Notre premier baiser

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Je redescendis dans la cuisine en évitant de regarder les cadavres dans le hall d'entrée.

Celia : où est Cinq ?
Allison : a la cave je pense
Celia : il y a une cave ? Encore plus en dessous qu'ici ?
Klaus : on découvre des pièces tous les jours ! Mais oui, c'est là que papa séquestrait Vanya et là que Luther l'a enfermé quand on a appris qu'elle avait des pouvoirs.
Celia : joyeux... je pense pouvoir trouver le chemin.

J'hocha la tête et sortit de la pièce.

Klaus : c'est de l'autre côté ! Deuxième porte à gauche il y a un ascenseur !
Celia : merci !

Je trouva effectivement l'ascenseur et entra dedans. Je frissonna, les énergies de cette pièce étaient, très désagréables. Je releva la tête quand il s'arrêta au sous sol et les portes s'ouvrirent. J'avança dans un long couloir sombre et glauque et poussa encore une porte. Il était là, de dos, regardant une pièce, tout aussi glauque, et un peu trop isolé.
Je sortis de la cage et m'approcha de lui.

Celia : c'est ici que tu prévois de te cacher en cas d'apocalypse ?

Il sourit faiblement en soufflant.

Cinq : et toi qu'est-ce que tu fais ici ?
Celia : je te cherchais
Cinq : pourquoi ?
Celia : te remercier... tu m'as sauver la vie, encore...
Cinq : et pourtant je ne suis pas si innocent dans cette histoire..
Celia : oui, d'ailleurs à propos de ça... je voulais te dire que je suis désolé..
Cinq : tu es désolé ? Toi ?
Celia : enfin ce que je veux dire c'est que, je sais que j'ai été assez dur avec toi et je m'en excuse mais je voulais aussi te dire que.. je te pardonne. Et j'aurais dû le faire il y a bien longtemps.

Il ne répondit pas, me restant de dos.

Celia : tu essayes de me faire payer toutes les fois où je t'ai laisser dans le blanc ou le fait que je dise ce que je pense te choque tant que ça ?
Cinq : vient la

Il me tendit un de ses bras et sans plus réfléchir je m'engouffra dedans. Il le referma autour de mes épaules et posa sa tête sur la mienne.

Cinq : moi non plus je n'ai pas été très.. loyal.
Celia : Dimitri m'a laissé une lettre
Cinq : ca non plus ce n'est pas loyal...
Celia : il me racontait.. la vérité dedans. Et il m'a fait réaliser certaine chose. Il disait...

Je le sentis se crisper et j'aurais parier avoir entendu son rythme cardiaque s'accélérer.

Celia : il disait que si il était autant... attachés à moi, c'est parce que je voyais le bon en chaque personne... et, il disait aussi que je devais continuer à vivre. Mais-
Cinq : je n'essaye pas de faire preuve d'affection pour t'entendre parler d'un autre.

Il se détacha de moi, et là violence avec laquelle il avait parler me surpris.

Celia : calme toi. Et laisse moi finir.
Cinq : pas pour que tu me dises que tu aimes quelqu'un qui de toute façon est mort !
Celia : je n'ai jamais dis ça et de toute façons, il n'y aucun rapport et puis même qu'est ce que cela peut te faire ?

Il ria en soufflant et levant les yeux au ciel.

Cinq : bien, finis alors !
Celia : ce que je voulais dire avant ta crise de jalousie c'est que toi aussi, tu devais continuer à vivre.

Je me rapprocha de lui, plantant mes yeux dans les siens.

Celia : Cinq, tu viens de vivre la fin du monde, deux fois. Puis tu m'as rencontré et je ne sais pas ce que c'est par rapport à l'apocalypse mais je ne dois pas être facile à vivre et là on vient de se débarrasser de mon dingo de frère. Mais maintenant on fait quoi ?
Cinq : on ?
Celia : oui on. Enfin Cinq ! Je n'ai plus de famille vu que la moitié qui vient d'essayer de me tuer est morte !

C'est toi le chat Où les histoires vivent. Découvrez maintenant