Je suis Raouf qui était juste devant moi. On marchait légèrement dans une direction que j'ignorais . Lorsqu'on lève les yeux, on voit la présence d'une belle fleure violette juste à côté de nous. Mes violettes de printemps , je parie. A quelques pas nous faisons face à une belle vue. Nous étions juste en face d'une maison extrêmement belle. Je dis bien, belle. À l'entrée on aperçoit de belles fleures. Je pouvais sentir son bon parfum dû au léger vent qui emporta son odeur. À un mot je me suis demandée, suis-je dans le même monde ? J'essaye de relever un peu plus haut mes yeux , lorsqu'ils
m'offre un beau paysage. Je dirai une maison de rêve. C'est une gigantesque maison en couleur grise moins foncé. Elle était une maison fait à l'Américain, c'est-à-dire qu'elle était en blanche. Les rebords étaient fait en blanc sombre.
Lorsque nous pénétrâmes à l'intérieur de la demeure. Je ressentis mon coeur se resserrer. Mais cette pression était particulière. Elle n'était pas comme le fait qu'une personne stresse ou qu'il à mal, mais bien au contraire une personne qui ressens l'envie de revivre. Une joie accompagnée du bonheur. C'est comme si ma vie allait être parfaite désormais. J'avais presque oublié le monde à cet instant. Je regardais de partout sans lâcher un petit détail à la demeure.- Tu viens ? Me tend le bras, mon frère qui m'invite à franchir l'entrée.
Donc pendant tout ce temps, je n'avais même pas bouger un pas.
- Où sommes-nous Raouf ?
- Chez nous, c'est à dire ma demeure qui est la notre.
- Hein ! Mais comment.... A quel moment... ? La vraie question ne sortait pas de ma bouge.
- Et si nous rentrons pour parler tout calment ?
Dis-je oui par la tête. C'est vrai que Raouf à largement ces moyens. Le soucis ici, c'était de savoir comment mon frère avait cette maison en sa possession sans toute fois me dire. Je l'en veux pas, non mais j'avais envie de comprendre. La demeure est tellement parfaite que je me dis que les mots pour la décrire seront vains.
- Je pense que si toi tu es le code de la maison comment nous pourrons aller et venir nous ?
Il rigole un moment puis me dis
- Elle est déjà enregistrer à votre non donc c'est pas un problème.
- Elle ?
- Oui proxy ,le logiciel de la maison.
Les portes s'ouvrent en laisant une vue agréable et spectaculaire. Un wow s'étirait sur mes lèvres et mes yeux pétillent.
- Après toi ! Me dit-il en m'invitant être à l'honneur.
- Merci dis-je un peu hésitante.
Je ne savais pas comment me comporter. Déjà que le luxe à l'extrême, je ne suis pas habituée mais je sens comme un vide en moi. Mais je ne sais pas vraiment quel est ce vide.
- Tu m'entends là ?
- Euh..tu disais
Automatiquement il fronce les sourcils face à mon attitude.
- Y-a-t-il un problème ? Car tu es dans les vapes.
- Non non aucun soucis je suis juste surprise. Je m'attendais moins à une chose de ce genre.
- je t'avais dire que c'est une surprise
- Et pour une surprise, elle l'est.
Après s'est installé convenablement dans le salon. J'étais couché dans le sofa sur le ventre puis à la main ma crème fraiche au chocolat moelleux. Je prenais le moment de siroter pour savourer ce moment paisible. Quant à Raouf il était assis sur léger plan de travail qui se trônait. Ce n'était pas un bureau de travail puisque j'ai vu, il est dans une autre pièce. Pour ne pas ne pas que l'ennuie prenne le dessus. Il jugera bon d'être auprès de moi. Mais depuis nôtre arrivée, je ne me suis même pas ennuyant. J'étais tellement dans mon aise. Il était entrain de travailler sur un petite note qu'il à reçu par son secrétaire sur son e-mail.
- Penses-tu que père va-t-il accepter de vivre avec nous ? Demandai-je subitement.
Il se relâche légèrement en s'étirant sur sa chaise avant de se retourner vers ma direction.
- Non, je ne crois pas et s'il ne veut pas je le comprends. Cependant, faudrait pas qu'il t'en empêche.
C'est vrai que père est capable de ne pas accepter l'idée que je parte. Je ne sais pas mais j'ai l'impression qu'il ne veut pas s'éloigner de moi. Il veut à tout prix, que je sois sous yeux où il aura la possibilité de contrôler mes faits et gestes.
- Mais ne penses-tu pas que c'est un peu lâche?
- Je crois que tout enfant est appelé, un jour à se séparer de ses progéniteurs.
Il avait tellement raison que après cette phrase, je ne dis plus rien. Raouf m'a fait savoir qu'il avait cette demeure et que cela faisait un an maintenant. Mais il ne voulait pas me laisser seule avec père. Ce dernier semble avoir eu connaissance de cette maison. Mais père à toujours été un homme de principe et je le vois mal être chez son fils pendant qu'il a sa propre propriété.
- J'ai pas envie de le quitter. Dis-je avant de me relever du sofa et regarder mes mains.
- je le sais mais...
- Mais rien, je pense que si nous sommes aujourd'hui ce que nous sommes, c'est grâce à lui et ses efforts de nous avoir soutenue tout ce temps. Alors le laissé seul, c'est être pas reconnaissant. Non je ne dis pas que nous sommes pas destiné à quitter le cocon familiale un jour, mais moi même si je le veux, je ne peux pas.
Il m'oberve essayant de lire dans mes yeux afin de comprendre véritablement le sens et la portée de ma phrase.
- Ne me regarde pas comme ça mais..
- Mais quoi ? Que tu penses que toute ta vie va se passer auprès de ton père ?
- J'ai pas di...
- Non écoute moi Sala ! M'ordonna dit-il fermement.
Je me surprend d'avoir sursauter face au ton autoritaire de sa voix. C'était la première fois que j'entends cette voix de Raouf.
- C'est bien de penser au bonheur des autres avant la sienne. Mais à un moment de la vie, tu vas devoir penser à toi également. C'est le principe. Encore moins je vois pas d'ingratitude en cela. Regarde par toi même, comment père se comporte avec toi tous les jours. Il est prêt même à t' abandonner sans vergogne si tu te retrouve dans une situation vitale. Il te répète toujours qu'il s'en fou et...
- Et c'est mon père ! Répliquais -je sans toute fois lui donner l'opportunité de dire un mot. C'est mon père et toi d'ailleurs. Que fais-tu de la dernière volonté de mère ? Ne penses-tu pas que c'est parce qu'elle sait que nous serons toujours la auprès de lui, qu'elle a décidé de partir ? Si il y'a aucune personne auprès de lui, c'est sûr qu'il fera des dégâts surtout qu'il n'est même plus lui. Je pense que c'est pas le moment de s'en aller. Quant à moi mon jour n'est pas encore arrivé.
Je ne sais pas si mes mots étaient idiots mais Raouf me regardais sans dire un mot. C'est comme s'il était submergé pas une autre pensée. Cependant, il avait les yeux rivés sur moi. Je ressentais les battements de mon coeur. Lorsque je pense que tous mes mots sont la triste vérité, je n'ai qu'une seule envie, c'est de pleurer. Ma destinée c'est de prendre soin de ma famille et la mienne n'a pas de sens d'exister. Je ressentais toutes ces charges sur mes petites épaules.
Je vous prie de m'excuser du retard de la publication. Bonne lecture !
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Tout un long chemin : une naissance maudite
RandomSalama est une jeune femme dont la vie est marquée par la complexité et la douleur. Séparée de ses origines et de sa mère depuis son enfance, elle se retrouve à devoir sacrifier ses propres rêves pour le bien-être de ses proches. L'influence néfaste...