Chapitre 40 : jealousy

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Je pris un grand souffle avant de planter mes yeux dans les siens aussi noirs et brillants que des onyx.

— En fait je voulais juste te dire que je t'aime beaucoup et je tiens à notre amitié, tu es une personne magnifique et Dieu t'a béni. Il me bénit aussi parce que je te connais.. Merci... d'être là pour moi.

— Wow, merci, je tiens beaucoup à toi aussi princesse. Dit-il en me prenant la main

Malgré tout ce que j'ai appris aujourd'hui je me sentais en sécurité avec lui, mon cœur s'emballait juste à l'idée qu'il soit avec moi. Je sais que je peux compter sur lui. Mais je ne pouvais pas lui cacher ce que je savais.

— j'étais avec Mélissa aujourd'hui, et elle m'a tout dit sur votre... relation.

— Qu'est-ce qu'elle t'a dit exactement ?

— Tout.

— Je vois. Dit-il en enlevant sa main de la mienne.

— Mais c'était il y a longtemps. Fis-je pour détendre l'atmosphère x

— Oui et je n'en suis pas fière.

— Dieu est merveilleux, la personne que tu es maintenant est une preuve de sa grandeur.

Ses yeux noirs s'accrochaient aux miens, un sourire triste étire des lèvres, il s'approche ensuite de moi et pose un léger baiser sur mon front.

Mon cœur rate un battement, je reste figée un moment ne sachant où me mettre, calme toi c'est comme avec Loïc, ton grand frère, parce qu'Ismaël n'est rien de plus qu'un grand frère et un très bon ami !

— Tu es une personne merveilleuse, ce que je pensais de toi est encore plus clair maintenant.

— Qu'est-ce que tu pensais ?

— Tu n'as pas besoin de tout savoir. Rigola-T-il

Un tonnerre se fit entendre et le ciel s'assombrit.

— Je ferais mieux de rentrer avant que la pluie n'arrive. Dis-je

— Fais attention, Dieu te protège princesse.

—•—

Quelques heures plus tard...

ISMAËL

Je rends grâce à Dieu pour cette femme, elle ne m'a ni jugé ni en voulu lorsqu'elle a appris tout ça, mon estime pour elle est encore montée en flèche depuis ces deux dernières heures. Elle est ouverte d'esprit et bienveillante, plus j'apprends à la connaître plus elle me fait penser à La femme décrite dans Proverbe 31.

Mais une chose ne cesse de me tracasser, pourquoi est-ce que Mélissa lui a parlé de ça ? Dans quel but ? Je pensais qu'elle se fichait de tout ça comme elle me l'avait fait comprendre dans le passé.

Le bruit apaisant de la pluie amplifiait encore plus mes pensées à son sujet. La connaissant elle a toujours été très sensible. Mais elle me montrait clairement qu'elle était passée à autre chose et cela me réjouissait mais visiblement il y a quelques choses qui ne va pas. Où je me fais peut-être des idées. Je dois mettre tout ça au clair une bonne fois pour toute.

Je prends la voiture et je n'ai qu'une idée en tête, la voir pour régler le problème. Avec un peu de chance on aura une réel discussion et tout s'arrangera.

—•—

MÉLISSA

Je suis encore toute seule ce soir, Assane était là il y a quelques heures mais il a du s'en aller pour faire je ne sais quoi.

Je regardais la boîte de médicaments que je tenais entre mes mains, l'anxiété m'obligeait à en prendre , le médecin me réprimande à chaque fois que je n'en prends pas. Mais qui a envie de se taper des médocs au petit dej et au dîner, sérieusement ! J'en ai marre mais je n'ai pas vraiment le choix.

La bruit de la sonnette me fit sursauter, qui ça peut bien être ? Ce n'est pas mon frère il a les clés, et Brianna m'aurait prévenu bien avant de venir.

Je dépose la boîte sur ma table avant d'aller ouvrir la porte.

— Bonsoir.

Mon cœur rata un battement avant de repartir de plus belle dans une mélodie effréné. Qu'est-ce qu'il fait ici à une heure pareille...

Ah je vois, ce que j'ai dit à son « amoureuse » a du faire effet, mais ce n'était que la pure vérité.

— Je peux entrer ?

Sans dire un mot je m'écartais pour qu'il rentre.

— Que me vaut l'honneur de cette visite ?

— On peut parler s'il te plaît ? Je crois qu'on a des choses à mettre au clair.

Je m'asseyais doucement sur le fauteuil et il fit de même sur celui à côté de moi.

— Lauren m'a dit ce que tu lui as raconté. Dit-il en me regardant dans les yeux.

Je ne sais pas si je frissonnais à cause du froid ou de ce regard mais j'avais la chaire de poule

— Je vois.

— Pourquoi tu lui as dit tout ça ?

— Je racontais juste quelque chose à une pote rien de plus

— Tu m'en veux toujours ?

— Non pas du tout. Dis-je en passant une main sur mon cou

— Tu mens, dis moi la vérité Mel, si ça continue comme ça, rien ne pourra s'arranger.

— Je ne mens pas Ismael je ne t'en veux pas.

— Mais je sais qu'il se passe quelque chose, tu n'es pas aussi heureuse que tu veux me le faire croire, je te connais.

— Si tu me connaissais tant que ça tu saurais qu'une personne normale ne peut pas oublier une histoire pareille aussi facilement ! Dis-je en tentant de garder mon calme.

— Donc il y a vraiment quelque chose.

Et puis m*rde, ce n'est pas absolument pas ce que j'avais prévu. Pourquoi ça doit se passer comme ça, pourquoi je dois l'affronter de cette manière, j'en ai marre de garder tout ça pour moi mais je ne veux pas craquer devant lui, je ne peux juste pas !

𝐋𝐀𝐔𝐑𝐄𝐍.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant