Ce n'était qu'une histoire de temps

1.1K 55 6
                                    


J'étais assise en tailleur sur le lit, fixant un poing imaginaire. Ma respiration était tremblante et, je tremblai de tout mon corps en fait. Un an. C'est tout ce que la vie m'avait donné. Je n'avais eu droit qu'à un an de bonheur.

Cinq : hé... est-ce que ça va ?

Il s'assit à côté de moi et je me réfugia dans ses bras. Un frisson me parcouru et une larme roula sur ma joue. Ma mâchoire se serra et je me mordis les joues.

Cinq : c'est injuste je sais. Mais ce n'est pas la première fois qu'on arrêta l'apocalypse.
Celia : un an Cinq. C'est tout ce que j'aurais vécu en tant que personne. Tu sais ce que c'est un an dans une vie ? Parce que moi c'est tout ce que je connais.
Cinq : j'ai déjà vécu une vie, seul et dans l'apocalypse certes mais oui, je sais ce que c'est la valeur d'un an. Et je sais aussi que je ne veux plus être séparé de toi.
Celia : c'est égoïste non ?
Cinq : mais si ça me permet de te garder.
Celia : moi non plus je ne veux pas te perdre.

Je me blottis encore plus fort dans ses bras et inspira pour pouvoir m'imprégner de son parfum.

Cinq : il va falloir en parler au autres
Celia : j'aimerais en voir plus d'abord.
Cinq : ils pourraient t'aider.
Celia : Lila va surtout devenir hystérique
Cinq : même si je suis d'accord avec toi, elle a autant le droit de savoir que Diego ou Vanya.
Vous faites partie de la famille maintenant.
Celia : tu sais quand même que si tu n'avais pas poser la question je ne t'en aurais même pas parler à toi. Enfin pas avant d'être plus sûr du moins.
Cinq : et c'est une grave erreur. Tu dois me parler de tout Celia. Fais moi confiance.
Celia : j'ai l'impression de me faire engueuler.
Cinq : mais c'est le cas. C'est moi ton papa c'est clair ?
Celia : ok ça c'était très bizarre. Mais laisse moi essayer d'en voir plus d'abord.
Cinq : si c'est ce que tu veux.

Je m'acharnais sur la musique plus que je ne la jouais. Je m'énervais moi même et plaqua des accords qui cassèrent la mélodie.
Ma sœur qui était la seule personne présente dans la pièce sursauta et s'approcha de moi.

Lila : bon qu'est-ce qui ne va pas ?
Celia : tout va bien.
Lila : Lili, je lis en toi comme dans un livre-
Celia : écrit pour des enfants vraiment stupides. Je sais. C'est moi qui t'est appris cette phrase.
Lila : oui, après que tu aies lu dans mes pensées. Or moi je ne peux pas le faire, donc tu dois me dire ce qu'il y a.
Cinq : elle a raison Celia. Elle doit savoir. Ils doivent tous savoir.
Celia : et toi qui me parlais de confiance.
Lila : qu'est-ce que je dois savoir ?
Cinq : C'est la fin du monde dans 9 jours.
Celia : et je n'ai aucune idée de comment ni pourquoi.
Lila : et tu ne voulais pas m'en parler ? Ni même toi Cinq ?
Cinq : les ordres sont les ordres.
Lila : les ordres sont les ordres à partir du moments où l'on décide d'y obéir justement.
Diego : Quels ordres ?
Celia : et c'est repartit pour un tour.

Je leva les yeux au ciel en soufflant.
Après avoir expliquer à la famille ce qu'il se passait et avoir eu un débat de sourd...
Bah on était pas plus avancer qu'avant.

Klaus : vous vous voulez qu'on l'a encore fait ?
Cinq : il faut croire que la Directrice avait raison, ce qui devait arriver est totalement inévitable...
Lila : je ne penserais pas qu'elle irait jusqu'à là.
Cinq : on parle de la directrice là quand même ! J'ai travailler avec elle pendant 15 ans et-
Celia : Et moi j'ai bien été sa fille ! Et puis même je ne vois pas en quoi ça te regarde.

Je regretta automatiquement mes paroles et ferma les yeux en serrant la mâchoire. Tout le monde regarda dans notre direction en attendant la suite de la conversation.

Celia : Cinq je-
Cinq : je vois.

Il secoua la tête en pinçant ses lèvres et se téléporta je ne sais où.

C'est toi le chat Où les histoires vivent. Découvrez maintenant