Don't wanna loose control

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PDV Celia :

Quand sa main remonta dangereusement vers ma cuisse, je l'arrêta. Lui retourna le poignet, ce qui le fit se lever. Un bon coup bien placé et l'envoya petre sur la table basse. Bah alors Max ? On sait pas se défendre.
Les deux autres hommes se levèrent et je me mis en position de combat. Le premier m'attrapa les bras alors que le deuxième m'asseyais de force. Sérieusement ? Je venais d'assumer le fils à papa et les deux chiens de gardes ne pensaient qu'a... me violer ?
Cinq mais où es tu quand on a besoin de toi ?
Leur poids m'écrasait et celui qui me tenait les poignets avait sa tête dans mon cou tandis que l'autre montait dangereusement ma robe. J'avais envie de pleurer mais ne craquais pas. Essayant de me débattre. Cela n'allait pas arriver. Cela ne pouvait pas arriver.

Cinq : lâcher la.

Les deux hommes se retournèrent et je souffla de repis. C'est pas trop tôt. Mais bon, je profita de leur moment d'inattention pour en frapper un au niveau de la gorge, se qui le fit reculer.
L'autre m'allongea sur le canapé, plus l'air décide de me tuer qu'avant. Deux autres hommes arrivèrent dans la salle au même moment pendant que leur patron fuyait.
L'homme blesser à la gorge prit Maxim et sortit rejoindre le chef en nous enfermant dans la salle. Bon. Que le combat commence.

Nous étions 2 contre 3. Cela devrait le faire.
Celui qui me retenait allongée avait ses mains autour de mon cou et resserrait de plus en plus fort. Je gesticulait espérant l'atteindre mais ma visions était troublé et je perdais mes forces.
A un moment, où je ne voyais et sentais presque plus rien, tout le poids de l'homme tomba sur moi. La pression se relâcha et ma vue revint. J'aperçus Cinq, une bouteille d'alcool brisée à la main, qui poussa le type inconscient d'un air rageur. Malheureusement, l'un des gardes qu'il avait battu était entrain de se relever et prêt à lui tirer dessus.

Celia : Cinq attention !

Il disparu. Je fus d'abord sonné et ressentis une pression. La balle que Cinq avait éviter était passé à peu de mon oreille. Il réapparut à côté de l'homme et lui arracha son fusils avant de l'envoyer par dessus le canapé sur lequel je du me baisser pour éviter de me prendre l'arme en pleine tête. Je repris mes esprits et me releva. Cinq se battant avec un des deux hommes encore conscient, je m'occupa de l'autre. La table me servit d'appui et je lui sauta dessus en enroulant mes jambes autour de sa taille et en me servant du collier qu'il portait pour l'étrangler. Il se fit basculer en avant me faisant faire une roulade par dessus son épaule. Heureusement, je sus me rattraper et me retourner avant d'éviter une droite. Une lutte moins collée serrée s'en suivie. Puis sans crier gare, mon don se mit en marche, l'envoyant s'écraser contre le mur en face, y laissant une belle trace de sang. Cinq planta un couteau dans le torse du dernier garde à ce moment là.
J'essayais de reprendre mes esprits, pour la 40eme fois de la journée. Mon don. Il était arrivé comme ça. J'arrivais de moins en moins à le contrôler. Ça me faisait peur. Ça me terrorisait. Me pétrifiait.

Cinq : Celia on bouge !

Il m'attrapa la main et l'instant d'après on était dehors. J'étais toujours dans l'incapacité de me mouvoir. Cinq, sans me lâcher la main, mit l'autre sur mon épaule et me demanda si ça allait. Je ne pu que le regarder dans les yeux.
Il hocha la tête et me tira à travers la ville endormie. Nous arrivâmes vite à l'hôtel où il m'assis sur mon lit. Je pense que je commença seulement à ce moment là a réalisé. A tout réalisé. La mort de maman. La mission.
J'avais faillit me faire violer. Les bagarres à répétition. Mes sentiments pour Cinq. Et mon don. Qui devenait de plus incontrôlable.
Et si c'était moi ? Et si je n'avais pas la force, ni la capacité de gérer tout ça ?
Cinq bougeait dans tous les sens, ôtant sa veste, nettoyant du sang, soignant une blessure. Moi je restait là, interdite.
Une larme roula sur ma joue. Puis une autre.
Puis elles furent rapidement inondées.
Surpris, mon partenaire se retourna et s'assis a côté de moi. J'essayais de parler, mais je ne s vais pas quoi dire. Il passa son bras autour de mes épaules en me demandant ce qu'il y avait.
Tout. Rien. Rien allait. Et puis plus je réalisais la situation actuelle, plus les souvenirs de cette soirée me revenait en mémoire.

Celia : il... il m'a attrapée et-

J'étais coupé par les sanglots. Cinq essayait de comprendre ce que je disais.

Cinq : qui ca ? Le russe ?

J'hocha la tête.

Celia : je me rappelle Cinq... je me rappelle ce qu'il s'est passé cette nuit là.

Sa tête devint grave et j'inspira un grand coup. Tout mon corps tremblait. Mon cœur voulait sortir de ma poitrine. Je voulais tout lui dire. Tout déballer. Partager la souffrance de cette nuit avec quelqu'un. Quelqu'un qui savait ce que cela faisait de tout perdre.

Celia : il m'a... il a murmure... « c'est toi le chat »... puis...

Je raconta tout en détail... pourtant chaque marque. Chaque mot. Chaque fois ou j'ai croisé son regard. Si vieillis par la vie. Celle qu'il m'avait retiré. Déverser ma haine, ma frustration. Ma peine, ma douleur. Tout.
Cela me faisait du bien. Cinq me faisait du bien.

Celia : et depuis je- ... je suis incontrôlable. Je n'ai que le souvenir de ses yeux qui me hantent dès que je ferme les miens...

J'étais à court de mots. Cinq me prit dans ses bras et je me laissa déverser mes sentiment.

PDV Cinq :

A mon grand regret, le puzzle finit par se complète dans ma tête. Cette fille, brisé. Était là dans mes bras et n'avait aucune conscience de qui j'étais réellement.

Cinq : moi aussi j'ai quelque chose à te dire.

C'est toi le chat Où les histoires vivent. Découvrez maintenant