Londres était plongé dans la nuit, nous étions à quelques jours de la fin de l'été cependant la température n'avait pas changé, il faisait une chaleur surprenante mais la brise légère nous rafraîchissait.
Devant nous, un spectacle merveilleux avait lieu, d'une part, la lune avait pris la forme d'un croissant et d'autre part, le ciel s'était peint de couleurs nuancées , virant du violet au rose. Pour la première fois de ma vie, j'avais vu ces couleurs dans le ciel.Ses doigts croisés aux miens, il observait la beauté de l'univers en ma compagnie.
— Heureusement que nous sommes sortis faire de la marche, sinon nous aurions pu rater cette vue ! Je chuchotais.
Son rire doux chatouillait mes oreilles.
— Je préfère cette vue-là.Ses yeux noisette me fixaient, il avait réussi à me décrocher un sourire.
— Quel beau parleur.
Je n'avais pas hésité à lui mettre un coup sur le torse. Nous avions continué notre balade en parlant de nos travaux respectives, depuis quelque temps Dario me parlait de sa volonté de racheter un de ses concurrents et d'agrandir l'entreprise. J'ignorais si c'était une bonne idée, mais je souhaitais le soutenir dans sa carrière. Il méritait de réussir, il travaillait jour et nuit sans compter les heures.
En passant devant le monument, des souvenirs resurgissaient en moi, cela faisait quatre ans que Dario m'avait demandé de l'épouser ici, au sommet du London Eye. Je me sentais tellement chanceuse d'avoir un mari et meilleur ami comme lui.
Lola et Léon, notre fils de trois ans passaient le week-end chez leurs grands-parents, Sandy m'avait assuré qu'elle nous déposerait les enfants demain soir mais j'étais en stress constant.
J'avais toujours cette peur qui me rongeait à l'intérieur, cette peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas être une bonne mère.
— Evana, je veux que tu travailles de nouveau avec moi.
Après notre mariage, en plus d'être enceinte, j'étais contrainte à quitter l'entreprise, non à cause de Dario mais à cause des bruits qui couraient à mon sujet dans l'entreprise. Depuis, je n'avais pas osé y mettre un pied, surtout les femmes là-bas, qui me traitaient de tous les noms. Je ne voulais plus être contrainte à toutes ces rumeurs et potins alors j'avais décidé de quitter mon lieu de travail.
— J'adore mon travail.
J'étais responsable adjoint d'un magasin de vêtements pour femmes dans un centre commercial londonien. Mes collègues étaient très sympas et ici, on réalisait un vrai travail d'équipe ! On contribuait tous à l'amélioration de l'image du point de vente, de plus le chiffre d'affaires ne cessait d'augmenter.
Dario m'avait jusqu'à maintenant, mainte fois demandées de quitter mon emploi qui lui paraissait difficile, il était vrai que je restais debout toute la journée, que je portais des cartons lourds mais quand on fait un boulot qu'on aime, on ne voit même plus ces petits détails, alors j'avais refusé à chaque fois la proposition de Dario.Je ne voulais pas profiter de lui, il fallait que je continue à être indépendante financièrement, c'est comme cela que mes parents m'avaient éduquée.
Mon mari poussait la porte et me laissait passer en première, je saluais le chef cuisinier qui nous prenait directement en charge. Il s'était habitué à nous voir ici les Samedis soir. On discutait et riait avec lui tandis que de merveilleuses odeurs nous arrivaient aux narines.
— Je n'arrive pas à croire qu'une pizza puisse te rendre si heureuse.
J'avais changé quelques habitudes de Dario, lui qui ne mangeait pas souvent dans les restaurants « normaux », avait apprécié petit à petit ces changements. Il n'est pas prouvé que les restos de luxe font de la meilleure nourriture que les autres.
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Professional Network | T2
RomantikEvana Hayz avait enfin trouvé le bonheur dont elle avait toujours rêvé. Mais sa joie fut de courte durée, la malchance ne l'avait décidément pas lâchée. Alors que sa vie semblait parfaite avec l'homme qu'elle aimait infiniment, Evana devait dorénav...