Instinct de survie : L'apocalypse Tome 1 (terminé - en correction)

- 16 -

Nous sommes en train de marcher sous une pluie battante. Notre voiture n'a plus d'essences, ce qui fait que nous devons marcher jusqu'à la prochaine ville ou village. Nous voulions rester dans la voiture le temps de nous reposer et trouver une solution mais nous avons été attaqués par un groupe composés de trois hommes. Ils semblaient drogués et tenaient des propos incompréhensibles. Ils ont d'abord cassé les fenêtres de notre véhicule puis ont tenté de nous frapper avec des barres en fer. Nous sommes sortis en vitesse de la voiture et Stan a frappé le visage d'un de nos agresseurs qui n'a pas vu venir le coup. Durant quelques secondes qui ont duré à mon goût des heures, ces hommes nous ont fixé sans rien dire. Puis l'un d'eux a souri puis a fixé Stan. Il s'est approché de lui et a sorti un pistolet. L'homme a continué de sourire tout en nous fixant.

-On veut votre voiture dit-il d'une voix extrêmement grave

-Non je crois pas dit Marco

Maurice le regarde en le suppliant de se taire mais malheureusement pour lui, l'homme qui tient le pistolet s'approche du plus jeune des frères. Il le frappe avec son arme, ce qui fait que Marco tombe. Il saigne de la lèvre et une de ses joues est égratignée.

-Je crois pas t'avoir parlé le morveux

Stan me regarde et hoche la tête. J'attrape les clés qui sont dans ma poche et les lance à un des hommes. Il sourit et me fait un clin d'œil.

-Gentille fille

Ils montent en vitesse dans la voiture en riant. Puis l'homme au pistolet redescend et se plante devant Stan.

-Un dernier petit cadeau

Il le frappe dans le ventre. Stan le souffle coupé, se plie en deux. Ses deux acolytes sont pliés de rire et nous font des signes de la main. Une fois éloigné nous nous précipitons vers Marco et Stan.

-Oui ça va ! Crie Marco qui est plus blessé dans son ego que physiquement

Nous voilà en train de marcher le long d'une route sous une pluie battante. Ils ont réussi à faire marcher la voiture en mettant de l'alcool. Peut-être est ce qu'ils iront jusqu'à la prochaine ville pour faire le plein.

Alors que nous marchons sous cette pluie, j'aperçois parmi les immeubles et maisons fermés, un logo jaune bien connu. La poste. Je désigne le bâtiment.

-Allons ici !

Nous ouvrons les portes qui par chance étaient fermé avec un simple cadenas qui était facile à enlever. Une fois à l'intérieur, ceux qui ont un vêtement de pluie l'enlève. Il n'y a pas de zombies. Yasmine s'étire.

-ça vous dit de rester un petit peu ici ?

Tout le monde approuve. Des colis jonchent le sol.

Stan s'assoit sur un tabouret et soupire.

-Tu vas bien ? Lui dis-je

-Oui ne t'en fais pas

Il essaye de sourire mais je vois bien qu'il a mal.

-Marco ! Crie soudainement Maurice

-Bah quoi ? Répond le jeune homme

Il tient dans sa main un colis de taille moyenne et est en train de le secouer.

-Osez me dire que vous n'avez jamais rêvé de faire ça ?

Je souris. C'est vrai je l'avoue j'ai déjà pensé à le faire.

-Puis peut-être que nous pourrions trouver quelque chose qui nous serras utile.

Comme si nous étions à Noël, nous prenons des paquets et nous nous installons dans un coin pour les ouvrir. Nous trouvons également un petit chauffage qui marche au feu de bois. Nous utilisons un briquet pour tout allumer. Nous pourrons également manger chaud ce soir.