Instinct de survie : L'apocalypse Tome 1 (terminé - en correction)

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Pendant deux heures nous traversons ce cimetière de voitures. Au fond de moi, je souhaite savoir ce que sont devenus ces pauvres gens. Maurice pousse un long soupir, je me retourne.

-Il y a un problème ?

-Je crois que nous devrions faire une pause

Par chance le ciel est encore couvert ce qui nous donne moins chaud à marcher. Nous nous asseyons au bord de la route. Il ouvre son sac et sort un paquet de bonbons. Il en prend un et me tend le paquet. J'en prend à mon tour et lui tend une bouteille.

-Le plus dur à garder ça sera l'eau dis-je

Pendant que nous mangeons il regarde autour de nous.

-Tu as raison, mais pour l'instant nous devrions chercher un abri pour la nuit

Même si il fait encore jour dehors, il vaut mieux se poser et réfléchir. Par chance il reste quelques bâtiments le long de la nationale. Maurice m'arrête et me désigne une grande bâtisse non loin de nous. Enfin de l'autre côté de la route. C'est un grand restaurant qui proposait de la viande à volonté avec un air assez américain.

Nous traversons la route pour nous diriger vers ce restaurant.

-Mau', il y a quelque chose de louche dis-je à mon compagnon de route

-Je t'écoute

-Pourquoi avons-nous croisé aucun zombies ?

Il se tourne vers moi.

-Eh bien j'ai une théorie par rapport à cela. Vois-tu quand nous étions au centre commercial ils se sont tous transformés d'un seul coup. Peut-être que le virus a fait effet sur toutes ces personnes qui le portait en elles. Ils doivent encore être dans les grandes villes en ce moment même.

Je ris nerveusement.

-Donc c'est pour cela que nous quittons la ville pour retourner de nouveau dans une autre ? Dans la troisième plus grande ville de France en plus ?

Il ouvre doucement la porte du restaurant qui n'était pas fermé à clé.

-J'ai dis que j'y allais, rien ne t'oblige de venir.

Je m'arrête.

-J'ai peur en réalité, je ne souhaite pas rester seule

Maurice se retourne et je vois son regard s'adoucir.

-Je suis désolé Eléonore, c'est juste...C'est juste que c'est tellement soudain et que ma...

Il s'arrête.

-Non, oublie, je ne suis pas prêt à en parler.

Je n'ai pas besoin d'être devin pour savoir qu'il parle de sa femme. C'est peut-être à cause de cela qu'il s'est enfui.

Je n'insiste pas respectant son silence et le suit à l'intérieur. C'est sans surprise que le restaurant est vide. Des plats à moitié entamés sont encore sur les tables ainsi que les couverts. Des verres sont renversés au sol et les menus éparpillés sur le comptoir. Encore une fois nous nous posons pas de questions sur ce qui s'est passé.

Maurice pose son sac sur le sol et s'étire.

-Bien, ça te dit qu'on aille visiter le restaurant ? on pourrait trouver des choses intéressantes

Je frissonne. Je crois que je ne suis toujours pas prête à voler les affaire d'innocents mais en entendant mon ventre gargouiller je décide de suivre mon compagnon de route. Nous marchons sur des débris de ver et nous atteignons rapidement la petite cuisine qui se trouve à l'arrière. Mau' fouille les placards pendant que je monte la garde. Honnêtement je suis en train de croiser les doigts pour ne pas tomber sur les espèces de zombies.