Chapter 7

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Je m'étirais, la chaleur du soleil sur mon visage me réchauffait. Après avoir parlé avec Zack toute la nuit, j'avais l'impression que mon sac à dos émotionnel s'était allégé. Le poids sur mon coeur avait été remplacé par un sentiment d'apaisement et de paix antérieur. Cela me rappelait mes souvenirs que j'avais avec ma mère, lorsqu'il se passait quelque chose de mal lorsque j'étais petite, nous parlions toute la nuit jusqu'au petit matin.
Mon téléphone vibrait contre la table basse en bois et tentant de l'attraper sans ouvrir les yeux, je me retrouvais au sol, mon pied me faisait atrocement souffrir, je me mordais la lèvre et tentais tout de même de  répondre à l'appel.

— Oui ?

Evana, revient à la maison, les enfants se demandent ou tu es passée.

— Aïe, et toi, tu ne te fais pas de soucis ?
J'étais sur le point de pleurer de douleur.

Tu m'as blessé hier Evana, tu sais que le sujet de mon père est sensible pour moi...

Tu...Tu ne m'as pas blessé toi peut-être ? Tu sais comment je me suis démerdée pour travailler, pour...pour être indépendante et m'occuper des personnes que j'aime, mais tu me dénigre et tu te prends pour le roi du monde.

J'entendais les bruits de pas s'approcher et je faisais un signe à Ed de se taire mais malgré cela il parlait.

Qu'est-ce que tu fais au sol l'espionne ?

Je raccrochais en espérant que Dario n'ai rien entendu. Zack avait quitté la maison tôt ce matin, pour servir à Dario toute la journée. Nous nous étions promis avec Zack, il n'allait pas divulguer le fait que je reste chez lui, enfin...chez son cousin.

— Je me suis blessée, tu ne vois pas ?

Il enlevait ses mains de ses poches et m'aidait à me relever.

— Je pensais que tu cherchais tes lentilles mais enfaite tu n'en a même pas besoin.

Je secouais la tête exaspérée.

— Je ne suis pas aveugle.

Il prenait mon visage dans sa main et je ne pouvais même pas reculer tellement j'avais mal au pied.

Je parlais de la couleur de tes yeux, la couleur noisette prédomine mais tu as aussi des grains dorées et verts claires.

Je m'asseyais sur le canapé en tenant la jambe.

Cesse tes techniques de drague bidon, Zack m'a dit que tu étais un Casanova.

Il prenait ma jambe alors que je criais de me laisser tranquille.

— Tu confonds sincérité et drague.

Il m'expliquait qu'il était kinésithérapeute et qu'il pouvait arranger l'état de ma cheville. Il faisait d'abord des massages puis comptait jusqu'à trois avant de tourner furtivement mon pied dans un sens. Je sentais mes os se rencontrer et une douleur soudaine m'envelopper le pied.

Vous êtes sûr de ce que vous faites ?

Il grimaçait.
— Vous voulez peut-être m'apprendre mon métier ?

— Non, non...

Après quelques minutes la douleur se dissipa, un sac de glaçon prenait place sur mon pied.
Au bout d'une dizaine de minute je me levais, en boitant un peu, le déjeuner était déjà prêt.

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