Chapter twenty

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Je finis de mettre de l'ordre dans la cuisine. Je souffle un grand coup d'épuisement puis décide d'aller m'apprêter à sortir.

- Alors contente ?

Je l'ignore puis trace mon chemin en direction de la sortie. Mais il l'interrompt aussitôt.

- Où vas-tu comme ça ?

- ...

- Orh je pense que je commence à perdre mon autorité dans cette maison.

Je ne voulais pas rire mais c'était plus fort que moi que je me suis laissée tenter par le rire.

- Ah on ne me boude plus

- Bien sûr que si !

- Je peux savoir pourquoi ?

- Pourquoi tu parlais de m'envoyer de force chez toi ? On avait déjà en parlé, je pense.

- Donc tu n'as rien suivie aussi ?

- Tu me parle de quoi ? Tournais -je les yeux comme pour dire parle, je veux écouter et m'en aller.

- Ah comme les normaux peuvent ramener tout aux sentiments.

- Parce que toi tu n'es pas humain ?

- Peut-être dit-il en me regardant dans les  yeux.

- Je faisais que fausse impression depuis le début de notre conversation. J'avais anticipé sur tout ce qui pouvait ressentir. Je ne pouvais pas me permettre de balancer à la figure de père<< S'il te plait ,laisse Sala continuer à la fac " >> sans toutefois qu'il trouve à dire un truc qu'on le sait bien tous les deux. Ce fameux "non " Je sais également père aime bien qu'on lui force la main et la meilleure façon de le faire, c'était  de ramener le problème à son domaine.  Et  une dernière chose, père au fond ne veut pas être séparé de toi. Alors j'ai misé sur cette sensibilité pour parvenir à mes fins.  Il termina sa phrase les mains dans les poches.

Je reste sans mot face à l'intelligence de mon frère. Je ne pouvais pas penser que c'était la marmaille dont il a usé. Il faisait tout pour convaincre père qu'il n'était pas d'accord de son idée mais au fond, il le manipulait. Je dois me méfier de lui. Il est grave bizarre comme mec.

- C'est sûr que je dois être sur mes gardes avec toi.

Il rire face à mes propos

- Mais, merci infiniment grand frère.

Je l'embrasse sur la joue mais cette de tête mule passe sa main pour l'effacer.

- Beurk tu me laisse la salive sur la joue.

- Puff trop nul toi,  on appel ça un baiser sur la joue. On le fait pour exprimer ses sentiments à ses proches. Tu le sais ça au moins ?

- Non je ne te comprends pas.

- Bof, ça va mais merci !

- T'inquiète c'était un plaisir.

Il s'apprêtait à sortir de la pièce mais j'interromps  sa marche.

- Euh... Raouf je dois sortir dans quelques instants pour rencontrer une amie alors je te demande si je pouvais aller vu que père dort déjà.

- Tu peux aller mais

-  Mais  quoi ?

- Mais que je t'accompagne

- Non c'est une rencontre professionnelle alors tu ne peux y pas être

- Comment ton amie et toi avez vous une rencontre professionnelle ?

- Attend un instant,  tu me permets ou tu me refuses ?

Tout un long chemin : une naissance maudite Où les histoires vivent. Découvrez maintenant