Chapter fourteen

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Je ne comprenais vraiment pas pourquoi soudainement, il me dit cette phrase. Mais j'avais encore envie de l'écouter de plus. Il faut qu'il puisse se vider de ses remords, tout comme moi.

" J'ai été un stupide et idiot frère qui manque à ses responsabilités. Si mère à voulu que nous ne soyons pas séparé, c'est parce qu'elle savait qu'étant ensemble on pouvait mutuellement s'entraider. Surtout à prendre soin de l'un sur l'autre. De plus que je suis le plus grand, j'ai manqué de discernement et de faire preuve de maturité. Comment ais-je pu être l'auteur de celui qui met la terreur dans ton coeur pendant que je pouvais être le protecteur ? Suis-je dépourvu de raison ? Non, je ne pense pas. Je ne suis qu'un pauvre con qui n'est pas digne d'être ton grand frère. Dit-il en laissant son poids sur mon épaule où il avait la tête posée. Je m'en veux également car je ne faisais que l'écouter sans y ajouter un mot. Pour moi la meilleure solution pour qu'il se sente mieux c'est se vider.

" je t'en prie petite soeur accepte mon pardon. J'ai tellement mal que je me sens impuissant pour affronter ton regard. "

" C'est pareil Raouf.  Dis-je en l'aidant à me faire face

Il m'observe à son tour afin de m'écouter dire ce que je veux dire.

" c'est pareil du fait que mon cerveau veux te pardonner mais mon coeur y refuse. C'est comme si une partie de moi, n'est pas totalement guérir de toutes ses peines que j'ai dû endurer. Je dis pardonner mais c'était pas le cas. Je t'avoue que je fais des efforts pour le ressentir dans le cœurs mais je n'y arrive pas. Mais, je pense que nous laisserons le temps s'occuper des choses. A la fin de cette lettre, j'ai compris que tu n'étais pas le seul avoir faillir à ses devoirs mais moi aussi. Je t'ai abandonné quand tu avais plus besoin de moi dans tes moments de complexe. J'ai été que ingrate à penser que j'étais l'unique à souffrir dans cette histoire. Alors si une personne doit bien s'excuser, c'est bien moi et non l'inverse." Terminant ma phrase en passant mes mains sur mon visage.

" Tu sais Sala, je pense que et comme tu le dis on a été coupable tous les deux. Mais il y'a une personne qui était plus concernait si nous en tenons du degré. Je t'avoue que je savais qu'au tréfonds tu n'avais pas encore accepter mes supplications, mais j'étais soulagé de savoir que tu fais des efforts pour une personne comme moi. Moi, je te pardonne Sala car tu le mérite pleinement. Je ne peux pas t'obliger encore moins précipiter les choses. Je vais attendre que le temps s'en charge puis couvre nos blessures.  Alors oublions ce passé puis avançons vers l'avenir. Dit-il en prenant dans ses bras.

En ces mots précis, je ne peux pas vous expliquer comment j'étais heureuse de cette étreinte. C'est comme si, j'avais de l'espoir que dès aujourd'hui la vie me sourira. Sans réfléchir je resserre mon frère puis mes larmes qui continue toujours de couler. J'ai la ferme conviction que ce jour viendra où nous serons tous réunis, père, mère, grand frère et moi comme une vraie famille insh'allah. Je l'espère. Dis-je cette phrase intérieurement en fermant les yeux.

" Je  crois que j'ai eu ma dose de sentiment là, faut qu'on aille se coucher car demain est un grand jour "

Je l'observe bizarrement comme surprise sur sa dernière phrase.

" Un grand jour, tu dis " Dis-je sous une forme d'interrogation même si elle ne paraît pas dans la forme.

" Effectivement alors tu dois dormir pour être en forme pour demain "

" Tu sais très bien que j'aime pas trop qu'on me fasse attendre sur les surprises.

" Je sais mais tu n'as pas le choix "

" Comment tu fais avec tes employés avec ton air toujours autoritaire. Oh les pauvres c'est sûr qu'ils galèrent comme pas possible.

" Tu le sauras bientôt "

Je reste figé sur cette phrase. Je ne sais pas si c'est vrai mais, j'ai l'impression que demain, j'y irai à... Non je ne pense pas il ne m'a jamais envoyer à son entreprise, puisqu'il  déteste exposer sa famille. Alors qu'est-ce  que ça peut bien être ?

" Bon, lorsque tu auras finis de réfléchir, tu peux aller te coucher. Bisous moi faut que je prenne un bain avant. Qu'Allah veille sur toi "

" Amin ainsi que toi "

Je me relève à mon tour pour en faire de même. Une fois dans ma chambre je me jette comme du grand n'importe quoi sur le lit. Je pense que c'est comme ça, je vais dormir car j'ai la flemme de me lever pour faire quoique ce soit.

[...]

Stand-up ! It's the time ! Stand-up ! It's the time ! I live the day, and you ? She doesn't live the day ? Stand-up ....

Je longe mon bras vers ce réveil qui ne faisait que raconter sa vie. Je déteste cette horloge, n'empêche qu'elle me réveille. Je l'observe d'un coin de l'œil puis vois qu'il est bientôt l'heure de la prière. Je me relève aussitôt puis passe dans la salle de bain avant de me préparer pour la prière. Une fois que j'ai terminé, je me dirige vers le couloir qui mène vers la chambre de Raouf. Dit qu'avant j'avais peur de me lancer sur cette voie, aujourd'hui je presse les pas avec impatience de pourvoir réveiller mon frère pour la prière.

" Euh... As salam aleykum Raouf, il est l'heure de la prière. Dis-je en frappant quelques coups sur la porte de sa chambre.

Il ne me réponds pas puis je commence à me faire des mauvaises pensées.  A-t-il dit qu'il à besoin d'un réveil humain ? Me dis ma conscience subitement.

" Je t'ai rien demandé toi, tu n' interviens pas sans permission. " j'essaye de me calmer car ça devient ridicule à chaque de penser qu'il va me repousser ou  encore, qu'il joue avec mes sentiments. J'en ai mare

" je n'ai mare donc laisse moi OK "

" Euh..Sala ça va ? " dit une voix derrière moi. Je me retourne puis vois mon frère habillé en qamis puis un verre d'un d'eau en mains. Il était tellement mignon.

" Ah ah ah riant ridiculement en passant mes mains sur ma nuque en terme de gène. Je vais bien ,très bien même "

" si tu le dis mais pourquoi j'avais l'impression qu'un moment, tu parlais seule?

Puff Raouf, tu ne pouvais pas faire genre comme si tu ne savais rien. Je dis quoi maintenant, que je parlais seule comme une folle ?

" Oh non c'était juste un truc pas important, mais je pensais que tu étais en chambre. " l'interroge à mon tour pour changer de sujet. C'était trop gênant.

" J'ai bougé un moment, j'avais envie de boire donc je suis allé m'en cherché à la cuisine.

" Compris mais je voulais t'informer qu'il est l'heure de la prière.

" Euh..  Oui merci allons-y ! Dit-il avant de retourner les talons en direction de la salle de prière.

Je le suis dans le silence puis nous prions ensemble. J'ai aimé ce moment et je te remercie mon Seigneur. J'espère que les débuts de notre proximité ne prendra pas un coup aussi vite.

J'ai pris moins de temps pour relire, alors désolé des incorrections.

Tout un long chemin : une naissance maudite Où les histoires vivent. Découvrez maintenant