— Evana, arrête, j'ai l'impression d'être un baby-sitter.
— Mais lâche toi Zack, ne fait pas ton coincé c'est moi qui paye ! Je m'entendais parler mais je n'arrivais plus à savoir ce que je faisais.
— Evana, ça suffit.
— Tu sais, tu as dis que tu as l'impression d'être un baby-sitter, mais je crois que Lola, pendant toute ces années, m'a considérée seulement comme une baby-sitter en vrai.
Il essayait de l'attraper le bras pour l'empêcher de boire ma dernière bouteille de bière.
— Eva, allons-y, je paye l'addition.
Je pleurais.
— Je veux payer l'addition, j'en suis capable. Pourquoi j'ai l'impression d'être inutile ? Pourquoi je vis encore merde ?Il m'aidait à me relever du sol où j'étais assis, je voyais pleins de paires de yeux me fixaient.
— Je ne suis pas une bête de foire bordel, regardez vos écrans de téléphone bande d'asocial.
Je prenais une grande inspiration et mes jambes étaient comme du coton, j'avais l'impression de marcher sur de la mousse. Ma stabilité était sûrement de 0 %.
~
Je m'étirais dans mon lit, j'avais très mal dormi la nuit dernière et j'avais encore un mal de tête horrible et la nausée en me réveillant. La tête encore dans les nuages, je me dirigeais vers la salle de bain et me passait de l'eau au visage, mes cheveux étaient en pétard et j'arrivais à sentir l'alcool qui empestait sur mes vêtements.
— Je peux savoir ce que tu fais dans la salle de bain alors que je prends ma douche ?
Je me retournais en m'attendant à Dario mais c'est Edgar qui me relookait, c'est gênant et pourtant il adore faire ça !
— Qu'est-ce que tu fais chez moi ! Je m'écriais.
Il posait une main contre son oreille.
— Tu m'as rendu sourd espèce de folle, tu es chez moi, regarde un peu autour de toi !
Je plissais plusieurs fois des paupières et regardais précisément les faillances, la salle de bain et le verdict tombait : Je n'étais pas chez moi.
Edgar avait seulement une serviette autour de la taille et ses cheveux étaient encore mouillées, je l'avais empêché de prendre son bain.
— Désolé, je vais sortir. Je levais les mains.
— Si tu veux te rincer l'œil ou autre, tu peux rester.
Pour toute réponse je lui montrais mon plus beau doigt d'honneur et claquais la porte de la salle d'eau. Je comprenais pas comment Zack et lui vivaient ensemble. Zack était un ange à côté de lui !
Ce dernier était allongé sur le canapé, la tête dans le vide. Je le secouais pour le réveiller, au bout de la troisième fois, il donnait signe de vie.
— Tu as bien dormi ? Il me demandait.
— Oui mais pourquoi tu étais sur le canapé ?
— Tu as vomi sur mon lit, j'étais obligé de me trouver une place ici.
— Et moi ?
— On était contraint de te faire dormir dans le même lit qu'Edgar, ce con ne voulait pas me prêter son lit.
Je m'étouffais avec ma salive.
Mon dieu, j'accumule les erreurs.
— Il faut que je rentre chez moi, Dario est sûrement inquiet !
Il s'étirait comme il pouvait dans le petit canapé.
— Je ne pense pas qu'il est inquiet mais plutôt énervé.
Je déglutissais.
— S'il te plaît ne me dit pas que j'ai fais une connerie.
Il souriait.
— Bingo.Il me résumait en quelques mots mes bêtises d'hier, j'avais appelé Dario pour l'engeuler, de plus je lui avais clairement dit de former une belle famille avec sa femme « présumée » morte et son enfant.
Je l'avais traité de manipulateur, de menteur...
À la fin de son explication je soufflais.— Zack, je ferais mieux de rentrer chez moi.
~
Devant la porte de chez moi, j'étais à la fois embarrassée d'avoir à faire face à Dario mais à la fois réticente à l'idée de croiser Lola et si cette dernière continuait à me détester comme elle l'avait faite ?
C'est la mère de Dario qui m'ouvrait la porte.
— Maman ?
Elle me prenait dans ses bras en m'entraînant à l'intérieur.
— Dario m'a tout raconté, votre famille est entrain de traverser un moment difficile mais je suis persuadée que vous allez vous en sortir.
Après l'entente de ses mots, je n'arrivais plus à contenir ce que j'avais sur le coeur, ça devenait beaucoup trop oppressant pour que je puisse le supporter, j'éclatais en sanglot dans ses bras.
— J'ai toujours voulu avoir une famille heureuse, débordant de joie, une famille que je n'ai pas eu la chance d'avoir jusqu'à que je rencontre Dario...Mais j'ai l'impression d'être de trop ici, comme si je n'avais pas ma place, j'avouais tout en pleurant.
Elle me rassurait et me fit m'installer sur le fauteuil.
— Écoute Evana, j'ai moi aussi subit des crises au sein de ma famille, autant avec le père de Dario et même avec mon mari actuel. Mais tu sais, Dario, mon enfant, m'a aidé à tenir le coup. Il faut que tu puise ta force là dedans, tes enfants sont ta plus grande richesse.
— Depuis l'apparition de Catrice , rien n'est comme avant. Il y a quelques changement qui se sont opérés chez Dario, je suis d'accord qu'il peut être choqué et influencé parce qu'il croyait son ex-copine morte. Mais Lola, elle, dès qu'elle a su que Catrine est sa vraie mère, elle me déteste....
Elle posait une main sur la mienne.
— Lola est encore une enfant, ces sentiments sont encore confus, il faut lui laisser du temps...— Le temps est le meilleur remède n'est-ce pas ?
Elle hochait la tête en me souriant.
Mon dieu, faites que nous restions une famille réunit et heureuse comme avant...
Avis ? ❤️
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Professional Network | T2
RomanceEvana Hayz avait enfin trouvé le bonheur dont elle avait toujours rêvé. Mais sa joie fut de courte durée, la malchance ne l'avait décidément pas lâchée. Alors que sa vie semblait parfaite avec l'homme qu'elle aimait infiniment, Evana devait dorénav...