Nous respirons un bon coup avant de nous engager dans le tunnel. Nous n'avons que deux lampes de torche. Stan en allume une et éclaire devant nous. Mais le faisceau est faible et n'arrive à illuminer qu'à deux mètres devant nous. J'aperçois des gouttes tomber le long des murs.
-Allons-y dit Marco en avançant avec une lampe de torche dans la main
Nous le suivons. Personne n'ose parler. Alors que nous marchons sur les rails en essayant de faire un minimum de bruit, je me souviens de l'époque où je prenais le RER. Parfois, celui-ci s'arrêtait en plein milieu de ces tunnels. Généralement je ne m'asseyais jamais. J'étais toujours debout près des portes au cas-où si il fallait sortir rapidement en cas de problème. Mais quand le RER se stoppait en plein tunnel, j'avais toujours peur que quelque chose ou quelqu'un arrive au niveau de portes et veuille rentrer et que nous nous retrouvions coincés. Je me rend compte que cette peur est toujours présente.
Des grognements se font entendre juste devant nous.
-J'avais dit que c'était une mauvaise idée ronchonne Marco, on va crever ici
Nous restons groupés. Nous avançons lentement en essayant de faire le moins de bruit possible. Pour le moment nous ne tombons pas sur des zombies. J'ai l'impression de retenir ma respiration depuis des heures. Au bout de longue minutes à marcher sur les rails, nous voyons enfin le bout du tunnel. Ce qui veut dire que nous arrivons dans une nouvelle gare. Stan part en éclaireur nous laissant attendre dans le noir. Il revient quelques instants après.
-La voix est libre, continuons
Nous marchons lentement pour ne pas faire de bruit. En tournant la tête vers la droite j'aperçois des zombies qui sont en train d'errer sur le quai du RER. Nous avançons la tête baissée essayant de passer inaperçu. Nous réussissons à rejoindre rapidement le deuxième tunnel. Nous avons traversé de nouveau un RER à l'arrêt. Je me suis arrêtée à l'intérieur pour regarder le tableau des stations encore intact.
-Nous devons encore faire six stations avant d'arriver à Paris dis-je à mes camarades
Pendant les trois autres stations, nous reproduisons le même schéma. Nous traversons un RER, arrivons devant un tunnel sombre et nous le traversons sans problèmes. Ce qui est louche. Où sont les zombies ?
Au bout de plusieurs heures et extrêmement fatigués, nous arrivons à la station « Saint-Michel Notre Dame ». Nous remontons avec difficultés sur le quai. Il fait une chaleur insoutenable et nous transpirons tous à grosses gouttes.
-Pourquoi il fait aussi chaud d'un seul coup ? Demande Steve en essuyant la sueur sur son front
Une odeur âcre se propage dans l'air.
-Qu'est-ce que c'est que ce truc ? Dit Marco en reculant
-D'accord, sortons d'ici tout de suite ! S'écrie Yasmine au bord des larmes
Des sifflements se font entendre de tous les côtés. Nous courons en direction de la sortie.
-Par ici ! Crie Stan en nous désignant les tourniquets à passer pour rejoindre la sortie
Je suis mes camarades et je remarque en passant devant un panneau d'affichages à moitié effacé que nous nous dirigeons pas vers la sortie mais vers une nouvelle rame de métro.
-Stan ! Criai-je pour l'avertir
Mais trop tard, le jeune homme a déjà traversé et se dirige vers le quai. Les autres sont derrière lui. Je fulmine, passe par-dessus le tourniquet et m'accroche dedans.
-Mais c'est pas possible !
Des larmes de stress coulent sur mes joues. Je ne veux pas rester seule. Soudain j'entends des grognements non loin de moi. J'aperçois sur le mur à côté de moi des ombres. L'ombre des zombies. Et il y en a pas mal. C'est le bout de mon tee-shirt qui est accroché dans le tourniquet. J'ai beau tirer de toute mes forces, celui-ci ne veut pas se détacher. Je commence à apercevoir les premiers zombies qui se dirigent vers moi, la bouche ouverte et les bras tendus. Par chance, ceux-là ne courent pas !
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Instinct de survie : L'apocalypse Tome 1 (terminé - en correction)
Khoa học viễn tưởngFrance - année 2021 - Il y a quelques jours la grippe et la pollution ont développées un virus. Un virus qui rend les gens malades puis qui les transforment en "zombie". Mais dans ce nouveau monde il reste un espoir: Les rescapés doivent rejoindre...