Chapter 41

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Evana,

Les rayons de soleil me chatouillaient le visage, j'ouvrais doucement les yeux alors que j'entendais les bruits de respirations de Dario a mes côtés. Son torse se levait et s'affaissait en fonction de l'oxygène qui entrait dans son corps. Ma main était venu se plaquer contre son cou et je lui caressais sa barbe naissante.

— Comment as-tu fais pour me rendre autant amoureuse de toi ? Je murmurais pour moi-même.

Je voyais sa pomme Adam bouger et il me serrait dans ses bras chaleureux. Il avait passé ses doigts dans mes longs cheveux. Mon corps s'était imprégnée de son parfum musqué, il plissait quelques fois les paupières. Et lorsque ses yeux noisettes croisaient les miens, un courant électrique me parcourait le corps entier.

— Même au réveille tu es belle, qu'est-ce que je vais faire de toi ? Il se plaignait en cachant sa tête dans mon cou.

Tu arrêtes de blaguer ?

— Tu penses que j'ai l'air de blaguer ? Il répétait avec la même tonalité.

Il me fixait sans retenue, s'apprêtant à m'embrasser, on fut coupé par les coups à la porte. On entendait la voix de la vieille femme de l'autre côté de la porte, elle nous annonçait que le petit-déjeuner était près et on se regardait avec Dario.

— Je vais la prévenir qu'on quitte le lieu avant midi.

Je l'attrapais pas le poignet alors qu'il essayait de quitter le lit.

— Tu vas aller la voir comme ça ?

Il était complément dévêtu et le remarquant, il avait ébouriffé ses cheveux en souriant.
On s'habillait rapidement et on se rendait dans une petite salle pour manger un bout avant de reprendre la route. Pendant que Dario buvait son café, j'appelais maman pour la prévenir, elle avait dû s'inquiéter.

— Evana, où êtes-vous passé ?

J'entendais à l'autre bout du fil des cris des enfants.

— Maman, on était contraint de rester dans un motel, on s'est perdu et la tempête de neige n'a pas aidé, on s'est abrité.

Quelque chose se cassait, et Sandy se précipitait de me donner l'adresse de la maison. Je prenais Dario par la main et l'aidait à se lever.

— Qu'est-ce qu'il se passe Eva ? Tu n'as rien manger encore.

— On doit rentrer Dario, il s'est passé quelque chose, j'en suis sûre, allons-y, je le suppliais.

On payait rapidement et on attendait un taxi sur le bord de la route, après une vingtaine de minute, un taxi vide s'arrêtait à notre hauteur, on grimpait en lui indiquant l'adresse.

— Tu t'inquiètes pour rien Evana, les enfants sont sages en plus maman est auprès d'eux.

— Je n'arrive pas à me détendre Dario, je sais pas si c'est parce que je suis mère et que mes sentiments ce sont mélangés, je n'agis plus de la même manière...

Le taxi s'arrêtait devant la demeure et je me précipitais vers la porte alors que Dario me suivait de près. Lorsque je poussais la porte, des cris venaient du salon et le visage de Dario se décomposait aussi tôt, pourtant je lui avais dis que je sentais que quelque chose n'y allais pas.

Arun et Lola se criaient dessus, ils se poussaient même l'un et l'autre. Sandy essayait de s'interposer entre eux alors que Léon observait la scène qui se déroulait sous ses yeux.

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