Dario,
Je me baladais dans les rayons et trouvais ce que je cherchais depuis bientôt une heure. Je demandais des informations à un vendeur et je prenais le produit en me dirigeant à la caisse. Je sortais ma carte bancaire, prêt à payer.
— Vous avez choisit ce jeu vous aussi ? Il est sorti hier, il fait fureur ! Me lançait la caissière, je lisais Mylan sur son badge.
— Oui, j'ai mon fils qui m'a dit qu'il aimait jouer à la PlayStation donc je voulais lui faire une surprise.
Je regardais le jeu de football que la dame passait au scanner. Elle m'annonçait le prix en souriant et je passais ma carte sur le lecteur.
— Il doit être heureux d'avoir un papa comme vous.
— J'espère, je répondais simplement.
Léon me parlait très peu de ce qu'il se passait à la maison, je ne savais même pas l'existence d'Arun jusqu'à que je le rencontre chez Evana. Même quand je lui demandais des informations à propos de sa maman, il me répondait juste qu'elle allait bien. C'est peut-être Evana qui lui avait demandé cela, qui sait ?
Je me dirigeais vers ma voiture et vit une clé tomber de la poche d'un homme, il ne le remarquait pas et se précipitait avec son caddie.
— Monsieur ! Tenez ! Je courrais jusqu'à lui et lui tendait les clefs que j'avais ramassé, l'homme se retournait et il s'avère que cet individu était nul autre que David.
Il me remerciait et tentait de se défiler mais je l'arrêtais.
— Vous vous êtes bien foutus de sa geule et vous lui devez au moins des excuses ! Je le grondais.
— Lâche-moi d'une semelle, j'ai déjà parlé avec le boss, on a été renvoyé à cause d'elle. Occupe-toi plutôt de Sullyvan toi.
— Pourquoi, qu'est-ce qu'il y a ? Il est viré lui aussi à ce que je sache, je lui décrivais.
Il grattait sa barbe et hésitait à me le dire, je posais une main sur son épaule pour qu'il me parle, sinon je risque de le lui briser.
— Il est rongé par la colère, il voit rouge, il m'a dit qu'il allait aller chez elle aujourd'hui, qu'elle avait des comptes à lui rendre.
Je me dépêchais de passer un coup de fil à Evana mais elle ne me répondait pas.
— Il est possible qu'il fait quelque chose de con, mais je te jure que je n'ai rien à avoir avec ça...il continuait.
Je courrais vers le véhicule et prenais la direction de sa maison, je commençait à m'inquiéter pour elle. Cet homme n'était pas normal, tu es viré point barre, pourquoi tu cherches à rendre les choses plus difficile ?
Manque de pot, je tombais sur des feux rouges.
Je décidais d'appeler chez elle, le fixe, un numéro que j'avais demandé à Evana au cas où je n'avais pas un moyen de la contacter pour convenir des heures où je devais garder Léon, pour la garde alternée.Une petite voix me répondait à l'autre bout du fil, avec une respiration saccadée.
— O-oui ?
— Léon c'est toi ?
— Non, non, c'est Arun.
VOUS LISEZ
Professional Network | T2
RomanceEvana Hayz avait enfin trouvé le bonheur dont elle avait toujours rêvé. Mais sa joie fut de courte durée, la malchance ne l'avait décidément pas lâchée. Alors que sa vie semblait parfaite avec l'homme qu'elle aimait infiniment, Evana devait dorénav...