Fou de toi

Chapitre 12

J'enfile une jupe en jeans et je sors de ma chambre, j'enlève mes sandales pour que je ne puisse pas faire de bruit quand je descends les escaliers, quand j'arrive devant la porte d'entrée, je les remets, je mets un peu d'ordre dans mes cheveux puis j'ouvre la porte et la referme doucement derrière moi. 

Un vent frais s'abat sur mon visage et relève par la même occasion mes cheveux. Je marche vers le jardin ou est assis Noah, quand ce dernier me vois, il se lève vite et me regarde intensément, puis il me sourit, je lui lance un faible sourire, il ouvre la bouche pour dire quelque chose mais il la referme vite et s'adosse dans le mur, moi je m'assis sur la balançoire. J'en profite pour le détailler, il porte un maillot blanc moulant ses muscles, un jeans noirs et des airs force blancs, ses magnifiques cheveux sont en bataille...

Le silence qui s'installe entre nous est si pesant, je dois briser cette glace. 

_ Je crois que tu regardes trop de film a l'eau de rose, murmurai-je en baissant la tête. 

_ J'te suis pas vraiment, murmure t-il d'une voix rauque. Je sens ses yeux sur moi, quand je lève la tête, nos regards se croisent et un frisson parcourt mon échine, seigneur!

_ Les coups sur la fenêtre... c'est un truc de film a l'eau de rose... 

_ Ah... murmure t-il tout simplement. 

_ Tu voulais me parler? 

_ En fait je ne pense pas que c'est important... 

_ Tu voulais me parler de ce que j'ai dit aux filles au labo?

_ Ouais. 

_ Je t'écoute. 

_ Pourquoi tu te méfies de moi? demande t-il en me regardant droit dans les yeux. 

_ On vient de se rencontrer Noah... 

_ Tu m'avait dit qu'un jour tu me laisserai une chance... 

_ Pourquoi tu ne me laisse pas tranquille?! retorquai-je

_ Si je pouvais je le ferai... dit-il en s'approchant de moi. 

_ Q...quoi? 

_ Je suis incapable de rester loin de toi Layla... 

Il pris mon visage entre ses mains et me regarde droit dans les yeux, mon coeur s'emballe, mes jambes se dérobent, Noah pose ses lèvres sur les miennes, et m'embrasse, ses mains caressent ma joue, au début j'essaie de me débattre en vain, puis je me laisse aller...