Chapter twenty eigth

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_ Que fais-tu ici ? Dis-je méfiante et nerveuse.

Il m'observe sans scrupule de la tête au pieds. Je frisonne soudainement et plus il m'énerve lorsqu'il fait cela. Il me connait pas alors c'est quoi cette manière de dévisager des inconnus.

_ Tu es mal au point Salama

_ On se connait pas alors que me veux-tu ?

_ Yo, tu es sur la défensive, doucement lâche t-il un sourit

_ Tu ne sors pas tout de suite, tu vas regretter !

Dis-je en marchant en arrière afin de m'enfuir loin de lui.

_ Comment es-tu rentré ? D'un ton paraissant sévère.

_ J'ai sonné mais tu semblais   perturber donc je suis rentré, vu que la porte n'était pas fermée. Termina t-il avec un sourire aux lèvres.

Je ne sais pas pourquoi j'ai la rage et la panique en moi lorsque je suis en face d'un homme, surtout lorsqu'il représente un inconnu pour moi.  Enfin, pas inconnu car je me souviens de son visage sadique et son manque de scrupule qui l' abrite tant. C'était ce fameux ami de mon frère que j'ai pas apprécié dès le premier jour de notre rencontre. Heureusement pour moi j'étais en voile car saurait été certain que j'aurai fracassé sa tête dans une fraction de seconde. D'où il sort pour entrer chez les gens sans frapper. D'après ce qu'il disait mais je ne peux pas me fier à la parole d'un inconnu.

_ Si vous  ne sortez pas maintenant je vais appeler la police. Le menaçais - je pour qu'il sorte immédiatement de la maison, tout en ayant l'intention de créer une scène pour m'évader de cette pièce avec un homme qui me regarde depuis l'entrée de la cuisine. Il était arrêté à l'embrasure puis se met à rigoler après ma menace qui sembla convaincante mais superflue pour ce dernier. Il riait presque aux éclats.

D'un coup mon instinct de suivie s'éveilla puis je commença à m'éloigner petit à petit de lui, marche en arrière sans le lâcher des yeux. Mon regard est remplit de méfiance et de panique. J'avais pas d'autres choix de crier au secours puis mon père arrivera dans une éternité puis me laissa mourir sans brancher, ce qui était certain ou me défendre soi-même contre mon ennemi.

Je devrais trouver une solution car je tenais à ma vie. Lorsque mes pensées allaient vers cette phrase " Rouaf tu ne peux pas gérer ta soeur pour moi " mon univers s'écroula dans un laps temps puis la peur m'envahissait  soudainement.

_ Je ne savais pas qu'au fond tu étais drôle. Stéphanie à tellement parlé de cette facette de toi, surtout ton frère.

Mon frère ! M'exclame-je de sa phrase puis je comprends qu'il me connait de trop ce qui accentue ma crainte.

Je recule d'avantage jusqu'à ce que je me sens coincer par le îlot de la cuisine et mon dos toucha un ustensile de cuisine. Je repasse la main en arrière sur celui-ci pour le distinguer quand j'appréhende qu'il s'agissait d'une  poêle alors cette brillante idée m' est parvenue. C'est ce que j'appelle have an idea behind your head cette idée est la seule alternative que je peux tenter pour survivre. Je crois que je dramatise pour tout et rien cependant, je pense que mon attitude est justifié.

_ Père il y'a un homme dans la maison hurlais- je pour alerter son attention.

Mais j'ai vite compris que ce n'était pas nécessaire.

_ Ton père sortait lorsque je venais dit sa phrase révélatrice

Hein ! Que vient-il de dire ? Je suis seule dans la même pièce avec un inconnu, qui précisément a des fantasmes sur ma pauvre personne. Mon coeur s'accélère et je crains que mon mal revienne. Alors je faisais l'effort de ne pas trop m'embrouiller le cerceau puis cherche refuge après d'Allah intérieurement. Il m'observe comme abasourdi par mon comportement qu'il trouva étrange. Je ne pouvais même pas camoufler ma peur face à mon ennemi c'est pathétique comme réalité. Et s'il paraissait avec de mauvaise intention ? Non, soit optimiste c'est juste un ami de ton frère.

_ Dans ce cas, vous deviez sortir car je ne parle pas aux inconnus.

_ Je crains de vous décevoir,  je n'irai nul part si j'ai pas pu achever ma mission.

Ça y est, il venait de relever toutes mes doutes sur lui. Mes membres étaient plus stables ensuite je ressentais des picotements au niveau de l'œil. Est-ce la peur ou une expression à ma défaite face à ce dernier ?

Dans l'effroi, d'un geste habile et remplit de vivacité, j'ai réussi à prendre l'ustensile juste derrière moi en me diriger d'une vitesse vers celui-ci, mon geste d'héroïsme fut rompu sans même que je n'ai eu la volonté d'éviter sa riposte. Ce jeune homme venait de me prendre par la main en me neutralisant. Effectivement j'ai le bras gauche entre le dos puis le regard  vers la cuisine dos à lui. Je me mis à trembler de peur.

_ Tu ferais mieux de ne rien tenter de stupide

_ Lâche moi, me touche pas ! Rétorque - je  plus furieuse.

_ Je ne te veux pas de mal c'est ton frère qui m'a envoyé. 

Je ressentis mes épaules se rabaisser un moment et j'étais plus détendu.

_ Comment mon frère, explique toi

_ C'est ce que tu devrais dire plutôt  me dit-il de ton moqueur puis en me libérant de son emprise.

Je touche mon poignet afin de réaliser s'il n'était pas amoché car la douleur était présente.

_ Désolé, je ne voulais pas te faire du mal

_ C'est déjà fait donc qu'est-ce qui vous emmène ?

_ Ah on me tutoie plus

_ Tu es toujours remplit de sarcasmes ?

Il sourit sans rien dire. Quant à moi je faisais gaffe à mes dits et mes gestes.

_ Il m'a dit d' apporter tes médicaments car il a eu des imprévus.

_ Ah D'accord merci vous pouviez le déposer juste là.

_ Tu ne peux pas le prendre de mes mains

_ Je pense que c'est tout donc merci et rentrer bien.

J'ai jamais été moins accueillante et furieuse avec des inconnus, mais celui là il me pousse a être hors de moi. Il veut sympathiser impérativement et moi je ne fais pas sans raison avec une personne qui est sans vergogne à mon égard.

_ Pourquoi tu me regarde de cette manière ? Me questionne plus sérieux

_ Euh... Moi, non rien.

_ Okay si tu le dis mais c'est pas tout, ton frère dit de me suivre une fois pris tes médicaments.

Ça y est c'est quoi le problème de Raouf ? Il sait très bien que je n' appréhende pas trop une présence seul avec un homme. Tu parles mais c'est ce que tu fais en ce moment.  La conscience se mêle de mes affaires personnelles.

_ Compris mais je peux te rejoindre après

_ D'accord si tu veux que ton frère me vire.

_ Okay donc prenez place au salon

_ D'accord

Je me retourne pour prendre ces médicaments contre mon gré. C'était un vrai chant de bataille avant qu'ils atteignent mon œsophage. C'est mon deuxième ennemi les médicaments.

_ Fini ? Me questionne t-il

_ Oui, c'est visible non

_ Tu es bizarre comme personne

_ Garde tes commentaires pour toi

_ Ce n'est pas tout mais j'ai faim donc suit moi ou si tu veux être seule à galérer trouver l'entreprise de ton frère.

J'ouvre automatiquement les yeux et m'étonne de ses mots. Donc si je comprends bien je me dirige à l'entreprise de mon frère mais pourquoi ? D'ailleurs, comment cette tête de mule savait cela ? Ce qui est certain, c'est de me méfier d'un homme qui sait presque tout sur moi.

Tout un long chemin : une naissance maudite Où les histoires vivent. Découvrez maintenant