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Dans un premier temps nous avons choisi de suivre les petites routes afin d'éviter la nationale mais très vite nous nous sommes perdus. De plus les « zombies » étaient un peu plus nombreux sur ces routes. C'est dans ces moments-là que nous nous rendons compte que la technologie avait une place très importante dans nos vies, notamment avec les GPS. Lire une carte est une autre histoire.

Je frissonne. Les garçons ont tués quatre « zombies » il y a quelques minutes et Stan ne s'est toujours pas servi de son fusil. Alors que nous marchons sous un ciel gris qui menace de pleuvoir d'une minute à l'autre, Marco prend la parole.

-Je viens de penser à un truc

-Nous t'écoutons mon garçon dit Maurice

Nous arrivons à côté de la nationale et la file de voiture présente sur la route m'impressionne. La dernière fois que j'en ai vu autant c'était il y a quelques jours avec Maurice lors du contrôle de la police. Nous enjambons la barrière de sécurité. Je regarde les panneaux.

-Attendez, nous ne sommes pas sur la nationale mais sur l'A6 ?

-On dirait bien répond Stan

Il est encore trop tôt pour dire combien de kilomètres nous devons faire pour aller à Lyon. Mais d'après mes souvenirs entre Paris et notre destination d'arrivée se trouve presque cinq-cents kilomètres. Je soupire pour la millième fois et nous nous mettons en route. Pour l'instant nous avons eu de la chance et nous ne sommes pas tombés sur l'équipe de Gretha et Jerry. A vrai dire je ne sais pas pourquoi ils nous en veulent et pire encore, je ne sais pas ce qu'ils nous ont donné à manger. Une vague pensée noire m'envahie mais je la chasse en vitesse. Il vaut mieux ne pas penser à tout ça.

-Je peux terminer ce que j'ai commencé ? Demande Marco

Nous hochons la tête et il sourit.

-Il faut voir le bon côté de cette apocalypse ! Seul les plus méritants ont survécu !

Je souris

-Et tu penses qu'on le mérite ?

Il écarquille les yeux et monte sur le capot d'une voiture et regarde droit devant lui.

-Ma chère Eléonore, tout a un sens dans ce monde ! Non mais sérieux vous vous rendez compte qu'on est libre ? On peut aller où on veut ! D'ailleurs je viens de penser, vous pensez que des personnes sont allés au château de Versailles ?

Stan rit et tend sa main pour l'aider à descendre.

-C'est vrai qu'on pourrait aller dans ce château

Marco n'a pas tort, malgré tout je me dis qu'il y a forcément une raison pour laquelle nous sommes encore vivant.

-Nous avons un problème dit Stan

-Pas qu'un répond Maurice en me montrant sa bouteille d'eau vide

Au loin nous apercevons une masse noire se dirigeant droit sur nous.

-Vous pensez que ce sont ces choses ? Dis-je à mes compagnons de route

-Il serait peut-être temps de les appeler par leur vrai noms non ? Répond sèchement Marco

Pour moi ce n'est pas possible de les qualifier de zombies. Ce sont des êtres humains qui sont malades.

-Zombies Eléonore, répète après moi : ZOMBIES !

Je me retiens de gifler Marco.

-Ce n'est pas le moment de vous disputer vous deux ! répond Stan

Je rougis de colère.

-Nous devons esquiver les choses devant nous dit calmement Maurice

-Mais ça nous ferait faire un détour répond Marco

Instinct de survie : L'apocalypse Tome 1 (terminé - en correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant