Tout un long chemin : une naissance maudite

Chapter seveten

- Je sais que tu es adulte maintenant et que tu veux faire ta vie. Mais je te n'empêche pas. Bien au contraire, je suis heureuse pour toi et fière. Mais c'est encore trop tôt pour moi de laisser père tout seul.

- De toutes les manières, j'avais envisagé cette option surtout ce raisonnement venant de toi. Je savais pertinemment que ta réponse serait négative. Mais je voulais te faire qu'en même connaître la demeure.  Dit Raouf après s'est relevé de sa chaise.

- Donc tu ne m'en veux pas ? Je demandais en retour pour savoir.

- Si partager ses pensées est un crime, alors je pense que nous serons tous des criminels. Négatif, je ne suis pas, mais maintenant suit mon raisonnement.

- Okay

-  Tu sais au moins qu'il te déteste ? Me demanda-t-il

- Il est inconscient

- Non répond par affirmation ou infirmation. Sais-tu au moins que  père te déteste ?

J'avais du mal à le dire bien que cela soit vrai. Comment le dire de ma propre bouche? Oui mon père m'aime pas. C'était très difficile pour moi.

- Oui, c'est le cas ! Avant de baisser la tête avec tristesse.

- Alors imagine que je te laisse toute seule à vivre avec lui.

Suite à cette dernière phrase, j'ai pris conscience que la situation est plus complexe que je ne le pensais. Si Raouf ne doit pas être à mes cotés, alors c'est sûr que je prépare ma propre mort. Je ne sais plus quoi dire ni comment me convaincre que ce qu'il disait avait une faille. J'essaye tant bien que mal de me dire que je peux trouver une solution, mais au tréfonds tout est vrai.

- Je pense que nous sommes appelé à mourir et que mon destin c'est ça. Je ne suis là que pour lui et je sais que insh'Allah père changera. Alors tant qu'il ne deviendras pas lui-même, je ne pense pas l'abandonner. Je sais que comparé à toi, je suis encore qu'une gamine donc j'aimerais pas que tu te fasse du soucis pour moi. Je peux gérer le coup.

- Tu ne changera jamais, toujours entrain de s'aventurier dans un sanctuaire qui te dépasse. Mais comme je le dis, chaque chose à une fin.  Okay, J'accepte et respecte ta décision. Mais je pense également ne pas m'éclipsé aussi. Je vais rester avec toi.

- Non Raouf, ne fais pas cela. Si tu dis me comprendre alors tu me dirais  pas cette phrase. T'inquiète je sais que avec l'aide d'Allah, je peux survivre alors ne ruine pas ta vie à me servir  de bouclier. C'est ma décision et j'assume donc je t'en prie ne me fais pas regretter mon choix.

Il soufie un grand coup avant de passer ses deux mains sur le visage puis levant la tête vers le ciel.

- Mais promet moi de venir chaque jour que tu voudras et que tu ne veux pas être avec lui.  Surtout lorsque tout va mal. Je vais m'en chargé qu'il accepte, sois en sûr. Dit-il avant de se rapprocher et me serrer dans ses bras.

- Je te promets Dis-je avant de sourire. Je vais te manquer

- C'est ça fait la fière, comme si on se séparait pour toujours.

- On ne sait jamais

- Bon je t'ai écouté, maintenant j'ai une offre à te faire.

- Oui je t'écoute.

- C'est simple, vu que tu ne travail plus et que tu as fais des études en  comptabilité, je voudrais que tu continues pour pourvoir avoir un diplôme rassuré afin travailler librement.

Oui, c'est vrai qu' il fallait que je pense à une autre option.  Vu que mon père refuse que je donne mes cours. Peut-être que le faite que je sois juste une simple prof du lycée, il n'aime pas. J'avoue que à un moment, j'ai pensé à arrêter puis continuer pour avoir mon expertise en comptabilité.  C'était une bonne idée qui m' enchante.

- Tu as parfaitement raison et je pense que dès la semaine prochaine. Je reprends les choses en main.

- Bien dit ! S'exclama t-il,  c'est ce que j'attendais de toi.

- Mais si père ne me laisse pas être prof du lycée acceptera t-il que je continue à la fac ?

- Il va l'accepter puisque je vais le convaincre.

- Insh'allah Dis-je rassurer.

- Tu n'as que 20 ans et je pense que tu pourras faire plein de truc puisque tu es intelligente et mature.

- Arrêt tu va me faire rougir

- Ok j'arrête dit-il avant laisser un  sourire.

Trois jours passés...

Cela fait déjà trois heures que je me suis levée afin de rendre la maison impeccable. Je sens qu'aujourd'hui ma journée va être remplir de surprise. Cependant, je reste positive. C'est le retour de mon père de son voyage d'affaire. Quant à mon frère, il est partit au boulot. Il a décidé de rester ici jusqu' au retour de père.  J'étais dans la cuisine entrain de faire le repas préféré de mon père. Bizarre dans mes habitudes récentes, lorsqu'il devrait rentrer, j'étais plus paniqué et remplir de peur. Mais aujourd'hui c'est tout le contraire. Je suis même impatiente de le revoir. Je pense connaître la raison. C'est simple, je sais aujourd'hui pourquoi, il agit de la sorte avec moi. Je n'oublie pas dans mes du'aas. J'implore le Seigneur toujours pour mon père.

Dans le silence de la pièce, tout à coup  j'entends mon portable sonné. C'est un appel entrant, je cours vers celui-ci pour décrocher mais je m'arrête dès que je vois le numéro. À ce moment là je sentais mon coeur explosé dans sa cage thoracique. Comment pouvait-elle m'appeler après ce qu'elle m'a fait?  Je sais bien ce qu'elle me dira et j'ai pas envie d'entendre.

- Allô ! Dis-je sans ajouter un mot.

- Salama, je suis désolé s'il te plait on peut se voir après ?

- Ça dépendra lou !

- Je sais mais s'il te plait, il faut que je te donne des explications avant.

- Ok comme tu veux, on se voit en fin de journée Insh'allah.

- Merci bien, bye !

- Bye...

Je me retourne à mes occupations en ayant toujours à l'esprit la  conversation que j'ai eu avec ma collègue. Je me demande pourquoi elle me parle d'explication.

- Bon j'ai d'autre chose à faire alors pas de temps pour la pause. Dis-je pour reprendre mon esprit.

Je me remets au travail afin de terminer. Je me demande bien à quelle heure rentrera Raouf ?  Car j'ai pas envie d'être la première personne que mon père verra. C'est vrai que je suis moins stressé mais j'ai toujours une peur de lui. Il faut s'attendre à tout avec père.

Une fois fini, j'observe la table puis mes lèvres s étirent pour laisser un sourire face à mes efforts spectaculaires. Je dirai que ici, c'est la table servir. Je cours me préparer car vraiment je ne sentais que la cuisine à plein kilomètres. Je n'ai pas eu le temps de poser mes pieds sur les escaliers, la porte afficha la présence d'une personne. Je me presse d'aller ouvrir et savoir qui s'est ? J'avance à un pas mitigé. J'hésite puis presse les pas en même temps. Je me demande si c'est mon père que ferais-je ? Mais si c'est pas dans ses habitudes de frapper après un voyage. Que dois-je faire ? Est-ce le moment de réfléchir mademoiselle ? Me répète ma conscience.

- Qui y est ? Dis-je une fois proche de la porte.

Je pouvais regarder à travers la caméra mais je ne voulais pas d'une surprise du genre où c'est mon père qui est arrivé. Alors pour me jouer ignorante vaut mieux que je ne regarde pas. Malheureusement, la personne ne réponds pas. Ça y est mon coeur venait de rater un battement. Je commence à me faire des idées obscures ? Si ce sont des braqueurs, des kidnappeurs  ou des ...

Mais bon sang tu es folle de penser cela Sala. Surtout en plein journée. Je pense que regarder par la caméra c'est une solution. Je me dresse sur les pointes de pieds pour observer. Mais je ne vois personne. À ce moment précis j'ai une envie c'est de fuir. Mais pour aller jusqu'à où ? Je prends mon courage à deux mains puis dis une nouvelle fois.

- Je me répète qui est là ?

Je reçois encore du vent en guise de réponse. Je n'avais mare alors j'ouvre la porte subitement, lorsque je me retrouve face à ce que je craignais.