Chapter 12

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J'appuyais sur la touche de la souris, la page internet glissait sous mes yeux. Mes doigts frappaient rapidement sur le clavier, j'écrivais son nom, « Catrine Janis » . Mais aucune information n'apparaissait alors j'envisageais de chercher le nom de son mari : « Taylor Janis ».

Il avait un profil, sur le réseau social qui regroupait de nombreux professionnels et dont j'étais membre auparavant. Il publiait régulièrement, avec fierté ce qu'il avait accomplît au fil des années, j'ignorais même qu'il avait été sur la première de couverture du catalogue connu, Financial Times.

Je décidais de continuer mon enquête et appuyais sur l'onglet « les relations », une liste exhaustive apparaissait et je descendais lentement le long de la page. La plus part de ses connaissances étaient des hommes, hormis une personne, une femme.
Elle s'appelait Joy.

Est-ce qu'il tromperait sa femme ?

La porte claquait et je sursautais avant de fermer rapidement toutes les pages et d'éteindre l'ordinateur. Il était un peu plus de vingt-deux heures et Dario venait tout juste de rentrer.

Je l'entendais ouvrir le frigo et allait à sa rencontre.
Il avait l'air fatigué et se servait simplement d'un verre d'eau.

Tu as mangé ? Je demandais en m'apprenant à lui cuisiner quelque chose.

Les enfants sont entrain de dormir ?

— Oui, maman leurs a donné à manger avant de les coucher.

Il me prenait dans ses bras.
— J'ai entendu que Lola t'as viré de la cuisine et n'a pas voulu que tu dînes avec eux.

Pourquoi maman est obligée de tout lui dire ?

— T'en fais pas, j'ai mangé un petit quelque chose.

Le gargouillement provenant de mon estomac me trahissait. Il eut un sourire triste et me prenait par la main m'entraînant à l'extérieur.

— Où veut-tu aller manger ?

Je faisais mine de penser, puis me souvenait que cela faisait longtemps que nous n'avions pas manger de pizza.

Et si on allait chez Marco ?

Il m'embrassait la joue pour toute réponse.

Durant le trajet, il ne me lâchait pas la main. Comme si...Il avait peur de me perdre. Sa respiration était silencieuse et pourtant il avait l'air stressé. Je remarquais qu'il était comme moi, perdu et dans tout ses états. D'un côté il avait sa fille et de l'autre la femme qu'il aimait.

Arrivés devant le restaurant, Marco nous vit a travers la porte vitrée et nous fit un signe de la main nous invitant à entrer. J'étais surprise par la joie de vivre de cet homme, comment faisait-il pour avoir toujours le sourire ? J'en étais presque jalouse.

Buona sera amici, vieni da questa parte.
(Bonsoir les amis, venez par ici). Il criait par dessus les nombreuses têtes qui attendaient leurs commandes.

— Sì Marco, stiamo arrivando ! Lui répondait rapidement Dario.

Heureusement qu'il était là car je n'étais pas assez forte en langue, surtout en italien. Je demandais à Dario de traduire et il le fit en m'entraînant avec lui jusqu'à une table près de l'emplacement de Marco.

On commandait nos plats, je devais des excuses à Dario après l'appel que je lui avais passé hier, mais je n'étais pas sobre et il le savait. Mais j'avais tout de même peur qu'il ne m'en veuilles et qu'il prends au sérieux mes mots sortis sous un coup de colère.
Je m'apprêtais à lui présenter mes excuses quand Marco me coupait.

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