Chapitre XVIII

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En média: I write sins not tragedie by Panic! At the Disco 🇺🇲

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Les rayons du soleil s'attaquent à mes paupières et me réveillent. Je me redresse et remarque que Daryl n'est plus là. Je m'étire, faisant craquer mes articulations, puis un frisson s'empare de moi lorsque la brise se lève.

« Tiens, mets ça. Dit Daryl qui vient d'arriver et me tend son poncho.

- Merci. Le remerciais-je en enfilant le vêtement. Et merci pour hier soir, sans toi, j'aurais chopé une pneumonie.

- Ne dis pas de connerie. »

Il tend ses mains devant moi, je les attrape et d'un geste de la part de Daryl, je me retrouve debout. J'ajuste le vêtement qui est un peu grand pour moi et heureusement qu'il n'y a pas de miroir dans le coin, parce que je n'imagine même pas la dégaine que je dois avoir avec mes cheveux sales et un poncho trop grand.

On rejoint les autres pour le petit-déjeuner, enfin, si on peut appeler ça comme ça. Je donnerai un rein pour des pancakes au chocolat, des muffins ou n'importe quelle pâtisseries.

Après notre petit-déjeuner de fortune, on se sépare en deux groupe. D'un côté, Daryl, Rick, Glenn, Maggie et T-Dog ont prévu d'aller faire du repérage dans le bâtiment de la prison, et pendant ce temps, Hershel, Beth, Lori, Carol, Carl et moi, nous sommes chargés de rester derrière le grillage, d'attirer les rôdeurs vers nous et de les tuer.

On se met tous en place, puis Rick donne le top départ et le premier groupe ouvre les grilles pendant qu'on attire les mordeurs en criant et frappant sur le grillage. Ils parviennent à ferme la porte qui mène dans une autre cour, mais ils sont vite attaqués par des rôdeurs qui portent un attirail anti-émeute. Ils parviennent à entrer dans le bâtiment après quelques minutes à batailler et nous, nous les attendons les bras ballants.

Glenn finit par revenir nous chercher. Il nous aide à transporter toutes nos affaires et nous traversons les différents couloirs jusque dans un bloc fraîchement nettoyé.

Les membres du groupes investissent les cellules en bas, mais comme les fenêtre sont surélevées, je gravis les quelques marches en fer et prends mes quartiers dans une cellule.

« Je ne dors pas là-dedans. Je prends la passerelle. » Déclare Daryl en s'installant.

J'observe l'agencement de la cellule et j'ai subitement l'impression de me retrouver à la place des condamnés. Je m'empare alors des deux matelas des lits superposés et les installe dans l'espèce de couloir devant les cellules. Demain, je vais essayer de virer les lits en ferraille scellés dans le mur et aussi d'autres trucs, pour faire de la place.

Je m'allonge sur les matelas qui sont dans un triste état, mais qui sont bien plus confortables que le sol dur ou les branches d'arbres sur lesquelles j'ai pu dormir durant ces derniers mois. Je regarde le ciel d'encre par l'immense fenêtre, mais les bras de Morphée s'emparent de moi. J'ai tellement d'heures de sommeil à rattraper.

Comme hier, c'est le soleil qui me force à me lever. Lorsque j'aurais réaménagé la cellule comme il faut, je vais devoir trouver quelque chose pour occulter le soleil.

Je délaisse mes matelas, entre dans la cellule et commence à la débarrasser des détritus laissés par l'ancien locataire. Je regarde ensuite quels matériaux ont été utilisé pour fixer les lits superposés au mur et c'est en regardant leur état que je remarque que je vais pouvoir les détacher facilement.

Je m'acharne sur la soudure et arrive à la détacher du mur et même à le démonter tube par tube. J'entasse les morceaux de fer dans l'une des cellules voisines, mais j'en échappe un et il tombe dans un fracas qui réveillerai un mort.

The Rose and The Arrow [Daryl Dixon X OC]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant