Chapitre 30 : Alyssia

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Lauren, j'en ai marre... tu sais j'essaie d'être heureuse j'essaie d'avoir cette joie que vous avez toi et Esther et même Azalée vous êtes...

Elle marmonne des paroles inaudibles tandis que je caresse ses cheveux, elle a la tête posée sur mes genoux.

— Lâche prise.

— C'est plus facile à dire qu'à faire.

— Si tu ne fais pas ça tu ne pourras jamais commencer ta vie, si tu ne lâches pas prise et que tu ne laisse pas Dieu prendre le contrôle, il n'y aura aucun début.

Des larmes ruissellent sur son visage, elle se relève et les essuie lentement.

— Est-ce qu'il m'acceptera comme je suis ? J'ai beaucoup trop de péché

— C'est justement pour ça qu'il est là. On était tous sale c'est justement pour ça qu'on doit s'approcher de lui, pour qu'il nous rende pur.

— Je sais pas comment faire, Lauren c'est trop dur, je peux pas ! Hurla-T-elle en pleurant. J'ai des cauchemars qui ne cessent pas, j'en ai marre tu comprends !

Je la prenais dans mes bras, elle pleure à chaud de larme. Je n'ai pas pu m'empêcher de laisser échapper quelques larmes aussi.

Seigneur, ce spectacle est horrible. La souffrance qu'elle endure me glaçait le sang.

— Viens on va prier. Je t'assure que tu seras changé, il faut juste que tu lui donnes tout ton fardeau.

J'avais la conviction que si elle le voulait elle pouvait arranger tout ce désordre et accepter Christ.

Je lui pris la main et on pria. Petit à petit elle se calma.

Mon Dieu je t'en supplie aide-la

Merci. Murmura-T-elle

— Je vous ai enfin trouvé.

Mon frère s'avançait vers nous, Audrey fuyait son regard, elle doit être gênée...

Il lui tendit la main et elle portait timidement son regard sur lui.

— On y va ? Lui demanda Loïc.

Elle acquiesça plus il l'aida à se lever. Loïc est incroyable, je suis tellement fière d'avoir un frère comme lui. Audrey a vraiment beaucoup de chance de l'avoir.

— Lauren tu viens avec nous ?

— Non ça va je vais rester encore un peu.

—•—

Il était presque minuit et la fête bâtait son plein, les gens profitaient de cet ambiance féerique et moi j'étais épuisée à en crever. J'avais juste envie de rentré chez moi, je regrette de ne pas avoir accepter la proposition de Loïc à ce moment là.

— Raphaël on peut rentrer je ne me sens pas très bien.

— Bien sûr.

Nous nous apprêtions à nous aller, enfin ! Au moment où nous atteignions la sortie, Ismaël fit à nouveau son apparition.

— Vous vous en allez ? Demanda-T-il

𝐋𝐀𝐔𝐑𝐄𝐍.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant