Rencontre avec un ange

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встреча 2 февраля в Дугнатсе,
пора воссоединиться с семьей.

Celia : Rendez vous le 2 février chez Dougnuts, il est temps de retrouver la famille.
Luther : c'est dans une semaine
Diego : d'accord mais c'est qui ?
Celia : ma famille. Après avoir fait des recherches, je viens d'apprendre que je les avais déjà rencontré. Et pas par hasard en plus. Quand j'y pense j'ai faillit... avec mon frère !

Les regards passaient de moi à Cinq, qui semblait soit totalement absent, soit entrain de réfléchir.

Allisson ; ça nous laisse une semaine pour nous préparer. Il est tard nous devrions aller dormir.

Tout le monde hocha la tête et partit au fur et à mesure se coucher. Je restais là, essayant de réaliser doucement. Ma famille, une sorte de mafia russe qui avait des activités douteuses dans le sous sol d'un centre commercial d'une ville paumé en Amérique. J'avais dû les aimer un jour mais je n'arrivais pas à m'enlever de la tête que... c'était eux les méchants.
Vanya s'approcha de moi. Je sortis de ma tétanie et leva doucement les yeux vers elle.

Vanya : ça va ?
Celia : je ne sais pas...
Vanya : tu vas dormir ou ?
Celia : je ne sais pas...
Vanya : tu veux les clés de mon appartement ? Peut être qu'un peu de solitude te ferait du bien, pour te recentrer.

Elle sortit les clés de sa poche et me les tandis.
Cinq, dont je n'avais pas remarqué qu il était encore présent, intervint.

Cinq : je ne pense pas que ce soit la meilleure idée de se séparer.
Celia : et je pense que je suis assez grande pour me gérer toute seule.
Cinq : j'aimerais bien voir ça.
Celia : il y a encore 20 minutes tu te foutais bien de ce qui pouvait m'arriver. Et puis tu l'as dis toi même, je suis dangereuse, alors je pense que ce soit mieux que je parte non ?

J'attrapa les clés et remercia Vanya. Avant de partir d'un pas rageur vers l'adresse qu'elle m'avait donné. Bon il était tard et j'étais seule et il faisait froid. Mais je n'avais pas envie de remettre les pieds dans la même maison que lui. Mais bon, comme il ne savait pas ne pas me materner plus de deux minutes il apparut devant moi. Ma veste à la main.

Celia : bordel Cinq tu ne sais pas me laisser tranquille ?! Je croyais qu au dernière nouvelle tu me détestais non ?! Alors continue de me détester et laisse moi faire ma vie !

Je voulu le dépasser mais il me retint.

Cinq : sauf que jusqu'à preuve du contraire, moi et ma famille somme impliqué maintenant.
Celia : je ne t'ai pas demander ton aide.
Cinq : mais je te laisserais pas faire le mauvais choix.
Celia : qu'est-ce que ça peut te foutre ?

Je le regarda dans les yeux. Il parut désarçonné par ma question. Je profita du fait que sa prise se relacha pour me dégager et partir.
Je ne voulais pas aller m'enfermer seule dans un appartement que je connaissais pas. De toute façon d'ici demain ma vie ne sera plus normal alors autant profiter de la nuit.
Je revint sur mes pas et chercha un bar qui n'avait pas l'air trop mal, quand j'en trouva un, je rentra dedans et m'assis au comptoir.
Il y avait une ambiance tamisée et une odeur agréable malgré le tabac et l'alcool.

Serveur : qu'est-ce que je vous sert ?
Celia : une vodka, s'il vous plait.

Il se retourna et me servit ma boisson. Je le remercia et commença à boire ma boisson en espérant m'empêcher de penser pour une nuit. Juste une nuit. Je m'appuya sur mon coude en fermant les yeux et me massant la tempe. Et vu qu'être une jeune femme seule semblait trop dur, un jeune homme s'assit à côté de moi.

??? : dure journée ?
Celia : si seulement... et vous ?
??? : si seulement...

Je rouvris les yeux pour faire face à un beau blond, les cheveux en bataille et les yeux foncés, presque noir. Il avait une sacré gueule d'ange mais un corps assez frêle. Même si il avait une prestance et un charme fou.

??? : je m'appelle Newt.
Celia : Celia.

Il me tendit la main que je serra puis Il accosta le serveur qui nous reservit les même boisson et bu ce que je devinais être du rhum. Il avait de bon goût.

Celia : alors Newt, qu'est-ce qui amène un si beau garçon que vous se soûlez dans un bar comme celui ci ?
Newt : je vous retourne la question.
Celia : mmm, c'est assez compliqué.
Newt : je pense être en mesure de comprendre.
Celia : je vous ai poser la question en premier.

Il sourit et j'avala une gorgée de ma boisson, laissant peu à peu l'alcool prendre possession de moi.

Newt : une dispute... avec mon copain.

Je leva les sourcils et l'invita à continuer.

Newt : ses parents n'acceptent pas vraiment qu'il sorte avec un garçon et le sujet est revenu sur le tapis à cause d'une conversation débile. Et comme un idiot je suis partit en claquant la porte au lieu d'essayer de l'aider.
Celia : vous l'aimez ?
Newt : pardon ?
Celia : Thomas, vous l'aimez ?

Il me dévisagea et réfléchit un instant.

Newt : bien sûr que je l'aime... mais je ne vous ai jamais dis comment il s'appelait. Comment le savez vous ?
Celia : ho et bien il y a un Tommy qui essaye de vous appelez depuis 2 minutes et je me suis dit que le nom le plus proche de Tommy qui devait sûrement être son surnom était Thomas.

Il regarda l'écran de son téléphone et soupira.

Newt : impressionnant
Celia : vous ne le rappelez pas ?
Newt : je ne serais pas quoi lui dire...
Celia : la vérité. Que vous l'aimez, que vous êtes désolé de vous être comporter comme un con pareil et que vous promettez de l'aider quoi qu il arrive.

Il me jugea un instant incrédule puis décrocha son téléphone qui recommençait à vibrer.
Je l'entendis se morfondre dans des excuses et avala cul sec la fin de mon verre avant d'un recommander un et de faire de même.

Newt : wow, il faut que tu te calmes ma belle.

Il prit mon 4e verre des mains et le reposa sur le comptoir. Je soupira.

Newt : quel âge as tu ?
Celia : en toute logique, 17 ans.
Newt : et pourquoi tu es ici ?
Celia : ... crise identitaire.
Newt : je ne pense pas que cela soit une raison pour se tuer d'une overdose.
Celia : mais c'est le meilleur moyen que j'ai trouver.

Il plongea ses yeux noirs dans les miens. Il n'y avait pas une once de méchanceté ou de malveillance dans son regard. Juste de l'amour et de la gentillesse. Ce garçon était un ange. J'en suis persuadée.

Newt : tu m'as aidé, alors j'ai envie de t'aider.
Celia : c'est gentil mais je pense que personne ne peut plus rien pour moi. A part moi.
Newt : alors fait attention à toi.
Celia : merci Newt.

Il m'offrit un sourire mignon comme tout et fit glisser un bout de papier sur le plan de travail.

Newt : c'est pour moi, et voilà mon numéro si tu as besoin de quelqu'un pour parler.

Je mis le papier dans ma poche et lui sourit en retour. Ce Thomas avait beaucoup de chance.
Il prit sa veste et me salua avant de quitter le bar. Oui j'allais me reprendre en main.
Mais pour l'instant, la solitude avait raison de moi et quand je quitta le bar quelque verres plus tard, j'étais totalement paumé. Je pense que je ne devais même pas marcher droit. J'essayais tant bien que mal de me retrouver dans les rues mais ma vision était trouble. Je tourna au hasard dans une ruelle mais voulu vite revenir sur mes pas. Sauf que maintenant j'avais deux hommes faces à moi et ils n'avaient pas plus l'air sain d'esprit que je l'étais.
Ils s'approchaient encore tandis que j'essayais de remettre de l'ordre dans mes pensées. 
Je n'eus pas le temps de réagir que l'un d'entre eu m'attrapa l'avant bras et m'approcha de lui.
Je le repoussa avec plus de force que je ne l'espérait en tentant de réagir. Ils parlaient mais je ne comprenais rien. Ils étaient de plus en plus violent mais j'étais hors de contrôle, et sans que je m'en rende compte, mon pouvoir jaillit de moi et les envoya valser contre le mur en face. Ils tombèrent par terre et je retenais la respiration. Ils ne se relevaient pas. Une larme roula sur ma joue et je me laissa à mon tour m'écrouler sur le sol avant de fermer les yeux.
De toute façon, je n'arrivais plus à penser.
C'est idiot.

C'est toi le chat Où les histoires vivent. Découvrez maintenant