Chapter twenty three

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A mon réveil je ressentais une forte migraine au niveau de la tête.
Mes yeux étaient faibles puis mes paupières alourdies . J'étais sûre que des cernes étaient au rendez-vous. Durant cette nuit, je ne faisais qu' implorer Allah de m'aider.
Je me retourne afin d'observer le paysage que m'offrait la fenêtre de la chambre. Dès cet instant que mes yeux se posaient à l'extérieur, je vois deux oiseaux assirent côte à côte sur une branche.
Ils étaient si mignons et si proches. On pouvait remarquer qu'il s'agissait d'un mâle et une femelle.

_ Ils sont si heureux ensemble. Dis-je malgré ma voix désaltérée.

Est-ce une obligation votre relation où est-ce de vôtre volonté ? J'étais entrain de perdre la boule. Je n'étais plus moi même. Je souffre et mon souhait, c'est de disparaître sur la surface de la terre puis ne plus revenir. Comment a t-il pu me faire cela ? Pourquoi moi ? Pourquoi Sala ?

Je continue encore en sanglotant. Je maintenais fermement le drap afin de déverser toute ma rage, comme pour évacuer ma dépression ou cette peine qui me ronge.

_ Tu vas bientôt te marier à une personne.

Ce son de cette phrase me revenait avec toujours le même effet. Subitement, j'attrape ma tête en la secouant afin de me calmer. Je ne veux plus entendre cette voix. Je ne veux pas me souvenir de cette phrase. Non, je ne veux pas !

_ Tait toi! Je dis de te taire. " pleure " je ne veux rien savoir. J'irai nul part... Je ne ferai....." pleure" je ne ferai ...." sniff"

Je ne pouvais plus continuer ma phrase car les pleures avaient déjà terminer le sentiment que je ressentais.

_ Sala ! Sala ! Sala calme toi s'il te plait

_ Lâche moi , lâche moi , vous me détestez, vous ne vouliez pas mon bonheur... Vous ....

_ Chut! Je suis là ne pleure plus.

Je me laissai écouler dans les bras de mon frère. Je le resserre fortement afin ne ne pas le lâcher. Je me sentais mal et j'avais besoin de compagnie. Heureusement, il était là. Il resta auprès de moi jusqu'à ce que l'envie de dormir m'emporta avec lui.

[ ...]

J'ouvre les yeux encore une nouvelle fois puis je remarque la tête de Raouf près de la mienne. Je me redresse et comprends qu'il s'est endormit aussi. Le pauvre il n'a même pas eu le temps pour lui. Je suis qu'un fardeau pour mes proches. Je le sais et c'est ainsi. Je comprends mieux pourquoi père me veut loin de lui. Je fais que de gâcher leur vie. Pourquoi suis-je venue au monde ? Pourquoi ? Est-ce pour souffrir ou vivre dans ce monde comme un pion ? J'avais la rage contre tout que si je continuais dans cette lancée, je dirai des paroles et même des pensées que je regretterai.

Je ne suis pas heureuse de la vie que je mène. Cette épreuve deviens plus forte pour moi. Je crains de ne pas pourvoir garder cette sagesse. Je crains le pire. Il fallut que je reprenne mes esprits alors j'opte pour la prière, peut-être elle me fera du bien. Surtout que je suis en colère. Je me dirige vers la salle de bain pour accomplir mes ablutions, dès que je posais les pieds au sol pour me tenir debout, automatiquement je me sens écrouler vers ma gauche. Le vertige venait de me saisir. Je me débats puis m' accoste sur le lit afin de prendre l'équilibre puis j'assois. C'était la meilleure solution.

_ Est-ce que ça va ? Dit Raouf qui venait de se réveiller

_ Oui, al hamdulilah et toi ?

_ Je ne vais pas bien et tu le sais.

Évidemment, c'était juste stupide comme question. Mais il est le premier à poser cette question. Je pouvais pas faire autrement que de faire l'effort d'aller bien. Car je sais que rien ne peut changer cette idée de mon père. Lorsqu'il a une derrière la tête, personne ne peut le dissuader. Je crains que ce soit ma destinée.

_ Essaye de prendre ton bain nous irons, après à la demeure de père. Dit ce dernier en se relevant du lit.

_ Je ne veux pas y aller ! Le son de ma phrase présenta la frayeur d'une pauvre fille qui ne veut plus revivre un mal. Pour la première fois de ma vie, je refuse de ne plus jamais être avec lui. J'ai peur et je ne veux pas prendre ce risque. S'il se met à me frapper parce que je l'ai manqué de respect. Et, si il me prend de force pour m'emmener vers un chemin inconnu dans les bras d'un inconnu. Toutes ces suppositions pour échapper au mal qui est déjà celé. Il était surpris de ma réponse car il n'aurait jamais penser qu'un jour je dirai cette phrase.

_ Je ne veux pas le voir et je n'irai plus jamais là-bas. J'étais sur le point de verser des larmes.

Il se précipita de venir à ma direction pour me calmer.

_ Non non, ne t'inquiète pas. Je ne vais pas te déposer chez lui car c'est loin d'être mon intention. Mais je vais pour plus d'information, il faut puisse parler comme des altitudes pour se comprendre.

_ Alors vas-y toi ! Dis-je plus sereine que d'habitude

_ Sala, je sais que tu as peur mais c'est pas une raison de fuir ce que tu dois affronter comme une grande. Je ne vois pas parler avec père sans ta présence. La concernée c'est bien toi, et tu dois avoir plus d'information.

_ C'est vrai tu as raison. Dis-je déçue et peu rassuré.

_ Alors prépare toi !

_ j'ai compris

C'est sur cette phrase qu'il sorta. Je pris mon visage entre mes mains puis soufflant bruyamment l'air pour me calmer. Je dois avoir une réponse et c'est tout. Je ne veux pas rester dans l'ombre sans rien savoir. Il est hors de question qu'il me vende sans explication. Au moins, il faut que je joue avant que le jeu ne soit terminer.

Ça y est, j'ai prit le courage puis je me relève malgré la migraine qui persistait. Je prends mon bain et prier car je dois confier ma situation à Allah.

_ je suis prête ! Dis-je une fois au salon.

_ Okay , on peut y aller.

_ Euh... Tu sais que tu n'es pas retourné à ton travail. À cette heure tu travailles encore.

_ Tu penses trop à mon entreprise, je suis le patron et il n'y à pas plus important en ce moment que ta vie. En plus Stéphanie gère. Dit-il un peu gêné.

Je souris sur cette dernière phrase

_ Whats ?

_ Oh non, ne parle plus cette langue. Dis-je en rigolant

Il rigole à son tour car il avait compris un peu.

_ Tu sais tout toi !

_ parce que je comprends vite peut-être.

_ Oui, mais dit, Stéphanie elle ne doit pas vite rentrer ?

_ je la paie pour vite rentrer ?

_ Euh... Désolé monsieur

_ Déjà pourquoi tu me parles assez d'elle ces derniers temps ?

_ Euh... Pour rien, c'est juste prendre de ses nouvelles.

_ Okay, je pense que tu as son numéro alors c'est plus facile ainsi.

Là, j'ai compris qu'il était en colère. Il fait toujours ces genres de truc lorsqu'il se sent piger par une situation. De toutes les façons j'ai pas trop la tête pour te provoquer Raouf.

_ Désolé ! Dit-il une fois rendu compte de son comportement.

_ On peut y aller maintenant ?

_ Évidemment.

Tout un long chemin : une naissance maudite Où les histoires vivent. Découvrez maintenant