Chapter twenty seven

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_ Explique

_ Tu es fabuleuse car tu as su gérer les tensions. Malgré que tu étais la seule à souffrir face aux dits de père, tu as retourné la situation outre que les disputes. Ensuite je voulais dire une bêtise que j'aurais regretté certainement mais tu as encore une fois évité cela. Tu es merveilleuse.

Les mots qu'il me disait sont émouvants et doux. Sincèrement je ne savais pas que s'agissait de la sorte. Cependant, je ne peux pas nier que je me sens mal. Parce que j'ai appris une vérité qui me fond le coeur. Le poids de la vérité m'affaiblit. Comment vais-je réaliser ou appréhender que ma vraie mère, c'est elle je considère mère et que mon frère à une autre mère que j'ignore. Je n'arrive pas à concilier ces deux idées. Quelques fois vous êtes présentes physiquement et non psychologiquement. Vous pensez à tout et rien, votre esprit converge dans le néant puis le sentiment de manque et dépression vous anéanti. Voici - ci ce que j'éprouve en ce moment. J'observe le vide silencieusement puis une substance en forme de liquide glaciale se posa entre mes joues. Soudainement, je ressentis une forte compression à l'intérieur de la poitrine. Ensuite les battements cardiaques s'accélèrent à un rythme irrégulier. Je m'aperçois que je suffoquais. J'ouvre la bouche mais je comprends que c'était pas ce geste qui aurait facilité ma respiration.

_ Sala ! Effaré, il arpente les escaliers à grand pas dans une seconde approximative pour me rattraper.

_ Que y -a-t-il ? S'interroge t-il

Je tente de dire un mot mais c'était impossible. Le soucis qui m' incapable actuellement, c'est de pourvoir respirer normalement sans difficulté. Je resserre son poignet que je maintenais comme pour montrer mon mal. Il me plaça délicatement vers la place puis tente de mettre en exécution un massage cardiaque. Quelques secondes s'écoulent puis le mal persistait. Il essaya de me poser sur un côté à l'air libre. A cet instant, je me sentais peu soulagé mais le mal y était présent.

_ J'espère que ça ira pour l'instant. Attend j'appelle Mrs André

Trente secondes passa puis les portes du salon s'ouvre ou je vois un homme âgé venir vers moi. Il salut mon frère ainsi que père qui malheureusement venait de quitter la pièce après lui avoir présenté ses salutations. Peu importe, l'essentiel c'est que mon frère s'occupe de moi.

_ Attendez que je l'examine. Dit-il une fois proche de moi.

_ Vous pouviez ! Dit Raouf à son tour toutefois en me regardant avec inquiétude.

_ N' ayez pas peur, je veux vous aider. Dit lui que je vous connais et qu'elle ne devrait pas se méfier. Dit le médecin à mon frère

_ Oui ne craint rien, laisse le faire ! Avec un sourit pour m'encourager.

Lorsqu'il s'est rapproché de moi, mon premier réflexe fut un éloignement. J'avais peur qu'il me touche et j'ai peur des inconnus. Depuis toute petite, j'ai éprouvé ce sentiment avec chaque inconnu malgré que je ne connaissais pas bien les bases de la religion. Après l'encouragement de mon frangin, une lueur d'espoir m'engloutis puis je laissai fais le Monsieur.

_ Je suis le cardiologue de ton père ainsi que ton frère. Continua t-il pour m'informer de ne craindre.

Le cardiologue de la famille ? J'ouvre grandement les yeux vers mon frère. Et lui, il me sourit. Cela signifie que dans la famille nous avons un problème de coeur ? Et qu'en avait-il voulu m'en parler ?

_ Et bien! Dit-il un moment puis en se relevant pour faire face à mon frère.

_ Va t-elle mieux maintenant ? Raouf qui s'interroge

_ Mieux mais pas parfaitement. Bon, je vais vous prescrit une ordonnance pour le nécessaire. Puis nous en parlerons lorsqu'elle ira mieux. D'accord ! S'affirma t-il avec un sourire réconfortant.

_ Excellente journée à vous et à plus !

_ Encore merci d'être repassé Monsieur André ! En tendant le bras.

_ je vous en prie !

Raouf s'approcha de moi puis tenta de me faire bouger légèrement pour permettre que mon dos ainsi que mes jambes soient perpendiculaire au sofa.

_ Ça va ainsi, tu peux t'asseoir ?

_ Oui, ça va Al hamdulilah. C'est pas comme si j'ai perdu mes reins.

_ Tu trouves ça drôle ? M'interroge sous son ton qui semblait immuable dans sa phrase.

Je cesse le sourire qui s'affichait sur mon visage en raclant la gorge afin de prendre un air sérieux.

_ Désolé , c'est pas drôle !

_ Tu vas essayer de prendre la nourriture le temps que je revienne avec tes médicaments. D'accord !

_ Oui, compris !

_ Je t'aime. En posant un baiser sur le front puis s'en alla toujours inquiet

_ Moi aussi, allez vas y !

_ Okay je reviens plus vite que possible.

_ Okay Raouf va t- en! C' est un ordre dis-je le sourire aux lèvres.

C'était abusé, il se comportait comme si j'allais plus me relever de cette chute. C'est un mal respiratoire rien de plus alors j'en vois pas pourquoi faire tout un plat. L'essentiel c'est que je retrouve peu à peu la cadence. Mais sincèrement je ne pouvais pas cacher à quel point mon coeur s'emballe lorsque je crains le pire. Je me relève du sofa puis tente d'aller manger des aliments qui me feront du bien. J'avoue que je n'ai pas l'intention de mettre quoi que ce soit sur la langue car en ce moment, je pense à ma mère puis la souffrance j'endure depuis mon arrivé dans ce monde; surtout lorsque le coupable de tes souffrances est l'un de tes proches à fortiori qu'il s'agit de ton père. Un sacrilège ma parole.

Mais je n'arrive pas à me cerner qu'est-ce que je ne comprends pas dans la phrase " tu n'es pas ma fille ". C'est explicite et limpide alors faut que je me fasse la réalité une bonne fois pour toute. Il t'aime pas Sala. Sinon je ne peux pas comprendre malgré que j'ai eu un petit malaise, il a mit un rideau comme si rien s'est déroulé. Je veux l'oublier et l'ignorer comme il sait bien le faire mais c'est au dessus de mes forces.

J'ai pas assez d' audace pour le détester tout simplement je me refuge derrière une phobie de perdre mon père. Mais la question plus intéressante je me pose actuellement, l' ai-je pas déjà perdu mon père ? Qui est mon père ? Pourquoi ma mère s'est mariée avec ce monsieur qui l'aime pas ? Pourquoi on parlait d'un mariage sous contrat ?

J'ai donc réalisé que mes souffrances n'étaient pas fini mais qu'ils venaient de commencer. Je sais également que je n'aurai pas de réponses de la part de mon père, mais il fallait que je trouve un moyen à tout prix de trouver la vérité. Lorsque je pense que, tout temps je dois trouver des réponses sur moi, mon coeur se meurtri comme un aliment qu'on verse dans la poubelle. La comparaison n'avait rien à voir à celle de ma vie mais il fallait que j'exprime tant bien que mal l' abandon physique, psychique et émotionnel que m'inflige mon progéniteur.

En espérant de trouver les réponses sur ma personnalité, je jugea bon de prendre de quoi me remplir le ventre afin d'éviter le pire.

_ Que fais-tu ?

Je me retourne brusquement vers la voix puis fronce les sourcils peu à peu lorsque mon cerveau me dit qu'il est fou d'entrer chez les gens comme ça.

Tout un long chemin : une naissance maudite Où les histoires vivent. Découvrez maintenant