Chapter 39

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Evana,

— Aïe !

Dario se baissait et soufflait sur ma blessure tout en appliquant de la pommade avec un coton de tige.

— Comment t'es-tu fais cela ?

Il rangeait la trousse de soins dans le meuble de la salle de bain. Alors qu'il tenait un pansement entre ses doigts.

— Une minute d'inattention a créé beaucoup de dégâts, j'avais la tête ailleurs. Je disais d'une petite voix.

Il avait finit de jouer au médecin et il me prenait dans ses bras.

— Je sais que Lola te préoccupe, mais ne t'en fais pas. Laisse-moi faire d'accord ? Je vais la convaincre.

Je lui tapotais le dos en me blottissant contre lui. Je me questionnais sur mes actions passées, avais-je fais une erreur envers Lola ? Je n'arrivais pas à comprendre son raisonnement.

On descendait dîner et Lola restait toujours à l'écart, elle ne se joignait pas à nous. Sa mamie lui avait emmené son plateau dans sa chambre, Léon et Arun me posaient des questions à propos d'elle mais je leurs mentaient en disant qu'elle viendrait quand elle sera guérie et qu'elle est un peu malade. Autrement, les enfants se sentiront mal. Elle ne veut pas de nous ici...

Dario me proposait de faire un petit tour dans le village de Cotswolds et je ne refusais pas. J'avais besoin de m'apaiser. Alors que j'enfilais mes bottines, Dario enfilait son manteau. Il faisait assez froid dehors, on prévenait les autres et on quittait la demeure. Les lampadaires nous montraient le chemin la nuit alors que le ciel était dépourvu d'étoiles.

— Ne pense à rien Evana, d'accord ? Je veux que tu arrêtes de te faire un sang d'encre.

Il avait prit ma main glacée dans sa main chaude et les avaient cachés dans la poche de son manteau.
De mon autre main, j'arrangeais mon écharpe tout en prenant une grande inspiration.
Les rues étaient vides, la circulation des voitures avaient cessés et quelques maisonnettes illuminaient la ville endormie.

— Je t'aime Dario.

Il s'était penché et m'avait embrassé en me répondant.

— Je ne te remercierais jamais assez pour tout ce que tu as fais pour moi Eva.

Il m'expliquait à quel point il se sentait chanceux, qu'il croyait au destin. Je l'écoutais d'une oreille attentive, j'adorais le voir s'emporter dans son discours. Je pointais une boutique du bout des doigts pour le montrer à Dario.

— Tu penses qu'on peut y aller ? Ça a l'air d'être ouvert, il y a du monde à l'intérieur, je lui souriais.

— Oui, tu veux y faire un tour ?

Je hochais la tête impatiente. Il m'emmenait sans attendre plus longtemps et dès qu'on poussait la porte, une odeur de chocolat et de café nous accueillaient.

Derrière le comptoir, deux jeunes d'environs dix-huit, vingt ans nous disaient bonsoirs en chœur.
On se dirigeait vers eux et on passait commande, nous avions appris que c'était une entreprise familiale et qu'ils ne vendaient pas seulement des boissons et desserts mais aussi des souvenirs et des sets de cadeaux. Nous avons prit deux chocolats chaud avec Dario et nous nous sommes installés sur les tabourets de bar qui faisaient face à la vitre qui donnait sur la rue dans laquelle on marchait quelques minutes avant.

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