Si Lala Aïcha Fall était là

Chapitre 46

            *MALIKA AÏCHA THIAM*

Depuis hier, je me suis enfermée dans ma chambre pour pleurer et le pire c'est que je ne peux en parler avec personne même pas à ce qui savaient que je voyais cherif en cachette parce que ça sera une honte pour moi. J'efface vite mes larmes quand j'entends la porte de l'appartement s'ouvrir. C'était grand-mère, il n'y a qu'elle pour crier dès qu'elle pose le pieds dans ma chambre.

Elle : Malika Aïcha pourquoi tu n'es pas partie au travail ?

Moi : on m'a renvoyée. Dis je parce que c'est la première chose que j'ai trouvée.

Elle : AK sa répétition you mëti yi yeup. ( avec tous efforts fournis)

Moi :.......

Elle : wa ne pleures pas néné yayam. Tu trouvera un autre travail inchalla. Tu veux quoi comme déjeuner et c'est moi même qui vais le préparer.

Moi : mbaxalou saloum.

Elle : d'accord, reposes toi je vais demander à Fatima de faire les courses.

Elle sort et j'envoie un testo à Malick Fall pour lui parler. Même pas 5mins il pointe son nez devant moi en rigolant.

Lui : j'ai croisé Coudou mbana dans les escaliers et je lui ai dit '' mère do niow ma dioubo lé la ak boundoux ( cheikh Fall) mounima dimbalima iow ngay melni loy bouniou soti alcool. Ma yeukatiko rëk dougalko négou Hamza teuthie ko fofou mouy yokhou di saga. ( '' viens je vais te réconcilier avec cheikh Fall et elle m'a dit que je ressemble à un chauve-souris trempé dans de l'alcool mais je l'ai soulevée avant de l'enfermer dans la chambre de Hamza la lassant crier.)

Moi : mdr tu n'as aucun objectif dans la vie que de faire chier les gens.

Malick : si elle ne me voit pas la journée elle m'appelle pour savoir pourquoi je ne suis pas venu l'emmerder. Si elle était une laobé je l'aurais épousée.

Moi : pourquoi tu ne t'es toujours pas marié.

Lui : j'attends Anta pour me trouver une Laobé qui s'est faire le fameux jus.

Moi : 😂tu es fou.

Malick : tu ne m'as pas appelé pour écouter mes bêtises. Allez, parles avec le fils de chéri laobé cheikh Fall.

Moi : je suis enceinte.

Lui : Jure. Wouy sama ndey balba dougouna. Danx yalla Hamza xamni mom kassé soloufi numéro 10. Wouyouma lax yi boulko diox traiteur diox ko aminta Coudou mbana danx dougoubou legui yi dëfar la lathie.

Je lui donne une gifle pour lui montrer que la situation est sérieuse. Il revient sur terre et je lui raconte tout ce qui s'est passé dernièrement.

Lui : tu sais pourquoi vous aviez toujours des problèmes cherif et toi, c'est parce que vous ne vous communiquez pas. La base d'un couple c'est la communication. Je ne sais pas ce qui se trame mais cherif ne va jamais t'abandonner. Je vous avez dit dès le début de quitter le pays....

Moi : mais il n'avait pas assez d'argent pour ça.

Malick : je l'avais proposé de le prêter de l'argent mais ce gars est trop fier pour accepter de l'aide.

Moi : après le divorce c'est sur que je vais écouter mes frères et arrêter de prendre des décisions sans aviser grand-mère.

Malick : arrêtes de faire comme si tu n'avais pas appris le Coran. Ton divorce sera valable qu'après ton accouchement et j'espère que ça sera un garçon gueine toudé mako. ( comme ça il va porter mon nom)