Chapitre 60: Ashley Presley

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LAUREN

Je n'arrive pas à digérer le contenu de cette vidéo, mes yeux sont remplis de tristesse et mes larmes ne restent pas en marge, je ne peux même pas aligner deux mots. Comme quoi il faut peu de chose pour que tout s'écroule.

Mon père est un meurtrier.

— C'est absurde, cette femme est complètement folle. Lança Loïc fou de rage.

— Nous devons leur en parler maintenant. Ajouta Ismaël qui gardait son calme légendaire. Mais je voyais qu'il était scandalisé, abasourdi.

Mais comment faisait-Il pour avoir un tel sang froid ?

— Mon Père N'est. Pas. Un. Meurtrier. Ajouta-T-il avec plus de colère.

— Arrête ça suffit Loïc. Hurlais-je

— P*tain comment tu peux rester aussi calme, elle accuse nos pères de quelque chose d'aussi horrible et tu ne dis rien. Ajouta-T-il à l'égard d'Ismaël

— Je suis tout aussi affecté que toi mais la colère ne va rien arranger, utilisons plutôt nos neurones au lieu de pester. Il faut entendre leur version de l'histoire.

Cela avait suffit à calmer mon frère qui ne tenait plus en place.

Cette histoire impliquait aussi bien la famille d'Ismael que la mienne. Cette vidéo relatait l'origine de l'enfer que nous vivons présentement et la véritable identité de cette femme.

Ashley Presley, la fille de la maîtresse de mon Père.

« William Dassault et Louis Winter sont les responsables de la mort de ma mère »

Je n'arrive pas à me sortir cette phrase de la tête. Et je ne sais tout simplement pas quoi penser à cet instant précis.

J'ai une boule dans le ventre et une très grande douleur à la poitrine, j'ai l'impression de perdre pied...

Le sol n'est plus qu'une chose abstraite, trop loin pour l'atteindre. L'air ne parvient plus correctement à mes poumons.

J'étouffe dans cette pièce... je suffoque.

Ma vue est troublée par les larmes qui ne cessaient de couler depuis tout à l'heure.

Ils avaient remarqué que je n'allais pas bien.

Une crise d'angoisse ? Je n'en avais pas eu depuis la mort de maman.

Mes pensées sont bouleversées, la peur a envahi tout mon être et l'hyperventilation n'aide pas du tout.

Ils se précipitent autour de moi essayant de me calmer. Mais c'était peine perdu, il y avait comme un étau invisible qui se resserrait autour de ma poitrine plus j'essayais de dégager mes poumons.

Loic sait très bien comment s'y prendre dans cette situation, je faisais souvent ce genre de crise au collège, et mon grand frère était le seul qui réussissait à me calmer.

Ismaël me prend dans ses bras et me parle avec douceur pour me calmer tandis que mon frère me tient la main. Je tremble comme une feuille et le seul bruit qui me parvient audiblement est le battement frénétique de mon cœur.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 13 ⏰

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