Déjà qu'annoncer la mort de quelqu'un....

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??? : le gosse voudrait un café. Bien noir.

Mon sang se glaça d'un coup. Ce n'est pas possible, je rêve. J'hallucine. Ce n'est rien que mon imagination, ma mémoire qui me joue des tours. Je serra les joues.
La voix était maintenant dans le creux de mon oreille.

??? : je vous aurais bien accoster mais malheureusement, vous êtes trop jeune pour moi.

Une larme roula sur ma joue. J'avais l'impression que le monde s'était arrêter de tourner. Même le serveur avait disparu.
Je cru sentir une main se poser sur mon épaule mais je me retourna et le dévisagea.
Je cligna des yeux plusieurs fois, et pour empêcher mes larmes de couler et pour m'assurer que je ne rêvais pas.
Je croisa enfin ses yeux. « C'est toi le chat ».
Une boule obstrua ma gorge et je secoua la tête.

??? : on serait peut être mieux ailleurs non ?

Il m'attrapa l'avant bras et l'instant d'après on était.. à la maison, dans sa chambre.
Si on était rester deux secondes de plus, on aurait pu voir le serveur se retourner avec nos boissons et se demander où on était passé.
Il me lâcha et recula, s'assurant que je n'allais pas tomber dans les pommes. Mon cœur jouait les montagnes russes et je ne savais pas si j'allais tenir le coup. Je devenais folle.
Il allait ouvrir la bouche mais je leva la main et lui donna une bonne claque. Ça faisait du bien.
La trace de ma main apparut sur sa joue, ce qui m'assura en partie qu'il était là.

Cinq ; je l'ai mérité celle là.
Celia : tu es réel au moins ?

Ma voix s'était brisé et je vis son visage change et me dévisager.

Cinq : quoi ?
Celia : non, ce n'est pas possible je deviens folle...
Cinq : attend ? Tu crois que je suis quoi au juste ?
Celia : mon imagination, ma conscience. A moins que je sois en plein coma idyllique. Oui c'est ça j'ai du abuser de la boisson.
Cinq : non, Celia. Je suis la.
Celia : tu es morts Cinq...

Waw. Je n'aurais jamais penser dire ça aussi facilement. Oui, je délirais totalement. Toute fois, ce prêter au jeu était plutôt agréable.
Non. Celia. Reprend toi.
Il passa sa main devant mes yeux.

Cinq : je suis vivant.
Celia : mais bien sûr... et moi je suis-

Il posa sa main sur ma nuque et m'attira vers lui, m'embrassant avec une telle passion que je pourrais bel et bien finir par croire qu'il était... vivant. Je voulais que ce moment ne s'arrête jamais, rester dans ses bras, sentir ses lèvres sur les miennes. J'avais peur qu'il disparaisse, encore une fois. Je ne devais pas rouvrir les yeux. Mais il se détacha de moi et effaça l'eau de mes joues.

Cinq : je suis toujours là.
Celia : est ce que je suis folle ? Comme Klaus ?
Cinq : non tu n'es pas folle
Celia : alors comment ? Je t'ai vu mourir Cinq.
Cinq : techniquement, tu m'as vu fermer les yeux avant de vous renvoyer dans le présent.
Celia : comment tu as fait ?
Cinq : du calme, tu ne voudrais pas rouvrir les yeux et t'asseoir pour commencer ?

Il me déplaça jusqu'au lit et j'osa enfin le regarder. Il était là, à côté de moi, me frottant l'épaule et l'avant bras comme pour me confirmer sa présence. Il me détaillait avec attention et je fis de même. Il était comme dans mon souvenir. Toujours ce sourire arrogant, ses pommettes hautes et rieuses, et surtout ses yeux verts. Ses magnifiques yeux verts, qui cachaient toutes les émotions du mondes.

Celia : tu te rends compte de ce que ça me fait ?
Je t'ai cru mort... j'ai cru que je ne te reverrais plus jamais. Je- je ne veux plus te perdre Cinq.
Cinq : moi non plus je ne veux plus te perdre...

Il se pencha pour m'embrasser à nouveau,
Comme pour sa « mort » je ne réalisais toujours pas sa non « mort » .

Cinq : je suis désolé. Pour tout ce que je t'ai fait endurer.
Celia : ce- ce n'est rien.
Cinq : non ce n'est pas rien. Je-
Celia : s'il te plaît. Je ne veux pas en parler, pas maintenant.

J'enfuis ma tête dans son cou, m'enveloppant de son parfum, et me renfermant dans cette bulle. Il passa son bras dans mon dos et nous dûmes rester comme ça pendant quelques minutes. Profitant juste de la chaleur de l'autre.

Celia : tu crois que tes frères et sœur vont le prendre comment ?
Cinq : ils m'ont cru mort pendant 17 ans alors, un mois de plus ou de moins-

Je me redressa.

Cinq : quoi ?
Celia : Lila arrive.

Effectivement nous entendîmes la porte d'entré claquée et le bruit typique des chaussures de ma sœur.

Lila : Celia ? Tu es déjà là ? Désolé de ne pas à avoir été-

Elle passa sa tête par l'entre ouverture de la porte et sa mâchoire s'ouvrît.
La bonne nouvelle est que si elle le voyait, cela voulait dire que je n'étais pas folle. Même si elle n'était pas plus saine d'esprit que moi.

Lila : je rêve...
Cinq : moi aussi je suis ravis de te revoir la folle dingue.
Lila : t'es pas sensé être mort toi ?
Cinq : je dois avouer qu'on me l'avait jamais faite celle là. Et non, si je suis la c'est que je ne suis pas mort.
Lila : comment tu ..? Peu importe. Bon vous venez ? Les autres sont en bas.
Celia : déjà qu'annoncer la mort de quelqu'un ce n'est pas facile, mais alors la résurrection.

Je me leva et sentis automatiquement le bras de Cinq enrouler ma taille. Ma sœur soupira en levant les yeux vers le ciel et nous quittâmes la pièce. Je pense que j'étais plus stressé que le garçon à l'idée de voir la réaction de sa famille envers lui. Il me prit la main en faisant ce sourire dont il avait le secret.

Diego : alors ? Elle arr- ive...
Klaus : et merde je suis de nouveau sobre !
Vanya : Cinq ?
Klaus : ho ! Alors je ne suis pas le seule à le voir ? Génial ! Je suis de-
Luther : tu es vivant ?
Cinq : mais combien vont poser la question. Oui si je suis la !
Vanya ; désolé c'est juste que, ça fait bizarre.

Il sourit, pas son sourire arrogant, celui qu'il offrait à sa famille. Son pouce caressait la paume de ma main ce qui avait le don de me détendre efficacement.

Allison : comment tu..?
Cinq : a survécu ? Asseyez vous je vais vous raconter.

Tout le monde prit place dans les fauteuils et regarda le revenant. Il lâcha ma main pour croisé ses doigts en s'appuyant sur ses genoux mais s'assura que j'étais bien contre lui avant.
Vanya posa une main sur son épaule.

Vanya : qu'est-ce qui s'est passé Cinq ?
Cinq : et bien, quand je vous ai renvoyer dans le présent, les hommes armés se sont arrêter, déduisant que j'étais avec vous. J'étais allongé sur le sol parmi les cadavres de leur collègues et ils ont pensé que j'étais l'un d'eux.
Luther : d'accord mais et ta blessure ?
Cinq : j'ai eu de la chance, 2 minutes de plus et j'y passais. Mais Sissy est arrivé avec Harlan et il m'a vu dans le champ de bataille. Ils m'ont soigné et se sont occupé de moi.
Vanya : est-ce qu'ils ?
Cinq : ils vont bien oui.
Vanya : merci.
Lila : et comment tu es revenu dans le présent ?
Cinq ; de la même façon que je l'ai fait pour vous.

Il tourna la tête vers moi et je lui souris.
Ces derniers temps avait été chargé en émotion et- et quelqu'un titillait mes pensées. Je fronça les sourcils et me concentra sur la voix.

Je t'aime.

C'est toi le chat Où les histoires vivent. Découvrez maintenant