Chapter 29

134 15 0
                                    

Evana,

La tête dans les oreillers, je murmurais une énième fois que je me lèverais dans cinq minutes, la clochette de la porte s'activait et je ne comprenais pas ce qu'il se passait un Samedi matin ? Les enfants ne partaient pas à l'école et j'étais de repos aujourd'hui alors qu'est-ce que c'était que tout ce boucant ?

J'entendais les cris et rires des enfants et me précipitait vers la porte d'entrée, ce n'était nul autre que Sullyvan, je nouais la ceinture de mon peignoir et les regardaient jouer à la PlayStation sur l'écran TV du salon.
Lorsqu'il me vit, il prévenait les enfants qu'il jouerait avec eux plus tard et venait près de moi. Il avait essayé de me prendre dans ses bras mais je l'avais évité.

Si les enfants ne m'avaient pas ouvert la porte, je n'aurais pas pu entrer.

Il me suivait jusqu'à la pièce qui me servait de bureau.

— Sullyvan, on doit parler.

— Ton grand-père m'a viré, je suis venus te le dire, je pensais que tu allais parler avec lui.

Je levais les yeux au ciel, avec lui, je devais faire preuve de patience et de calme.

— Écoute, moi, mon grand-père, on connaît la vérité.
Dario nous a tout raconté.

Il serrait les poing et son regard plutôt chaleureux se transformait en un regarda qui me glaçait. Il eu un sourire méprisant. Il m'examinait de la tête au pied et bruit aiguë avait franchit ses lèvres, il était entrain de mâcher un chewing-gum.

— Vous avez cru à un mec qui a débarqué ici, cela fait à peine quelques semaines ! Vous me dégoûtez.

— Sullyvan...

Ton grand père me connaît depuis longtemps, dis-moi la raison pour laquelle je ferais ça ?

— Je te croyais aussi mais, on est tous d'accord sur le fait que tu m'a manipulé, apparement Dario n'est pas le seul à avoir parlé à grand père de cela, David à lui aussi craché la vérité sur votre pari et sur tes plans...Tu savais que j'étais la seule à pouvoir reprendre les affaires de la famille, que j'allais succéder grand-père, tu avais tout prévu depuis le début.

Il avait prit ma tête entre ses mains et me serraient les joues, me faisant mal.
— Tu crois tout savoir hein ? Tu te trompes.

Sa conduite est abjecte.
— Lâche-moi, tu es méprisable ! Je n'arrive pas à croire que j'ai pu sortir avec toi, où avais-je la tête ?

Ne pas sortir avec ce genre de connards, voici ma nouvelle résolution !

Il me poussait et je heurtais le bureau, ma jambe me faisait mal, le pot de crayon tombait et roulait vers la fenêtre alors que mon cadre photo tombait au sol et se cassait.

— C'est toi qui devrait te sentir chanceuse d'avoir eu l'opportunité de sortir avec moi, qui aurait voulus d'une femme à enfant comme toi ? De plus, une tarée ! Tu croyais que je ne savais pas que tu allais chez le psy ?

— Toutes les personnes qui partent chez le psychologue ne sont pas fous ! Ils ont juste besoin de confier certaines choses car les gens comme toi ne peuvent pas les comprendre ! Je suis une maman, je travaille, je vois un psychologue et qu'est-ce que ça peut te faire ? Tu as peur qu'une femme te surpasse n'est-ce pas ?

— Me surpasser ? Tu penses que tu peux me parler ainsi dans la position dans laquelle tu te trouves ?

Il était vrai qu'il était plus grand en taille et qu'il avait beaucoup plus de force physique que moi, mais niveau mentalité, il valait zéro.

— Désolé, c'est vrai, je t'ai déjà surpassé, en voyant que j'étais la seule personne de confiance de grand-père, tu as voulu m'avoir dans tes griffes mais je ne suis pas dupe !

Il m'avait collée une gifle monumentale et je me retrouvais au sol, ma joue me brûlaient et mon corps butait contre le parquet.

J'entendais le gris des enfants me parvenir aux oreilles, jouaient-ils encore dans le salon ? J'avais tellement peur qu'ils me voient ainsi, en plus, la porte de la pièce était grande ouverte.

Sullyvan avait un sourire crispé.

— Allez lève-toi, madame la forte, on fait moins la maligne là hein ? Son ton était sarcastique.

Il s'était baissé près de mon visage et m'avait prononcés des mots qui me clouaient sur place.

— Je t'aurais donné une bonne leçon, mais tu devrais être reconnaissante que tes enfants soient à la maison.

Il jouait avec une mèche qui mettait tombé devant les yeux et continuait :

— Tu vois ce que je veux dire n'est-ce pas ? Ou si ce n'est pas clair devrais-je faire une démonstration ?

Je lui avais craché au visage, cet homme me dégoûtait. Des veines apparaissaient sur son front alors qu'il se mordait la lettre avant de me lancer,

— C'est toi qui l'a cherché, connasse...


Avis ? 🥺❤️
Evana me fait beaucoup de peine 😢

Professional Network | T2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant