𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 22

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Après la soirée d'hier je décide de parler de ceci à Lowen. C'est un gars bien et il ne mérite pas de se faire embobiner par une menteuse comme Violette. Je descends à la cellule et informe les gardes de ma visite. Je pars m'asseoir dans une pièce peinte en blanc dans laquelle se trouve une table séparant deux chaises. Je me demande si c'est une bonne idée de lui en parler. Mais en même temps il ne mérite pas ça. Je vais donc lui parler.
Le garde entre avec lui dans la salle où je suis, il me regarde avec colère, son regard me rappelle celui de Christina.
Le garde le fait assoir en face de moi. Je lui ordonne de lui retirer ses menotes et il le fait. Il nous laisse seul.

- Bonjour Lowen comment tu-

𝐋𝐨𝐰𝐞𝐧- Vas droit au but, pourquoi tu veux me parler ?

- C'est à propos de Violette.

Il me regarde l'air confus.

𝐋𝐨𝐰𝐞𝐧- Qu'est-ce qu'il y a ? Elle va bien ?

- Oui, elle va très bien même. Mais c'est à propos d'autre chose...Elle te trompe.

Il ricanne et me regarde sérieusement tout d'un coup.

𝐋𝐨𝐰𝐞𝐧- Elle me trompe avec qui ? Toi peut-être ?

- Oui.

Il me regarde un moment.

𝐋𝐨𝐰𝐞𝐧- S'il te plaît arrêtes de raconter des conneries. Violette est ma petite amie et elle m'aime.

- Tu penses vraiment que c'est pour des conneries que je suis venu de si bon matin pour te parler ? Lowen, tu es un gars génial et je ne veux pas que tu souffres d'avantage, il faut que tu arrêtes de fréquenter Violette c'est une croqueuse de Diamant au sens littéral.

𝐋𝐨𝐰𝐞𝐧- Arrêtes ! Elle m'aime et je l'aime.

- Elle t'aime ? Alors dis-moi pourquoi depuis qu'elle est ici ça va faire 2 semaines elle n'est pas venue te rendre une petite visite ?

𝐋𝐨𝐰𝐞𝐧- Violette est ici ?

- Oui, elle est ici avec ses parents pour une visite de courtoisie. Tu vois tu n'es même pas au courant. Je te dis que cette fille joue un double jeux.

𝐋𝐨𝐰𝐞𝐧- Tu sais quoi, je vais te croire mais pas sans une preuve concrète.

- Je n'ai pas de preuve matérielle mais je peux te dire qu'elle a essayé de passer la nuit avec moi. On s'est même embrassés ! Elle a insité mais je l'ai remise à sa place vite fait. Elle disait qu'elle n'avait pas de temps à perdre avec un gars qui ne pouvait pas lui donner ce qu'elle voulait. Elle ne t'aime pas, elle me l'a dit. Je te le jure Lowen, crois-moi.

𝐋𝐨𝐰𝐞𝐧- Tu penses que je ne souffre pas assez qu'on soit en prison alors qu'on est innocent ? Tu le sais très bien. Et puis tu viens me dire que ma petite amie est une croqueuse de Diamants. Tu veux que je me sente comment quand tu viens me dire ça ? Tu veux que je te ris au nez, que je ne dise rien ou que je te fracasse la mâchoire ?

Il se lève subitement et me fusille du regard laissant sa chaise faire un gros grincement, ce qui interpelle un garde qui fait irruption dans la pièce. Il reste toujours dans sa position malgré la présence du garde.

𝐋𝐨𝐰𝐞𝐧- Vous pensez que ce sont les gros ballons gonflables qui vous servent de gardes qui me font peur ? Ce qui me terrifie par dessus tout c'est la situation dans laquelle on se trouve et aussi ce que ma sœur fabrique. Vos gardes je peux les immobilisez en moin de deux, mais je n'en ai pas la volonté. Je vais continuer d'attendre jusqu'à ce que Christina revienne avec ces petites merdes qui vous réjouissent tant avant qu'on ne rentre enfin chez nous, mais l'amitié entre nos Royaumes tu peux dire à ton père de l'oublier.

Je me lève à mon tour, lui faisant face.

- En tout cas j'ai fini de te dire ce que j'avais à te dire, je n'ai plus ceci sur la conscience. Ta petite amie oublie-la s'il te plait, c'est pour ton propre bien. Vous avez vos affaires et des salles de bain personnelles dans vos cellules. L'hygiène est présente. Malgré que vous êtes en prison, vous vivez comme des Rois, alors que désires-tu encore ?

𝐋𝐨𝐰𝐞𝐧- Je désire retourner dans ma cellule que de continuer de parler avec un type comme toi. Les salauds, c'est toi et ton père pas nous.

- Comme tu veux, garde embarquez-le dans sa cellule.

Les gardes l'embarquent mais avant de partir il me dit ceci :

𝐋𝐨𝐰𝐞𝐧- Je pensais que tu aimais ma sœur mais en fait tu voulais profiter de nous. Comme quoi, il ne faut jamais se fier à la couverture d'un livre.

Je le regarde un instant avant de faire signe aux gardes de le conduire à sa cellule. Puis je reste là adossé contre le mur les yeux fixés au plafond.


















Rᴏʏᴀᴜᴍᴇs ᴇɴ ᴄᴏɴғʟɪᴛ


Royaumes en conflit Où les histoires vivent. Découvrez maintenant