Tout un long chemin : une naissance maudite

Chapter fiveteen

" Depuis nous sommes dans la voiture mais j'ignore où nous allons "

" Est-ce qu'on peut être impatiente à ce pont ? T'inquiète tu le sauras dans quelques heures. Je suis sûr que cela te plaira.

" Espérons, de toutes les façons une surprise reste une. Donc je ne peux qu'attendre comme un bébé qui attend les bras de sa mère. "

" D'où revient l'impatience dit Raouf avant de rire.

" C'est pas drôle Raouf

" Okay, j'arrête mais je peux te donner qu'un indice. Nous n'allons pas à mon entreprise. Termina sa phrase le regard tourné vers moi.

Je hausse les sourcils car surprise, qu'il sait que j'ai pensé de l'entreprise puis m'interroge comment a t-il fait pour savoir ?

" Comment tu as su que...

" Tu pensais que nous irons à l'entreprise ? Termina t-il ma phrase.

Je lui fais les gros yeux pour lui dire un oui. Je veux en savoir plus.

" Pas besoin d' être un génie pour comprendre, au moment où tu me parlais de la souffrance de mes employés, j'ai aussi dis par la suite " tu le sauras bientôt" puis l'expression qui se lisait dans ton regard donna plus, à une personne qui ne pensait que c'était la surprise.

" puff on ne peut rien te cacher toi" avant de rouler les yeux ridiculement.

" je sais et quelques fois j'aimerai ne pas savoir les choses. Mais le jour où tu t' attends le moins, tu comprends tout de suite que tu ne peux pas tout savoir " dit-il avant de suivre la route du regard. J'ai même aperçu sur son visage une colère mélangée à du regret. À ces moments précis, je me demandais qu'est ce qu'il pouvait bien le mettre dans cette sensation ? Avait-il un mal ? J'en ignorais complément.

Nous arrivons à une rue que je n' ai jamais vu auparavant . A moment je me suis demandée où allons nous ? Y'a t-il des personnes dans ce milieu. Les ruelles étaient complément vides puis un silence perçant couronnait le tout. Elles étaient plus larges surtout très belles et salubres. C'est complément différent de l ' endroit nous avons quitté. Il avait presque aucun bruit. Quelque minutes de route puis on rate un carrefour pour se diriger vers la droite, tout en continuant sur la voie où je vois à ma droite écrit " propriéty of Doña Scott " je ne sais pas pourquoi mais mon coeur venait de rater un battement. Whats Doña Scott ? C'est bien la même doña la célèbre psychiatre dans tout le pays ? J'ai rapidement ramené mon regard vers mon frère, tout en ayant les grands yeux du à l'étonnement. Mais celui-ci trouve un rire à m'offrir.

" Attend attend Raouf tu me peux me dire pourquoi je suis dans ce coin et cette ruelle aussi bizarre mais top surtout Doña Scott ? Hein ! j 'avais l' impression de ne pas respirer un moment. tellement mes mots étaient rapide. le sentiment qu'on éprouve de vouloir savoir coute que coute.

Il ne pouvait que éclater de rire mais simultanément, il freine rapidement car il n'avait pas l'air concentré.

" Ouff dit-il al hamdulilah

" Al hamdulilah" passe une main sur ma poitrine.

" Trop de comédie en toi , tu as vu ton visage ? Dit-il en rigolant

Aussitôt je le suis puis c'est partit pour une folie de rire. N'empêche que de fois je me surprends d'être comique.

" Je pense que tu vas être plus étonné lorsque nous serons plus proche.

" Ça y est, j'ai eu ma dose de surprise, c'est pas fini Raouf ? S'il te plait dit le moi " les yeux doux "

" non, bientôt !

" Courage ta femme sincèrement ! dis-je subitement en croisant mes mains sur ma poitrine

" Merci, elle m'aimera tout comme toi

" regardez comme il se jette des fleures .

" laquelle déjà ? Dit-il en me provoquant

" la voilette du printemps

" Sala hmm c'est une fleure ça ? Automatiquement, j' explose en fou de rire. Son regard était tellement drôle, face mon histoire de la voilette de printemps. Il me suit également dans ma folie.

" Et voilà, je pense que nous y sommes. Dit-il en stationnant vers un lieu.

" On descend ! Demandai-je selon moi bien-sûr

" J'ai pas trop envie de me jouer monsieur le prof mais elle ne semble pas une question alors j'ignore est-ce une affirmation où un interrogatoire ?

" Raouf tu soules des fois tu sais ? Les questions rhétorique tu en connais ?

" Si tu le dis mais avec moi on

" oui on est bien précis et cohérent . Okay est-ce qu'on descend ici, cher Monsieur Raouf sylar ?

" Oui, on descend ici mademoiselle Sala Sylar !

" Sérieux il abuse mon frère.

" Bon est-ce qu'on peut avancer maintenant ?

Oui, on peut !

Raouf a toujours été une personne directe qui parle moins. lorsqu'on le connait pas, vous diriez de lui sur le coup de tête une personne  sans coeur et froid. je descends puis le suit en silence.

As salam alaykum à tous ! J'espère que vous êtes tous parfaitement en bonne forme. j' aimerais vous faire part d'une décision. C'est que chaque samedi, je vais publier un chapitre afin de vous donner le plaisir de suivre l'histoire. Merci bien et bonne lecture !