Fin

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2 ans plus tard...

Evana,

Je m'étirais, j'avais tellement bien dormis. J'étais plus épanouie que jamais, Dario avait encore la tête dans les oreillers, il avait eu du mal à dormir avec les cris du bébé.
Je traçais avec mon doigts les lignes de ses abdominaux et remontais jusqu'à son torse, j'avais bientôt trente ans et il avait dépassé ses trente ans et malgré cela nous avions pu protéger notre force physique. En même temps, Monsieur O'Connor nous entraînait tout les week-ends en randonné. C'est pour cela que j'étais mince malgré le fais que j'ai accouché il y a trois mois. Notre petite fille dormait paisiblement dans la pièce d'à côté, on l'avait nommé Camélia.

« Si je ne t'avais pas appelé Evana, tu serais Camélia, c'est ton père qui m'a convaincue de garder ce prénom pour toi ».

— Bonjour...

Je sortais de ma rêverie et souriais face au visage fatigué de Dario. Il attrapait ma main et la posait contre sa joue.

— C'est tellement chaud, tu me détends, il murmurait en gardant ses yeux fermés.

Je parsemais son épaule de baisers et lui souriais.
— On dirait que tu as super bien dormi.

Il cachait sa tête dans mes cheveux.
— Tu te fout de moi.

Ses yeux noisettes me scrutaient et je ne pouvais m'empêcher de lui voler un baiser.

— Tu ne vas quand même pas m'accuser, ce n'est pas moi toute seule qui ai conçu l'enfant je te signale. En plus...

— En plus? Il me cherchait du regard.

— Ce n'est pas toi qui disait que ce serait bien si on avait une équipe de foot ?

Il avait tellement rit que j'avais peur que le bébé se réveille, les enfants étaient déjà à l'école et nous en avions profité pour faire la grasse mâtiné.

— Tu es sérieuse ? Tu en veux encore ?

Je m'asseyais sur le lit et le regardais.
— Pourquoi pas ?

Il semblait encore sous le choc de cette révélation que je venais de lui faire. Il m'avait attiré à lui et je me retrouvais sur ses genoux. Sans se faire prier, il m'avait enlacé.

— Je suis l'homme le plus heureux et le plus chanceux sur cette Terre, il m'embrassait.

Ses doigts passaient dans mes cheveux et les caressait alors que j'effleurais sa barbe de quelques jours du bout des doigts. Je frissonnais sous ses lèvres et je me décalais légèrement en reprenant mon souffle.

— Je pensais que tu étais partante.

Je m'allongeais près de lui alors que j'observais le rideau transparent bouger par le vent qui traversait par la fenêtre que j'avais laissé entre-ouverte. Sa main prenait la mienne et on regardait par la fenêtre.

— Les enfants vont bientôt venir et il faut que nous préparons des repas, tu te souviens ? On va faire le déjeuner dans le jardin et Lola va te présenter son ami.

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