Chapter 9

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— Dario, tu m'aimes n'est-ce pas ?

Ma tête contre son épaule, emprisonnée dans ses bras, je humais son parfum musquée. Nous nous étions complété, aujourd'hui aussi. Je lui avais fais part de mes inquiétudes, j'en avais eu le courage et je ne sais pas de quel façon nous avions finis tout les deux dans un lit.

— Je t'aime Evana, combien de fois dois-je te répéter que tu es la seule pour moi ?

J'avais posé une main contre sa joue, elle rencontrait les poils de sa barbe naissante qui me piquaient comme un hérisson.

— Je peux l'entendre tout les jours, crois-moi je ne m'en lasserais pas.

Lorsqu'il avait sourit en faisant apparaître ses fossettes, je n'avais pas réussit à m'empêcher de l'embrasser. Une de ses mains s'emmêlait dans mes cheveux alors que l'autre m'avait serré la taille.
Nos baiser était fougueux, j'avais déjà perdu le souffle au bout d'une minute. Ses lèvres descendait le long de mon cou et mes épaules dénudées étaient à sa merci. Il y parsemait des baisers et lorsqu'il finissait son parcours, il relevait la tête en me fixant, je connaissais ce regard.

Je secouais la tête.
Non, les enfants vont bientôt rentrer de l'école.

— Et s'ils ne rentraient pas aujourd'hui ? On pourrait très bien demander à Zack de les garder ? Il proposait en me caressant les cheveux.

— Il est déjà déprimé Dario, on devrait le laisser s'en remettre pendant un moment.

Il hochait la tête, il savait que j'avais raison alors il m'aidait à prendre un bain puis on s'habillait, lorsqu'il avait prit un sèche cheveux entre ses mains pour s'occuper de moi, j'avais compris, que jamais je ne pourrais me passer de lui. Il était parfait même s'il avait des moments où il ne voyait que son travail, c'était son unique point faible. Qui n'en a pas ?

Je suis chanceux.

— Pourquoi tu dis ça ?

— J'ai l'impression de vivre un rêve, j'ai des enfants, la femme que j'aime est près de moi, tout ça, tout ce que tu m'a donné, j'en suis reconnaissant.
Il m'embrassait le front alors que je lui souriais.

Même si je suis folle sur les bords ?

— Un fou et une folle, on a pas à s'en faire. Qui se ressemble s'assemble, il souriait.

La sonnette nous fit sursauter, on se regardait et on allait ouvrir la porte ensemble. J'imaginais déjà les visages émerveillés des enfants après m'avoir vus.
Mais contre toute attente, ce fus Edgar qui apparaissait.

Qu'est-ce que tu fais ici ? Lança Dario, un air blasé.

C'est une drôle de façon d'accueillir les gens chez vous.

Edgar était beaucoup plus jeune que Dario et ce dernier le prenait clairement pour un gars irrespectueux.

Bonjour Edgar, tu vas bien ?

— Je me suis inquiété pour toi, je suis venu te rendre visite pour vérifier ton état, il m'avait tendu un bouquet de fleur.

Je lui souriais de toute mes dents.
Merci, c'est très gentil de ta part, entre je t'en prie.

On s'installait au salon tandis que Dario avait disparu des parages.

Zack m'avait donné l'adresse de son travail alors c'était assez simple de te retrouver.

— J'ignorais qu'il te parlait de son travail ou de moi, étant donné que vous n'étiez pas en bon terme lorsque vous étiez jeune.

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