PDV Celia :Je courais, espérant trouver une sortie ou n'importe quoi. Au détour d'un bureau, j'entendais des gens parler.
Cinq : menteur !
Adam : t-t-t. Calme toi, tu t'épuise pour rien. Tu devrais reprendre des forces, elle est remonté à bloque. Ho oui si tu savais. C'était déjà grisant de l'entendre crier d'horreur mais alors quand c'est de plaisir... et dans mes bras en plus. Elle me l'a dit elle même à côté tu ne valais rien... Tu vois, j'aurais pu attendre qu'elle te tue elle même mais, je vais t'épargner cette souffrance.C'en fu trop. Je rentra dans la salle et m'arma d'un vase, n'entendant plus que l'adrénaline dans mes veines et tapa Adam. Il s'écroula.
Celia : si un jour je dois crier dans vos bras, ce sera d'horreur.
J'haletais. Cinq releva la tête vers moi. Ses yeux brillaient... il pleurait ?
Je n'eu pas le temps de lui demander si cela allait qu'il se leva et se jetta dans mes bras. Il ressaierait son étreinte et enfui sa tête dans mes cheveux, il tremblait et eu un sanglot.
La scène me laissait de marbre. Cinq, pleurait, dans mes bras. Comme si en disant ces mots je réalisa, je passa mes bras autour de ses épaules, une de mes mains caressant ses cheveux.
Au fond, ce n'était encore qu'un enfant abandonné à son sort bien trop tôt.
J'aurais bien aimer lui chuchoter des choses rassurantes mais je n'étais pas vraiment douée pour les sentiments, et comme il ne l'était pas plus que moi et bien ça donnait ce drôle de mélange mais qui je pense nous convenait à tous les deux. Si il y avait un tous les deux.
Il me sortit de mes songes en s'écartant mais toujours en gardant un bras autour de ma hanche. Il plaça sa main sur ma joue et frotta une larme que je n'avais même pas remarqué.Cinq : qu'est-ce qu ils t'ont fait ?
Il me scrutait avec ses yeux. Ses beaux grands yeux. Non, ce n'était les yeux d'un agresseur. Un assassin peut être, mais cela ne pouvait pas être mon agresseur.
Je secoua la tête et ria nerveusement.Celia : ils... ils m'ont fait croire que c'était toi. Que c'était à cause de toi que j'avais perdu la mémoire et que c'était toi qui m'avait fait tout ça... ce soir là.
Il me regarda avec un regard abattu.
Je pense que pendant un moment j'ai douter, ou alors je refusais de me l'avouer mais cela ne pouvait pas être lui. Pas alors que... je l'aime ?Cinq : ils t'ont dit que c'était moi ?
Celia : je sais c'est complètement idiot !J'étais entre le rire et les larmes.
Ses yeux étaient toujours emprunt de cette peine que je ne pouvais expliquer. Il eu un sourire pincé. Je ferma les yeux et il posa ses lèvres sur les miennes. D'abord doucement, comme pour me demander l'autorisation. Puis m'embrassa complètement, déversant toute sa peine, sa rage et tout ce qui le traversait dedans.PDV Cinq :
Celia : ils... ils m'ont fait croire que c'était toi. Que c'était à cause de toi que j'avais perdu la mémoire et que c'était toi qui m'avait fait tout ça... ce soir là.
Je la regarda. Essayant de ne pas trembler. Ma mâchoire se contracta et mes lèvres se pincèrent.
Cinq : il t'ont fait croire que c'était moi ?
Celia : je sais... c'est complètement idiot !Comment ? Comment ne pouvait-elle ne pas comprendre ? Ne pas comprendre que c'était vrai. Que c'était moi. Que c'était à cause de moi qu'elle ne se souvenait plus de rien. Que la directrice s'était servie d'elle. Qu'elle soufrait autant. La peine du se lire dans mon regard. Mais encore une fois je préféra écouter mes pulsions. Je l'embrassa d'abord une fois, doucement. Puis ne pouvant plus résister à ce goût qui était devenu ma nouvelle drogue, je recommença. Pour une fois, je laissais mes émotions s'exprimer, la peine, la rage, et tout ce qui me passait pas la tête. Je l'embrassais à en perdre haleine, comme si c'était la dernière fois.
Comme si elle allait se mettre à hurler et à me haïr. Elle aurait raison de le faire. Mais maintenant c'est moi qui ne voulait pas la laisser partir.
Toutes les pièces étaient assemblée dans ma tête. Pourquoi la directrice m'avait demander d'aller m'occuper d'une jeune fille, innocente, pure et qui avait la vie devant elle. Pourquoi est-ce qu'elle voulait que je la laisse en vie. Je ne savais qu'elle perdrait la mémoire. Je pensais que le désir de me tuer l'arrangerait. Mais non. Elle avait été plus maline que ça. Que je sois rentré chez moi et ai retrouvé mon corps d'adolescent l'arrangeait bien au final. Tout le plan de base était échafaudé à la perfection. Et quand il s'est avéré foireux, elle est passer au plan b. Nous faire souffrir tous les deux. Elle avait toujours prévu le coup. Pas une seule fois elle ne s'était trompée. Comme si, elle avait toujours eu une longueur d'avance.~•~
PDV ext :Le jeune homme peinait à vaincre son adversaire. Il était plus âgé et entraîné que lui et avait quelque facilité. De plus, depuis qu'il avait perdu ses pouvoirs, il avait aussi perdu en force. Quand il arriva a le mettre KO, il souffla de soulagement. Peut être n'aurait il pas dû. En effet, lors du combat, il avait du reculé jusqu'au bord du précipice. Et même si lui tenait sur ses jambes, le sol ne pouvait pas en dire autant. Il chercha sa partenaire du regard, lui dire, la prévenir. Mais trop tard. Lorsqu' elle acheva le dernier des combattants, le choc contre le sol fut trop rude, et il craqua.
Quand la fille s'en rendit compte, elle releva la tête. Et c'est dans un dernier regard qu'elle vit son coéquipier fermer les yeux, une larme roulant sur la joue, avant qu'il ne tombe des mètres plus bas. Elle le savait et elle n'avait rien pu faire.~•~
PDV Celia :
J'étais exténué. Cinq n'ayant plus d'énergie à force d'avoir utiliser son pouvoir, nous dûmes rentrer à l'hôtel à pied. Je me demanda quand même ce que la femme de l'accueil avait dû voir dans sa vie pour ne pas être choqué à chaque fois que nous revenions en sang.
Je soupira de soulagement en rentrant dans la chambre. C'était l'endroit qui m'était le plus familier pour l'instant. Je m'assis sur mon lit en repassant et effaçant les deniers événements de ma mémoire. Soudain, une autre question vint à moi.Celia : Cinq ?
Cinq : mmh ?
Celia : on fait quoi maintenant ?
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C'est toi le chat
FanfictionQuand j'ouvris les yeux dans cette pièce blanche et beaucoup trop lumineuse, je n'étais pas à deux doigts de savoir ce qui allait se passer, ni ce qui s'était passé. « C'est toi le chat » et ses yeux perçant sont les seuls souvenirs qui me sont en...