassurait.
Il soigna ma dernière blessure, sur la lèvre. Les siennes étaient pincées, signe qu'il se concentrait. Quand il eut passer un peu de crème la aussi, il se recula, un peu.

Cinq : tu vas sûrement avoir quelque bleus et mal pendant quelque jours.

J'hocha la tête. Il se leva et me tendit mon pyjama avant d'aller ranger la trousse de secours dans la salle de bain, attendre que je me soit changer puis de revenir s'asseoir sur son lit.
Cela va vous paraître stupide mais...

Celia : Cinq ?

Il releva la tête vers moi.

Celia : tu peux... tu peux rester avec moi ?

Je ne savais pourquoi je disais ça. J'étais juste totalement perdue et j'avais besoins de quelqu'un. Lila étant à l'autre bout du monde, il était la seule personne disponible.
Il hocha la tête et revint dans mon lit. Nous nous couchâmes et automatiquement je me tourna vers lui pour être dans ses bras. Il paru surpris au début mais passa finalement un bras autour de moi et éteint la lampe. Je ferma les yeux et respira calmement, envelopper par la chaleur de son torse, nu, et par son odeur. Je ne voulais pas me l'avouer mais, j'étais bien. C'était agréable et j'aimais ça.

Celia : Cinq ?
Cinq : oui ?
Celia : merci

Je ne saurais jamais si il avait sourit à ce moment là, ni même ce qu'il pensait.
Mais je tomba très rapidement dans les bras de Morphée, un Morphée brun aux yeux verts qui jouait les infirmiers.

C'est toi le chat Où les histoires vivent. Découvrez maintenant