Chapitre 18

112K 9K 891
                                    

          *MALIKA AÏCHA THIAM*

La rentrée c'est dans une semaine. Hier je suis allée voir la sœur de même père que ma mère Miriam Fall mais à chaque fois que j'entre dans sa maison, des sensations bizarres envahissent mon corps. J'en ai jamais parlé à personne. Je met ça sur le compte qu'elle s'entendait pas bien avec ma mère mais maintenant elle regrette même si sa fille Souadou Gomez ne me supporte pas.

Anta gadiaga n'est pas là aujourd'hui du coup c'est moi qui vais gérer la vente ce soir.

Mes belles sœurs recherchent à me mettre en mal avec leurs maris mais je ne vais pas les suivre dans leurs jeux. Je dois préparer un examen et ce n'est pas elles qui vont me déconcentrer. J'attends juste qu'une d'eux déroge mon planning sur l'entretien de la maison pour faire sortir l'ancienne Malika. J'ai vécu pire que ce qu'elles me font actuellement, elles me font tellement rire ses folles.

Soumaya, elle je ne vais jamais répondre à ses provocations car j'ai mes raisons.

Je pris Asr avant de préparer les derniers condiments.

À 20h la place est remplie de monde. J'aime ce que fait même si je n'ai pas besoin de cette argent car Seydina Alioune me donne tout ce dont j'ai besoin mais moi je veux me servir de mes mains pour réaliser quelque chose.

Fary, depuis tout à l'heure elle n'arrete pas de venir ici pour m'énerver. Comme tout le quartier connaît déjà son vrai visage, elle veut aussi me faire faire une scène en dehors de la maison. Je ne vais jamais me donner spectacle en dehors de la maison.

Fary : Malika si tu ne me respectes pas, respecte au moins ton frère depuis tout.....

Je la laisse faire son speech ni queue ni tête, si elle s'attend à ce que je la répond c'est qu'elle ne me connaît pas. Elle termine je fais comme si je n'avais rien entendu. Elle retourne pour rejoindre la maison mais je l'interpelle.

Moi : hééé NOKOSS kay dieul sa mosso tayou kay bi. Dis je en faisant allusion à son foulard de tête.

Les gens autour du table n'en pouvaient plus, ils étaient morts de rire. C'était la première fois que je fais ce genre de chose en dehors de chez moi.

























































Aujourd'hui c'est la rentrée, mon lycée n'est pas trop loin mais je dois quand même prendre le bus. Je dois aussi amener youssouf le fils de Soumaya à son nouveau école, Idrissa lui a changé d'école et comme sa majesté Soumaya ne peut pas se réveiller tôt, Idy me charge de raccompagner le Petit. On sort de la maison, je vois la voiture de Seydina.

Moi : ne me dis pas que tu es venu pour me ramener.

Lii : oui comme chaque année.

Moi : Seydina j'ai 17 ans maintenant.

Lui : mais tu restes ma princesse.





















































              *SOUMAYA NDIAYE*

Depuis que je suis dans cette maison, j'ai tout fait pour captiver l'attention de Chaïma mais rien. Fary me dit de ne pas me décourager. À chaque fois qu'elle fait le linge, j'amène mes vêtements et ceux de mon fils pour les jeter auprès d'elle, elle les lave, les repasse avant de la déposer devant ma porte. Un jour Fary l'a fait, mais elle a d'abord mis les vêtements dans l'eau avant de les jeter dans la poubelle. Quand Fary commença à l'insulter, elle l'attrapa par les mèches, la donne des coups les uns plus violents que les autres. Si ce n'était pas tonton Cheikh Fall le jumeau de la mère de mon mari, c'est sur qu'elle allait la tuer.

Si Lala Aïcha Fall était là Où les histoires vivent. Découvrez maintenant