Instinct de survie : L'apocalypse Tome 1 (terminé - en correction)

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-Ça va ? Me demande Stan en me donnant une bouteille d'eau

Je bois une gorgée.

-Disons qu'il y a mieux comme journée

Il regarde derrière nous.

-C'est dingue quand même cette tempête

Je suis son regard. Nous avons réussi à semer cette tornade mais d'autres pourraient apparaitre. Nous avons roulé je ne sais pas combien de kilomètres, jusqu'à ce que nous n'ayons plus d'essence. Nous avons marché jusqu'à la prochaine ville à pied.

-Il y a beaucoup de vent quand même dit doucement Maurice

-J'ai un très mauvais pressentiment dis-je

Effectivement, la chair de poule recouvre mes bras malgré mon pull et mon vêtement de pluie.

-Je peux savoir où on est ? Demande Marco en croisant ses bras

-Trouvons d'abord un endroit où nous abriter ensuite on établira un plan dit Stan

-Attendez ! Certes on s'est échappé ensemble mais vous nous avez dit que vous ne vouliez pas de nous ! Dis-je en serrant les poings

Je dois l'avouer, je suis à cran. Stan soupire.

-Écoute Eléonore, c'est assez compliqué comme situation déjà alors vu les temps qui court tu pourrais faire un effort.

Je ne réponds pas et je rejoins Maurice. Nous marchons donc vers cette petite ville qui se dresse devant nous. A vu d'œil elle semble déserte mais il faut toujours se méfier. C'est Marco qui prend les devants. Il ramasse un tuyau et l'essuie sur son jean.

-Vous ne trouvez pas cet endroit un peu trop silencieux ? Demande Marco

Avant que l'un de nous ne réponde, des hommes et des femmes sortent de derrière des voitures et autres pour nous encercler. Leurs vêtements sont déchirés. En quelques jours ils se sont transformés. Une femme sort du lot pour faire face à Marco.

-C'est toi le chef ?

Il ne répond pas.

-Je répète, c'est toi le chef ?

Il secoue la tête et me désigne du menton. C'est une blague ?

La femme se dirige vers moi.

-Heu bonjour à vous dis-je

Elle me regarde puis me sourit en me tendant sa main gauche.

-Bienvenue ! Nous sommes les derniers survivants de notre petite ville. C'est un honneur de voir d'autres personnes qui n'ont pas l'air méchante.

Ma tension redescend.

-Vous devez être fatigués, suivez-moi

Elle nous entraîne dans une grande bâtisse qui devait être la mairie à l'époque. Enfin il y a quelques jours.

-Je le sens pas dit Maurice en marchant à côté de moi

-Tu es stressé c'est sans doute pour cela

La femme se tourne de nouveau vers nous un grand sourire éclairant son visage.

-Je m'appelle Gretha

-Eléonore et voici mes compagnons, Maurice, Marc...

Stan me coupe.

-Merci pour votre hospitalité mais nous devrions reprendre la route, au cas où si la tempête revenait.

-Une tempête ?

-Une tornade

Elle éclate de rire