Tout un long chemin : une naissance maudite

Chapter two

Je suis inquiète et confuse. Comment fais-je m'en sortis de cette impasse ?
Plongée dans mes pensées quand soudainement j'entends une voix audible me ressortir de ma réflexion.

Je me retourne d'où provenait la voix puis j'aperçois Raouf dans le salon . Mais apparemment, il n'était pas tout seul car un peu plus loin j'ai vu l'un de ses amis. J'avais le coeur remplit de rage. Lorsqu'il arriva à la cuisine, je ne peux m'empêcher de dire:

" je t'avais toujours dit si tu viens avec quelqu'un informe moi en avance Raouf "

Il ne m'a même pas jeté un coup d'œil puis se dirigea vers le réfrigérateur.  J'en ai plus que assez !
Ils me prennent pour qui ou dois-je dire quoi ? J'ai droit également à une considération. Je ne suis pas une étrangère. J'étais tellement en colère avec eux que tout ce que je voulais en ce moment c'est éclater en sanglots.

" Je te parle Raouf"

" je t'écoute " me lança avec exhalation.

" Tu sais quoi j'en ai assez de vos attitudes à tous les deux. J'ai droit à une considération et si c'est trop vous demandez ramener moi chez ma mère " Dis-je de colère.

J'avais presque les larmes aux yeux, il resta muet à m'observer sans émotion. Mais je me dis à quoi bon de parler de mes sentiments puisqu'il s'en claque. Je venais de lui exprimer mon mal mais il trouva juste un regard impassible à m'offrir.

J'essuie mes larmes puis me remet au ménage avant de lui dire:

" Je me voile, donc si tu veux envoyer tes potes à la maison arrange toi pour m'informer "

" Et donc ? C'est pas nouveau et si tu ne veux pas voile toi à la maison au lieu de te camoufler "

Puis il sortit. je fus restée sans voix après ces mots. Donc il savait que je portais toujours mon voile mais l'empêcha pas d'envoyer ses amis sans me prévenir.

Ce qui me rend plus perplexe, pourquoi il n'a pas tout dévoilé à notre père ? Avait-il une minorité de complaisance à mon égard ?

Je réfléchis sans savoir exactement pourquoi il agit ainsi? Je me rince rapidement les mains afin d'aller mettre mon hijab puisqu'il y a un autre homme ici.

Je sors de la cuisine en passant immédiatement au salon pour ne pas que l'autre m'aperçoive mais comment cela  peut-être possible ?

" Raouf tu peux pas gérer ta soeur pour moi là ? Tu sais que j'ai toujours eu des sentiments pour elle non?  "

J'ai senti mon coeur me lâché, c'était tellement grossière pour moi surtout gênant.  Comment  peut-il dire ces choses sans scrupule et même sans vergogne?  J'étais grave en colère mais ce qui m'a plus surpris c'est la réaction de mon frère.

" Tu veux une meuf va dans les Cassino ici c'est ma maison. "

Le sentiment j'avais en ce moment était partagé entre colère, joie, estime et doute. Je l'en veux toujours et j'avais pas besoin qu'il prenne ma défense. Il ne l'a pas fait jusqu'au aujourd'hui alors pourquoi faut-il joue un rôle maintenant ?

" Relaxe mec je badine juste "

J'entre dans ma chambre puis j'enfile un hijab avant de ressortir afin de me remettre avant que mon père vienne ajouter pour lui.

Juste me pourris la vie c'étaient tous leurs favoris.

Mais de mon plus grand désarroi ils n'étaient plus présents. Tant mieux mais j'élève pas si mon père doit le savoir alors il le saura et je crains que ce soit aujourd'hui.

[...]

Heureusement pour moi ils ont mis des heures à arriver. J'ai tout âpreté j'attendais uniquement mon père et ses invités.

Je lisais le qur'ane dans ma chambre. Cela me faisais un bien inexplicable mais ressenti j'oublie un instant ce monde ennuyeux et surtout celui ma famille.

Mais je vois sur l'écran de mon phone un appel entrant de Raouf mais il a du sou lui. On était dans la même maison il m'appelle en plus que veut-il me dire ? Je termine le verset afin de lui répondre

" Allô "

" Tu es sourde ou quoi ? On sonne à la porte.

Sur ces mots il me raccroche ça me disais plus rien tous ces insultes. C'était devenu des compliments pour moi à force de me le dire tout temps.

Je sors

" Oui j'arrive un instant "

J'avance à pas rapide vers la porte sans même jeter un coup à la caméra j'ouvre et me voilà face à ce que je redoutais le plus.