Pov Blaise ZabiniBlaise se réveilla dans son lit avec l'impression que quelqu'un s'acharnait contre lui.
Une force divine devait sûrement avoir été offensée par une de ses actions et l'avait depuis pris en grippe. C'était la seule explication possible, vu la quantité astronomique de problèmes qui lui tombait dessus.
Toujours un peu groggy, le garçon n'aperçut pas tout de suite les vêtements qui avaient été déposés au bout de son lit.
Mais maintenant qu'il prenait le temps de regarder autour de lui, le Serpentard remarqua que sa chambre ressemblait étrangement à celle qu'il possédait au manoir Zabini et qui commençait à lui manquer.
Par curiosité, Blaise enfila la chemise noire qui faisait partie du tas de vêtements qu'on lui avait laissé et constata qu'elle lui allait parfaitement. Il en alla de même pour le reste de sa tenue, qu'il enfila sans trop se poser de questions.
Ce n'était pas le plus important à ce moment précis.
Le Serpentard aperçut alors du coin de l'œil une corbeille de fruits, qui se trouvait sur une table en marbre à quelques mètres de son lit. Bien évidemment, le garçon ne mangea aucun agrume, malgré son estomac qui le tiraillait depuis son réveil.
Il ne savait pas encore à qui il avait affaire.
Après avoir déambulé dans la pièce un instant, Blaise décida de tenter le tout pour le tout et actionna la poignée de la porte de sa chambre. A sa grande surprise, cette dernière n'était pas fermée.
Le Serpentard se retrouva dans un couloir de marbre, où d'immenses alcoves sans fenêtres lui faisaient face, sur l'autre mur de la galerie. Le paysage que le garçon aperçut par ces orifices fut une véritable surprise.
Le palais dans lequel il se trouvait était situé en plein désert, au cœur même d'une oasis.
Il pouvait distinguer quelques dunes de sable, qui ondulaient au rythme des bourrasques, et plus loin encore une terre aride et sèche, rocailleuse et de couleur ocre.
Où avait-il bien pu atterrir ?
Blaise finit par détacher son regard du paysage, et suivit le corridor jusqu'à arriver à une volée d'escaliers, qu'il descendit en quatrième vitesse. Une fois arrivé au bout des marches, le garçon continua son chemin en réempruntant un autre couloir, avant d'arriver devant un escalier à double révolution monumental.
S'il se tenait sur l'extrémité haute d'une des branches de l'escaliers, il pouvait tout de même apercevoir l'arbre majestueux qui se tenait à la rencontre des deux vis de la pente.
Estomaqué, il s'en approcha à pas feutrés.
D'une main tremblante, le Serpentard parcourut l'écorce noueuse du vieil arbre. Les branches du végétal ondulaient sous la brise légère, dans un mouvement lent et paisible, qui calma instinctivement Blaise.
Pourtant, ce dernier avait toutes les raisons d'être inquiet.
Mais l'arbre faisait taire ses craintes les plus profondes et l'envahissait d'un sentiment de sérénité vertigineux. Soudain, le garçon remarqua quelque chose. Une montre à gousset était attachée à un des rameaux de l'arbre.
Gravées dans l'argent, deux lettres étaient distinguables : H.A.
Mais Blaise n'eut pas le temps de prêter plus d'attention à cette découverte. Car un homme que le garçon haïssait de toute son âme venait d'apparaître en haut de l'escalier, à l'endroit précis où Blaise s'était tenu il y a peu.
VOUS LISEZ
La Sorcière Grise
Hayran KurguÀ l'aube de la deuxième guerre des sorciers, le seigneur des ténèbres fait revenir à lui ses plus fidèles lieutenants. Mais une jeune fille reposant dans les plus profonds cachots d'Azkaban lui est également amenée. Une jeune fille étrangement liée...