Haa, les soeurs !

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PDV Cinq :

Et je lança la capsule...
Aucun bruit ne se fit entendre. Hors elle aurait dû tomber sur le sol et rouler. Serait il possible que je sois tellement sous le choc que je sois devenu sourd ? A moins je ne sois déjà de nouveau dans le présent. Non, je la sentais, elle était là dans mes bras. Je la regarda, le sang était toujours là mais il avait arrêter de couler...
Elle avait... arrêter le temps ?

Celia : le message... vite...

Je ne sais pas comment je changea d'avis ni même pourquoi je lui obéis. Mais je repris le message rester en lévitation et le replaça dans le tuyau par lequel il était arrivé. Il s'évapora.
Je repris Celia dans mes bras, elle avait arrêté le temps ok. Mais il fallait qu'on la soigne et on allait pas rester là indéfiniment. Je me mis une gifle mentalement, si elle a réussit à arrêter le temps, tu vas bien réussir à vous emmener en 2019. J'essaya de me calmer et me concentra sur ma respiration, là tenant toujours comme si elle menaçait de se briser. Aller Cinq... tu peux le faire. Je me chuchota plusieurs fois à moi même. Aller Cinq, tu peux le faire.

Quand je m'autorisa a ouvrir les yeux, sentant qu'elle était toujours dans mes bras, je nous vis dans la maison. Dans ma maison. J'avais réussis ! Un coup d'œil au journal sur la table me confirma qu'on était bien en 2019 et je me précipita dans le salon, à la recherche de quelqu'un.

Alisson : Cinq ! Qu'est-ce qu'il c'est passé ? Et qui est ce ?
Cinq : je t'expliquerais plus tard, ou est maman ?

J'entendais les tremblements dans ma voix,
Oui maman avait du coup finalement survécu vu qu'on avait arrêter l'apocalypse engendré par Vanya à temps en revenant en arrière.
Enfin bref, je ne vais pas vous refaire toute l'histoire.
Maman arriva dans le salon et je ne sus dire lequel de mes frères ou sœur me pris Celia des bras. J'étais juste totalement à côté de mes pompes, je me demandais même comment j'avais fait pour réagir jusque là.
Je ne sais pas combien de temps je resta là, immobile, toujours taché de sang, mais ce fut Vanya qui me sortit de mon sommeil éveillé quand le soleil commençait à se coucher.

Vanya : Cinq ?
Cinq : elle va bien ?

Je releva la tête vers ma sœur qui hocha la tête. Je soupira de soulagement et Alisson entra au même moment dans la pièce.

Alisson : elle est hors de danger, elle se repose. Dans ta chambre.

Je me remis à me mouvoir entièrement et m'apprêta à quitter le salon quand une main se posa sur mon épaule.

Alisson : mes explications Cinq. Ne t'en fait pas Diego vielle sur elle.

Je soupira et m'assis dans le canapé.

Cinq : Diego ?
Alisson : oui, il la connaît lui apparemment.

J'appuya mes coudes sur mes genoux et me pris la tête entre les mains.
Par où commencer ?

Cinq : c'est... elle s'appelle Celia, c'est la... le sœur de Lila. Hum, pour faire cours, je me suis retrouvé en mission avec elle, enfin ce n'était pas une vrai mission, c'était un plan de la directrice pour nous faire payer... quelque chose.
Alisson : quoi ?

Je soupira et regarda mes sœurs qui m'encouragèrent du regard. Enfin Vanya parce qu'Alisson semblait plus vouloir me tirer les vers du nez à la manière forte. Je soupira encore.

Cinq : Donc Celia est la sœur de Lila, mais pas la sœur biologique. La directrice l'a adopté après qu'elle est perdue la mémoire d'un un accident. Elle avait aider Diego à s'échapper de la commission pour retrouver te retrouver, Vanya.
Alisson : Et c'est tout ? La Directrice s'est dit tient je vais emmerder Cinq et ma fille par pure plaisir après ma mort ?
Cinq : non, c'est pas tout...

Je marqua une pause et avala difficilement ma salive.

Cinq : c'est moi qui l'ai agressé le soir ou elle a perdue la mémoire.

Je n'avais plus de commentaire de mes sœurs. A part leur tête sous le choc.

Vanya : quoi ? Mais pourquoi ?
Cinq : je ne comprenais pas moi non plus au début. Puis j'ai vu des cicatrices qu'elle avait, et cela m'était étrangement familier. Au début je me suis dit que je délirais mais, elle m'a raconter ce qui lui était arrivé. Et j'ai su que c'était moi. Je n'avais jamais pu oublier ce regard.
Alisson : mais pourquoi tu avais du...
Cinq : l'agresser ? J'ai chercher la cause, pourquoi la directrice voulait que je la laisse vivante, pourquoi elle. Puis elle a arrêter le temps. Et ce n'est pas la première fois qu'elle fait des chose... extraordinaires.
Vanya : tu veux dire que ?
Cinq : oui, c'est l'une des nôtres.

Je retint une larme. C'était l'une des nôtres. 
C'était moi son agresseur, et je n'avais aucune idée de si elle en était consciente ou non.
Mais moi je prenais conscience de quelque chose. Je n'arrivai juste pas à mettre un mot dessus. Ou alors je ne voulais me l'avouer.

Vanya : qu'est-ce qu'il s'est passé Cinq ?
Cinq : on s'est fait attaqué par un docteur pas tout juste.
Vanya : et pourquoi l'as tu ramené ici ?
Cinq : j'aurais dû la laisse la bas peut être ?
Vanya : non, mais on te connais Cinq. Sous tes airs prétentieux et asociale, tu ferais tout pour protéger les gens que tu aimes. Et je pense que c'est le cas, avec elle.
Cinq : n'importe quoi. Je- je ne suis pas... non, je me sentais juste coupable. Voilà.
Alisson : et laissa moi deviner, tu la dévores des yeux par culpabilité ?
Cinq : je ne la dévore pas des yeux !

Je me leva du canapé en écartant les bras et elle me regarda avec ce regard qu'elle faisait quand elle savait qu'elle avait raison ou qu'elle avait gagné.

Cinq : il est vrai, que j'ai de l'affection pour elle, mais ce n'est pas de-
Alisson : de l'amour ?
Cinq : voilà ! Ce truc là.
Vanya : mais tu n'as pas de l'affection pour elle comme tu en as pour nous non plus.
Alisson : tu crois que c'est possible d'avoir le syndrome de Stockholm mais dans l'autre sens ?
Cinq : cela s'appelle le syndrome de Lima. Et non je n'en suis pas atteint.
Alisson : donc tu l'aimes.
Cinq : quand bien même cela serait le cas je reste celui qui... vous m'avez compris.

Je me rassis sur le canapé en joignant mes mains et entremêlant mes doigts. Non je ne peux pas être, non. Mais elles avaient raison.
Je n'ai pas développé le syndromes de Lima, et je ne lui porte pas de l'affection comme j'en porte à mes sœurs.
Vanya me regarda avec des yeux compatissants

Vanya : et elle le sait ?
Cinq : je pense qu'au fond oui mais qu'elle ne veut juste pas se l'avouer. Mais elle m'a vu prêt à effacer tout ce qu il s'était passer alors cela ne m'étonnerait pas qu'elle se mette à réagir.
Alisson : si elle ne voulait pas se l'avouer, c'est peut être qu'elle tient à toi.

Je soupira en regardant la brune. Bon, puisque ni l'une ni l'autre ne daignait me lâcher la grappe, autant se prêter au jeu.

Vanya : comment tu te sens, quand tu es avec elle ?
Cinq : je ne sais pas... bien. Comme si-
Vanya : si tu étais vraiment toi même ?

J'hocha la tête. Essayant de mettre des mots sur l'indescriptible.

Cinq : et.. il est vrai que j'ai, cette sensation. Cette chaleur qui brûle, qui pique et, qui fait mal. Un peu.
Vanya : mal ou ?
Cinq : ... partout
Alisson : je sais ce qu'il a !
Cinq : alors docteur, je vais mourir ?
Vanya : non Cinq, tu ne vas pas mourir.
Alisson : tu as et malheureusement pour nous, encore toute la vie devant toi, et pour la deuxième fois en plus.
Cinq : alors c'est quoi ?
Vanya : l'amour Cinq.
Cinq : l- l'amour ?
Vanya : oui, tu es amoureux.

Au fond, peut être que oui. J'étais amoureux.

C'est toi le chat Où les histoires vivent. Découvrez maintenant