Chapitre 26 : Séparons-les

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MÉLISSA

Tu te rappelles de la fille dont je t'avais parlé ? Demandais-Je à Raphaël dont j'avais enfin réussi à capter l'attention.

— Ouais.

— Je crois qu'elle se tape Ismaël.

Vu l'expression de son visage je pense bien qu'il a compris la situation, je sais pertinemment que Lauren lui plaît et qu'il n'abandonne jamais lorsqu'il veut quelque chose encore moins lorsque Ismaël le veut aussi.

— Tu l'aimes toujours hein ? Répliqua-T-il un sourire narquois étirant ses lèvres

Je ne répondais rien et roulait des yeux.

— C'est pas ton problème. Elle est juste là bas, si tu ne veux pas que ton « meilleur ami » te la pique.

— T'es irrécupérable.

Je le regardais enfiler sa chemise tandis que le vent frais m'ébouriffait les cheveux.

Raphaël et Ismaël étaient tellement proches il y a quelques années, ils étaient pratiquement inséparables, de vrais frères, je devais le détester lui aussi parce qu'il savait très bien les intentions qu'avait son très cher ami envers moi. Mais j'ai besoin de lui donc mieux vaut ravaler ma fierté.

Depuis qu'Ismael fait « sa crise religieuse » ils ne se parlent plus et ne se voient plus. C'est peut être mieux ainsi. La seule chose que je veux c'est de le voir heureux mais pas avec une autre, je ne le supporterai pas.

— On y va ? Lui proposais-Je.

Je l'avais fait venir ici exprès dès que j'ai vu Lauren, c'était le parfait timing.

— C'est incroyable les services que je te rend.

— Arrête un peu, je sais très bien que tu la veux depuis bien longtemps ne m'utilises pas comme excuse.

A peine arrivé cette fille gêne tout le monde. A commencer à Brianna qui a enfin pu récupérer son cher et rendre Daniel, leur relation est plus que toxique et agaçante et elle le sait très bien.

Si Raphaël réussit à la conquérir, tout redeviendra comme avant.

—•—

LAUREN

Après quelques recherches il s'est avéré que mon frère se rendait lui aussi à ce fameux bal, et qui plus est avec Audrey, au moins je ne serai pas toute seule.

Elle était affalée sur le sofa du magasin de robe dans lequel nous étions, s'ennuyant presque à mourir.

— Mets y un peu du tien tu veux ! Grommelais-Je

— Désolé je suis épuisée, Dit-Elle en baillant. Je ne dors presque plus.

— Pourquoi ? Dis-Je en m'asseyant près d'elle.

— C'est... c'est compliqué.

— Tu peux tout me dire tu sais, on est amies, lorsque tu te sens mal ne t'isoles pas c'est la pire chose que tu puisses faire dans ce genre de situation.

𝐋𝐀𝐔𝐑𝐄𝐍.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant