Evana,
Lorsque je me réveillais ce matin, une sérénité m'envahissait. Je levais ma main vers le plafond et observait le diamant qui brillait sous les rayons de soleil. Dario était encore allongé près de moi et j'avais ma tête contre son torse.
Le plus beau jour de ma vie, lorsque nous avons tout les deux dit « oui », c'était le début d'une nouvelle vie pour nous, nous avions divorcés, j'entendais encore le marteau frapper violemment contre le bois. Et maintenant, nous sommes ensembles, comme si nous nous étions jamais séparés. C'était impossible pour nous de lâcher prise, on s'aimait beaucoup trop pour cela.
J'avais longtemps tenté de l'oublier, avec diverses personnes, mais je remarquais que je n'y parvenais pas. À chaque fois, je m'étais amusée à les comparer à Dario, par exemple je pensais : « Si c'était Dario, il n'aurait pas répondu ça, si c'était lui, il aurait choisit ce film ». Avec Sullyvan, j'avais cherché à guérir de mes peines, mais je m'étais plus faite de mal qu'autre chose. C'était encore Dario qui était venu à ma rescousse.
C'était toujours comme ça avec lui, il débarquait dans ma vie au moment où je m'attendais le moins.
Et il me sauvait à chaque fois.— Bonjour, il chuchotait en s'étirant.
J'avais toujours la tête sur son torse et y déposait un baiser avant de lui répondre.
— Bonjour.
— Je devrais partir avant que les enfants viennes. Il s'inquiétait.
Je secouais la tête et le serrait beaucoup plus contre moi.
— Je ne te laisserais pas t'en aller, je serais scotché à toi comme un pot de colle.
Il eu un sourire et me tentait.
— Même si je suis barbu comme ça ? Il avait frotté sa barbe de quelques jours sur ma joue.Il savait que je n'aimais pas spécialement ça, il était beaucoup plus beau sans et ça le faisait paraître plus jeune évidemment !
— Je m'en fiche, tu peux me piquer.
Pendant près de trente minutes, on ne cessait de rire et de se chamailler. Il était bientôt dix heures et nous étions toujours pas sorti du lit. Le courant passait bien entre lui et moi, on se complétait parfaitement.
— Evana, si tu m'empêche encore de quitter le lit, je ne pourrais plus me retenir. Il me prévenait.
Je couvrais nos corps nus et lui pinçait la joue.
— Alors comme ça tu ne peux plus te retenir ? Dis-je en modifiant le ton de ma voix, comme si je m'adressais à un enfant.Il s'était placé au dessus de moi et son regard se voulait sérieux mais mon rire décrédibilisait ses agissements.
— Je ne rigole pas Evana. Son corps se collait à moi et je comprenais qu'il ne blaguait pas.
Il déposait plusieurs baisers sur mes lèvres, comme s'il y goûtait pour la première fois, alors que je gardais les yeux fermés en prenant sa tête entre mes mains.
Alors que nous comptions aller plus loin, on entendait quelqu'un sonner à la porte.— Je vais aller ouvrir, j'annonçais mais Dario me retenait.
— Ils peuvent très bien attendre, reste.
Je déposais un baiser sur la commissure de ses lèvres.
— C'est peut-être les enfants, grand-père devait les déposer à la maison aujourd'hui.J'enfilais rapidement des vêtements.
— Si c'est les enfants, tu as raison, il faut pas les faire patienter.Je fermais la porte de la chambre pour le laisser s'habiller alors que m'en allait ouvrir la porte d'entrée.
— Evana Hayz ? Demandait le facteur.
— Oui ?
— Vous avez une lettre recommandée, il me faut juste votre signature ici.
Il m'indiquait un petit carré dans lequel je devais apposer ma signature. Je le remerciais et fermais la porte. Lorsque je déchirais l'enveloppe et lisais son contenu, mon sang était entrain de bouillir tellement j'étais énervée.
— Qui s'était ? Demandait Dario tout en descendant des escaliers en tentant de boutonner sa chemise.
— On doit avoir une discussion avec les enfants, je murmurais en l'aidant.
~
Je bouquinais alors que Dario était allé chez lui pour se changer, en effet étant la seule adulte vivant dans la maison, je n'avais pas de vêtements d'homme pour Dario ou quoi que ce soit dans ma garde robe qu'il lui soit adapté.
Je prenais quelques gorgées du Thé que je n'avais pas pu boire hier. Dario s'était rejoint à moi quelques heures après et on attendait l'arrivée des enfants, ces derniers ne tardaient pas et venaient nous saluer.
— Asseyez-vous les enfants, votre maman a quelque chose à dire.
Les enfants obéissaient à Dario sans broncher alors que tout les deux avaient des regards complices, je pense qu'il ont passé de bons moments avec leurs grands-père.
— Vous vous étiez battu avec des enfants la dernière fois n'est-ce pas ?
— Oui, répondait Arun.
— La directrice m'a envoyé une lettre, l'un des enfants à parlé du problème à sa famille.
— Mais maman, on s'est réconcilié, se justifiait Léon.
— Ce n'est pas une histoire de paix ou de guerre les enfants, la directrice vous a renvoyé de l'école. Il s'avère que le garçon était le fils d'un politicien renommée.
— Oui mais c'est lui qui a commencé pourquoi c'est nous qui sommes virés ? Tonnait Arun.
— Arun, le monde n'est pas toujours égalitaire.
— On a rien fait de mal ! Continuait Arun.
— On sait très bien que vous n'êtes pas fautifs, les rassura Dario. Mais il faut respecter la décision de votre directrice.
Arun, énervé par la nouvelle s'en allait dans sa chambre et Léon, programmé à suivre son frère, il le rejoignait.
— Je ne peux rien faire...Je vais essayer de trouver une autre école à Dublin.
Dario ne semblait pas satisfait de mon plan.
— Tu comptes rester en Irlande ?
— Je ne vois pas d'autre solution.
Il m'avait prit la main,
— Viens à Londres avec moi Eva.
Avis ? ❤️☀️
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Professional Network | T2
RomanceEvana Hayz avait enfin trouvé le bonheur dont elle avait toujours rêvé. Mais sa joie fut de courte durée, la malchance ne l'avait décidément pas lâchée. Alors que sa vie semblait parfaite avec l'homme qu'elle aimait infiniment, Evana devait dorénav...