Je ne pensais jamais devenir aussi proche de lui, mais Dieu m'a montré que rien ne lui était impossible.
On vivait à quelques pattés de maison l'un de l'autre et avant qu'on ne s'adresse la parole je le voyais très souvent au parc avec le même groupe d'amis qui l'influençait très négativement., il avait des bleus sur les bras ou le visage mais je ne me doutais pas de ce qu'il vivait.
J'avais l'impression de voir une tout autre personne quand je ne le connaissais pas. Il était souriant et prenait soin de sa sœur mais à l'école c'était le cliché parfait du persécuteur idiot et odieux.
Mais je ne l'ai jamais détesté, c'était dur, il était infernal mais j'ai préféré marcher par la Foi, Dieu me mettait à cœur d'insister lorsqu'il agissait de la sorte, et j'ai vu la puissance de Dieu se manifester, ce n'est pas encore terminé mais son cœur s'est adouci.
Et un jour comme un autre quelque chose de terrible a boulversé sa vie qui n'était pas déjà toute rose...
• Flashback
Les sirènes de police et des ambulances se succédaient dans ce quartier qui était aussi paisible qu'une prairie, je me demande bien ce qui a pu arriver pour qu'il y est autant de raffuts. Il était 2heures du mat et j'ai été réveillée par des coups de feu abominables.
— Papa qu'est-ce qui se passe ?? Demandai-Je inquiète
— Restes à l'intérieur Azalée surtout ne sort pas !
La réaction de mon père m'inquiétait encore plus, j'essayais tant bien que mal de comprendre ce qui se tramait en regardant la scène par la fenêtre. Je vis les ambulanciers emportés deux corps sur un lit dans des sacs mortuaires. Et un 3e, c'était Assane qui avait l'air gravement blessé, il était inconscient, sa sœur quand à elle sortait de la maison recouverte d'une couverture et accompagnée de deux policiers, elle avait l'air horrifiée. Cette scène morbide me glaça le sang.
Je me mis à prier de toutes mes forces qu'il ne lui arrivent rien et heureusement j'ai été exaucée.
Le lendemain je suppliais mon père de m'accompagner à l'hôpital pour rendre visite à Assane. A contre cœur il accepta.
— Êtes-Vous de La famille du patient ? Demanda la réceptionniste.
— Non nous sommes voisins. Répondit mon père
— Nous sommes désolés seule la famille est autorisée à voir le patient.
— S'il vous plaît madame, ces deux parents viennent de mourir et sa sœur est encore jeune. Insista-T-elle
Par la grâce de Dieu elle finit par accepter avec l'autorisation du médecin.
Je rentrais doucement dans la chambre de Assane, mon père m'attendait tout près. Il ne dormait pas mais son regard était vide, comme s'il ne ressentait aucune émotion ni douleur. Il ne me remarqua même pas lorsque j'entrais.
— Assane ??
— Qu'est-ce que tu fais là ? Demanda-T-il sèchement.
— Je suis venue voir comment tu allais.
— Je vais bien dégage maintenant.
— Je suis désolée pour tes parents.
— Pas moi.
Sa réponse me choquait terriblement, ses deux parents venaient de mourir d'une manière aussi tragique et il n'éprouvait rien ? Grâce à Dieu je compris qu'il était vraiment malheureux mais qu'il s'armait d'une fierté si grande qui lui servait de protection.
— Pourquoi t'es là ! Tu devrais te réjouir, celui qui te pourrit la vie à bien faillir mourir aujourd'hui. Lança-T-il
— Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent. Tu n'es pas vraiment mon ennemi mais c'est un peu pour ça que je suis là
— Laisse moi tranquille va-T-en maintenant.
— Non, je vais rester avec toi. Je ne t'ai jamais détesté et je ne le ferai jamais, Dieu est là pour toi et je suis prête à l'être aussi.
— Où est-ce qu'il était lorsque mon père me battait tous les soirs à Noël et pour mes anniversaires? Où est-ce qu'il était lorsque ma mère devait servir de bouc émissaire lorsqu'il essayait de faire du mal à ma sœur ? Où est-ce qu'il était lorsque ces hommes sont venus défouler la haine qu'il avait contre mon père en tuant ma mère et en détruisant encore plus ma vie ? Dis moi ! Hurla-T-il pendant que des larmes s'échappaient de ses yeux rougeâtres.
Depuis ce jour, je n'ai jamais cessé de l'épauler, jusqu'à ce qu'il s'adoucisse et que nous devenions amis.
Bien qu'il ait encore des séquelles de tout ce qu'il a vécu, le changement que Dieu a opéré jusqu'à maintenant me donne énormément d'espoir.
Quelques jours plus tard il déménagea chez son oncle avec sa sœur, je ne le voyais plus mais on parlait chaque jour.
—•—
— Réponds est-ce que tu as bu ? Demandai-Je encore une fois
— 2 ou 3 verres
— Okay.
— Je sais que je t'avais promis mais je te promets que c'est la dernière fois.
— Je sais, tu y arriveras un jour si tu laisses Dieu faire ce qu'il doit faire.
— C'est sûrement la solution mais avec tout ce que j'ai fait je ne pense pas qu'il puisse faire quoi que ce soit
— Il ne pourra rien faire si tu restes bloqué avec ce genre de pensée ! Il s'agit de Dieu ! Pas d'un être quelconque tu sais.
— Merci Mon ange gardien!
Il me tira vers lui pour m'étouffer à nouveau avec ses grands bras et je lui répondis finalement.
— Je vais y aller j'ai des affaires à gérer.
— Fais attention à toi ! Hurlai-Je pendant qu'il s'éloignait
— Je t'aime aussi ! Répliqua-T-il.
Je me retournais afin de rejoindre les filles lorsque je les aperçus perchés dans des buissons, elles tentaient lamentablement de se cacher.
— Je vous ai vu vous savez !
— Saluuut ! Lança timidement Lauren
— Ce n'est pas du tout ce que tu crois. S'expliqua Esther
— Oh et qu'est-ce que je crois ! Rigolai-Je
— Qui c'était ce gar ? On n'entendait pas correctement ce que vous disiez ! Balança Audrey sans délicatesse, Esther et Lauren la reprirent rapidement pour essayer de masquer quelque chose d'aussi visible qu'une montage au milieu d'un désert. Je rigolais face à leur tentative exagérée
— Euh je veux dire, tu tardais donc on s'est inquiété. Reprit Audrey.
— C'était un ami. Il voulait me voir.
— C'était Assane ?? Demanda Lauren
— Oui oui
— Eh bah dis donc il est beau ce Assane ! S'écria Esther
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𝐋𝐀𝐔𝐑𝐄𝐍.
عاطفية『 Lauren a grandi dans une famille divisée mais heureuse, comme tout le monde, elle a connu des hauts et des bas, les difficultés de l'adolescence et tout ce qui s'en suit... Plus de bons moments que de mauvais grâce à la présence de sa sœur, sa mèr...