Chapter forty six

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A la même occasion, j'observe mon père qui tente de plier ses genoux au sol. Comprenant, son intention, je me précipite à son encontre en l'aidant à se relever.

_ Non père ! Ne faites pas cela.

_ Si, il le faut

_ Tu es mon père !

Le silence s'installa entre nous.

_ Tu as été toujours forte. Affirma mon père après ce silence.

_ Honnêtement, vous  n'avez pas à agir de la sorte avec moi.

_ Laisse moi terminé, dit-il

Je le suis dans son mouvement puis il commença :

_ Sala !
Le mal je fais connaitre à ma fille est énorme. Un mal qui est très douloureux. Moi, qui suis ton père, je devrais être là pour toi. Mais, j'ai fait tout le contraire. J'ai piétiné ta foi, moi  le père exemplaire qui était cet homme qui t'a éduqué dans la religion. Salama, Pardonne ton pauvre père ! Pardonne lui car il est un être faible. 

J'observe mon père en sanglots. Je ne peux pas supporter mon père dans cette posture. Qui suis-je ? Non, je me précipite pour enlacer fortement mon père dans mes bras. Il resta sous le choc avant de me serrer encore plus fort dans ses bras.

_ Ya' Allah, pardonne mon père, tu es clément et miséricordieux. Accepte son repenti, je serais heureuse. Amin 

Je multipliais les du'aas pour lui car c'est le plus beau des pardons je peux lui accorder. Moi je suis humaine tout comme lui et je suis sa fille.

_ Père n'avez pas à me demander pardon mais juste vous repentir auprès d'Allah.

_ Qui pardonne pas aux hommes, ne peux demander pardon à Allah. Je t'ai blessé et je dois m'excuser c'est ça l'éthique et la sagesse.

_ Je t'ai pardonné depuis bien longtemps père.

Mon père me resserra encore plus fort de ses bras en faisant des du'aas pour moi. Notre étreinte durant longuement puis des minutes passèrent nous mettons fin.

_ Dès aujourd'hui, tu es libres d'adoration notre créateur, tu es libre de suis ta vocation, vraiment Qu'Allah ait pitié de ton père.

_ Amin qu'Il nous pardonne tous. Amin.

_ C'est un peu drôle que tout soit passé aussi vite. Dit-il a nouveau.

_ le plus essentiel pour moi c'est que tout soit réglé comme je le souhaitais.

_ Si tu es heureux, je le suis aussi.

En souriant, il me serre dans ses bras. Ces moments d'affection entre lui et moi m'ont manqué. Aujourd'hui, je me réjouis.

Je dirai que tous ces moments de peines sont restés derrière moi.  Je profite de l'instant avec lui.

[....]

Deux mois, deux semaines passés. La relation simple entre mon père et cette dame s'est améliorée. Les recherches sur ma fausse mère se poursuivent.  Quant à moi, j'ai pu relever mon défi et donc c'était l'heure pour moi de faire mes preuves. J'ai pu enfin réussir mes examens et donc, l'Université à laquelle j' appartenais, sélectionnait les diplômés pour les octroyés stages dans des meilleures entreprises où chacun fera ses preuves pour être accepté à l'entreprise sélectionné par le diplômé lui même.  Et oui, j'ai opté pour le grand lot.

Le goût du risque j'ai fini par l'avoir. Peut-être mes compagnons de tous les jours ont déteint sur moi.

Nous étions à la salle d'attente.
Je me faisais tout le film dans ma tête sur tout ce qui pouvait arrivée. C'était plus fort que moi.

Assisse dans la salle d'attente, j'ai les mains moites face aux diplômés dans la salle. Mon regard se fige vers le paysage laissé par fenêtres de la grande pièce.  L'esprit dans les réflexions , je me perds quand j'entends mon nom résonnait dans la voix d'une jeune demoiselle.

" je demande ici présente Mademoiselle sylar Salama

Je réponds instantanément. Elle me jette un regard qui en disait long puis souffle trois petits mots

" Suivez-moi Mademoiselle "

Les bruits laissés par nos pas étaient de plus une occasion de me faire comprendre que j'aurai mon sort entre mes mains une fois traversé cette porte.

Nous sommes dans le hall, nous dirigeons vers une porte éloignée de toutes les autres. A croire que tout me rappelle qu'il s'agit d'une épreuve surmontable car je ne compte pas sortir sans pêcher le grand lot et montrer mes performances. C'est mon challenge de me surpasser peu importe les risques. D'autant plus qu'il ne s'agit pas qu'un seul recrutement pour moi mais d'embauche avec des grands hommes d'affaires, alors j'ai pas intérêt à faire une gaffe.

Proche de la porte avec la dame, elle me dit :

" À vous de jouer " avec un léger sourire, elle s'en est allée.

Je suis  face à la porte, le coeur battant je panique. Je ferme les yeux puis reprends un grand souffle puis murmure en disant " Tu peux le faire " j'ajoute des du'aas puis touche enfin le poignet de cette porte. Présente de l'autre bout de la pièce j'observe une grande pièce de réunions près d'une grande table autour duquel des hommes de différents origines y étaient.

Je lâche ce faux sourire puis m'avance à ma table de présentation.  Je me dis a ce moment précis le plus important reste toi même et montre ce que tu as toujours fait et surpasse toi.

" Bonjour Messieurs et mesdames ! "

Aucune réponse de leur part. J'enchaîne mon monologue.

Tout un long chemin : une naissance maudite Où les histoires vivent. Découvrez maintenant