Chapter 17

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— Alors ? Je demandais à Ed alors qu'il avait finit d'examiner l'enfant.

Il a eu une luxation de l'épaule gauche. Mais ce n'est pas tout.

Tu peux remettre son épaule déboîté en place ? Comment ça ?

Il se grattait la barbe de quelques jours.

— Cet enfant subit de la violence Evana, son corps est remplis d'hématomes, les plus récents datent d'hier.

Je posais une main sur ma bouche.

— Je ne peux pas le laisser retourner dans la rue Ed, c'est hors de question. Je ne veux pas.

Il posait une main sur ma tête.
— Tu es une bonne personne mais je ne pense pas qu'il voudrait aller dans un orphelinat.

Il a dû tellement souffrir à son jeune âge. Il a subit tellement de violence, je voyais une partie de moi en lui, j'avais moi aussi perdue mes parents qui étaient ma seule famille...

— Qui t'as parlé d'orphelinat ? Je veux lui offrir moi-même l'avenir qu'il mérite.

— Tu veux l'adopter ? Tu es sûre ? Tu viens tout juste de rencontrer cet enfant, tu ne sais même pas s'il n'est pas mêlé dans des soucis avec une quelconque personne.

Je repoussais sa main.

— Je m'en contre-fiche de son passé. Je ne peux pas accepter le fait qu'il retourne à la rue où il sera peut-être battu à mort.

Il hochait la tête en souriant.
— Je vais aller m'occuper du petit, on revient dans une trentaine de minute.

Il prenait quelques matériels dans son placard et s'en allait dans la pièce d'à côté.

Je m'asseyais sur le fauteuil et patientait, je n'avais pas vu la grandeur des dégâts mais je me sentais tout de même mal pour lui. Personne ne mérite de vivre une telle chose. J'espérais juste que l'amour que j'allais lui apporter allait le guérir, le réchauffer le coeur.

Ils sortaient tout les deux de la pièce après quelques temps. Arun avait pleuré, ses joues avaient tracé une route blanche sur ses joues noires de poussières.
Il avait encore quelques feuillages dans ses cheveux et il venait près de moi, le bras sous bandage.

J'ai écris les médicaments et pommades qu'il doit appliquer et prendre tout les jours.

Je remerciais Ed et on quittait les lieux.

— Merci madame, mais je dois y aller.

Tu ne veux pas m'accompagner pour le dîner ? Je connais une très bonne pizzeria pas très loin d'ici. Puis, tu rencontreras mon fils, il est plus petit que toi mais très gentil.

— Je peux ?

Je lui souriais en hochant la tête.

J'arrêtais un taxi et passais d'abord dans un magasin de vêtements avec Arun.

— Hé petit ! Tu ne peux pas entrer, intervenait la sécurité qui était devant la boutique.

— Je peux savoir pourquoi il ne peux pas ? Je m'énervais.

— On connaît les enfants comme lui, ils volent les vêtements et on ne les voit plus pendant quelques jours le temps qu'on oublie leurs visage. Et ils recommencent ensuite !

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