Chapter 10

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Je sortais un mouchoir de ma poche et effaçais mes larmes une énième fois. Nous avions cherché Lola dans tout Londres, il faisait maintenant froid et on distinguait à peine les passants à Hyde Park. Assise sur le banc, j'essayais de me calmer. Mais milles et unes questions se bousculaient dans ma tête, j'avais peur qu'il lui arrive quelque chose. J'essayais de ne pas penser au pire mais ça ne fonctionnait pas ! On avait appelé Sandy pour qu'elle garde Léon, il fallait qu'on assure sa sécurité, je ne voulais pas qu'il disparaisse lui aussi...

Zack, on va la retrouver n'est-ce pas ? Je reniflais en tentant de contrôler mes émotions.

— On a appelé les flics Eva, Dario la cherche partout.

Le concerné venait, les mains dans les cheveux, le souffle court, il ne l'avait pas trouvé dans le parc non plus. Je commençais à désespérer lorsqu'il reçu l'appel de quelqu'un, son visage inquiet se transformait.

J'ai pas mon temps à perdre avec toi, dit ce que tu as à dire et je raccroche !

J'entendais la voix féminine à l'autre bout du combiné.

C'est bon, j'arrive.

Nos regards braqués sur lui, il comprenait qu'il devait se justifier.

— Lola est avec Catrice.

Quoi? Comment ça ?

Qu'est-ce qu'elle fait avec Catrice ? Me devança Zack.

Il haussait les épaules, les poings serrés et les veines de ses bras qui ressortaient confirmaient qu'il était dans une colère noire. Je lui caressais le dos.

— L'importance c'est qu'elle est saine et sauve Dario.

Celui-ci ne répondait pas.

J'emmène la voiture, me prévenait mon ami.

Lorsque nous montions, personne ne parlait, le silence était presque religieux, tous préoccupés par nos pensées. J'avais peur que Dario fait quelque chose qui ne soit pas approprié, je n'attendais pas de lui une violence physique mais plutôt verbale. Il en était capable.

L'adresse de la maison nous était parvenus par sms, à quelques pâtés de maison, Dario redescendrait les manches de sa chemise qu'il avait remontés plutôt.

Tout va bien se passer Dario, tu verras.

Même moi, je n'étais pas convaincue des mots qui venait de franchir les lèvres. Pour toute réponse, il enlaçait sa main à la mienne et nous quittons la voiture.

La luxueuse demeure qui nous faisait face justifiait le style de vie que Catrice pouvait adopter, mais ce qu'elle ignorait peut-être, c'était que tout cela était passager. Le plus important, c'était la famille.
Trois voitures étaient alignés dans la cour, une grande fontaine était installé au centre et des lumières illuminaient  la maison.

Lorsque on toquait, une femme de ménage venait nous ouvrir la porte. Sans que nous disons quoi que ce soit, elle nous lança :

Madame vous attends dans le grand salon qui se trouve à l'étage, au fond du couloir.

— Dîtes-lui de m'apporter ma fille, immédiatement.

Il recommence à s'énerver...

Mais...

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