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Les éléphants d'Afrique : deux espèces, toutes menacéesPar | Publié le 26.03.2021 à 16h58 | Modifié le 29.03.2021 à 10h56 | 101PARTAGES
Confortée par des preuves génétiques solides, l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) officialise ce qui avait été confirmé par les scientifiques il y a quelques années : distinctes :
l'éléphant de savane (Loxodonta africana) ;l'éléphant de forêt (Loxodonta cyclotis).
L'organisme a en effet mis à jour sa liste rouge internationale, le 25 mars 2021. Jusqu'à présent, ces deux espèces étaient considérées comme une seule et même espèce et classée « vulnérable » à l'extinction. Important changement : leur statut de conservation empire.
L'éléphant de savane « en danger »
L'espèce la plus commune des éléphants d'Afrique, à savoir l'éléphant de savane, passe ainsi dans la catégorie « en danger » (EN). Auparavant, Loxodonta africana était considéré « vulnérable » à l'extinction.
D'après les estimations, cet éléphant aurait perdu au moins 60 % de ses effectifs au cours des 50 dernières années, principalement à cause du braconnage pour récupérer l'ivoire de ses défenses.
L'éléphant de forêt « en danger critique »
La situation est pire pour l'éléphant de forêt. Classé pour la toute première fois en tant qu'espèce à part, il entre directement à la pire place des espèces menacées de disparition : en danger critique (CR). Il s'agit de la dernière étape avant l'extinction dans la nature.
Éléphants de forêt. © Richard Ruggiero / USFWS
Cet éléphant a été particulièrement victime du braconnage pour son ivoire, réputé plus dur – et donc plus recherché – que celui de l'éléphant de savane. Il est aussi facilement traqué par les braconniers puisqu'il trace un sillage visible dans la végétation dense où il vit.
En plus de cela, l'éléphant de forêt se reproduit plus tardivement et moins souvent que son cousin de la savane. Les populations se renouvellent donc plus lentement, ce qui les expose encore plus à la menace que représente le braconnage. Une pointe ainsi que le faible taux de croissance naturelle des éléphants de forêt joue en leur défaveur et que l'impact du braconnage ne pourrait être surmonté qu'au bout de plusieurs décennies.
Au cours des trente dernières années, les éléphants de forêt ont perdu plus de 86 % de leurs effectifs. Présents dans les forêts tropicales d'Afrique centrale et de l'ouest – principalement au et au Congo –, ils ne croisent que rarement la route des éléphants de savane, plutôt acclimatés aux paysages ouverts de l'Afrique subsaharienne.
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bouleversement Naturel
ActionJe suis abonnée à pas mal d'associations naturelles dont je partage les échanges sur facebook et tweeter, mais les choses étant de plus en plus alarmante actuellement j'ai pensé également les transmettre sur Wattpad et j'ai décidé de créer ce livre...